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Comment faire valoir l'expérience hors construction

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Informations et actualités sur le secteur de la constructionTravailleurs et candidats du secteur de la constructionComment faire valoir l'expérience hors construction

Un peu plus de 33 millions d’heures ont été travaillées en construction résidentielle et comptabilisées en 2020 par la Commission de la Construction du Québec (CCQ). La construction résidentielle a le vent dans les voiles avec une variation à la hausse des heures travaillées depuis 2016!

Votre expérience de travail est peut-être hors construction et vous souhaitez maintenant entrer dans l'industrie, avoir un carnet d'apprentissage et faire valoir vos expériences. Comment procéder? C'est de ce sujet dont nous discuterons dans cet article pour vous donner les meilleures chances de démontrer vos expériences de travail.

outils_L'expérience hors construction : comment la faire valoir?

L’expérience «hors construction»

Une expérience hors construction est définie comme étant toute expérience de travail rémunérée pouvant être pertinente en construction, mais qui n’est pas assujettie à la loi R–20.

La loi R-20 (connue aussi comme la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d'œuvre dans l’industrie de la construction) réglemente l’ensemble des travaux en construction ainsi que certaines obligations que doit prendre la CCQ, telles que l’adhésion syndicale obligatoire ou l'application des conditions de travail à l'ensemble des travailleurs et des employeurs.

L’article 19 de cette loi détaille tous les types de travaux exclus de la loi R-20 et comprennent, mais ne sont pas limités à:

  • des travaux d'entretien et de réparation exécutés par des salariés permanents et par des salariés qui les remplacent temporairement, embauchés directement par un employeur autre qu'un employeur professionnel;

  • des travaux d'entretien, de réparation, de rénovation et de modification d'un logement effectués par une personne physique qui habite le logement;

  • le marquage du revêtement d'une voie publique ou privée.

Pour plus d’informations sur les travaux exclus à la loi R-20, rendez-vous sur le site web de la CCQ

Si vous souhaitez faire valoir votre expérience acquise hors construction, des moyens ont été mis en place pour vous permettre de les déclarer pour les faire évaluer par la CCQ. 

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La reconnaissance d’heures travaillées: comment s'y prendre?

Vous le savez déjà probablement, mais le nombre d’heures travaillées dans un métier spécifique de la construction détermine beaucoup de choses, de votre statut (apprenti, compagnon…) à votre salaire, en passant par l’obtention de vos certificats de compétences.

C’est pourquoi vous voulez certainement faire reconnaître le plus grand nombre d’heures possible pour accélérer votre parcours professionnel si vous avez une expérience pertinente. 

Tout d’abord, il est important de comprendre qu’il existe deux types de reconnaissance d'heures: la reconnaissance de la formation et la reconnaissance de l’expérience de travail.

La reconnaissance de formation

La reconnaissance de formation permet de demander à la CCQ de reconnaître une ou plusieurs formations reçues et pertinentes pour le métier désigné pour se faire créditer des heures de travail au carnet d’apprentissage d’un métier. 

Un diplôme d’études professionnelles (DEP) reconnu dans l’industrie de la construction se convertit à la hauteur d’une heure travaillée par heure d’étude comprise au DEP, suivi d’une bonification de 50%. 

Prenons l’exemple du diplôme d’études professionnelles en électricité, une formation de 1800 heures d’études qui vous permet de devenir électricien certifié. Si vous faites créditer ce DEP complété, vous le ferez créditer pour 1800 heures travaillées en plus d’une bonification de la moitié de ces heures, soit 900 heures supplémentaires! Les 1800 heures d’études équivalent donc à 2700 heures travaillées et comptées au carnet d’apprentissage.

Les activités de perfectionnement peuvent également être incluses dans la reconnaissance de la formation. Par contre, chaque métier a un nombre maximal d’heures de formation pouvant être créditées et qui peut différer d'un métier à l'autre, alors renseignez-vous au préalable.

travailleur en construction_L'expérience hors construction: comment la faire valoir?_Soumission rénovation

La reconnaissance de l'expérience de travail

La reconnaissance de l’expérience de travail, pour sa part, est une reconnaissance d’heures qui peut être demandée si vous avez effectué des tâches rémunérées et pertinentes à l’exercice de votre métier dans le cadre de votre travail. Votre employeur devra signer ce formulaire pour attester des expériences décrites au formulaire.

Les heures demandées ne doivent pas avoir déjà été comptées par l’employeur lors d’un rapport mensuel. Le formulaire de reconnaissance de l’expérience de travail vous permet de détailler vos expériences ainsi que les heures passées sur chaque tâche spécifique.

Si vous constatez que vos heures travaillées sont comptabilisées dans un autre corps de métier que celui que vous pratiquez le plus souvent dans l'exercice de votre travail, vous pouvez aussi faire une demande de correction de cette manière.

Il est tout à fait possible de faire reconnaître à la fois une formation pertinente et une expérience en milieu de travail, mais le nombre maximal d’heures créditées par la CCQ est de 70% des heures requises pour terminer l’apprentissage.

Reprenons l’exemple de l’électricien: une formation d’apprentissage pour accéder à l’examen permettant d’être compagnon doit durer un minimum de 8000 heures. 70% de ces heures (5600 heures) peuvent être créditées soit en crédits de formation, soit en expérience professionnelle hors construction, ou une combinaison des deux.

Une nouvelle mesure pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre

Depuis mars 2021, le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures visant à encourager l'arrivée de nouveaux travailleurs dans le secteur de la construction. 

Si vous avez acquis une expérience de travail dans le cadre d'un certificat de compétence apprenti et que vous répondez aux conditions d'admissibilité, vous pourriez être en mesure de faire valoir celle-ci.

Hormis le fait d’avoir 16 ans et un numéro d’assurance sociale, vous devez avoir effectué des heures de travail rémunérées dans le métier pour lequel vous souhaitez obtenir la reconnaissance de votre expérience. Pour ce qui est du nombre d’heures requis, elles doivent être équivalentes à un minimum de 35% de celles exigées pour l’apprentissage du métier en question. En moyenne, cela équivaut à environ 2100 heures.

Notez que certains prérequis sur le plan scolaire peuvent être exigés, lesquels peuvent différer en fonction du métier pour lequel vous faites la demande. De plus, vous devez avoir réalisé le cours Santé et sécurité générale de l’industrie de la construction. Enfin, l’obtention d’une garantie d’emploi de la part d’un employeur est également requise, celle-ci devant être d'un minimum de 150 heures de travail sur 3 mois.

Il est important de souligner que certains métiers sont exclus de cette mesure : ceux de soudeur en tuyauterie, de grutier et de monteur de ligne.

L’essentiel des points abordés

Si vous avez une expérience définie comme étant hors construction, il est toujours possible de tenter de la faire évaluer par la Commission de la Construction du Québec pour se faire créditer des heures à son carnet d’apprentissage. 

Si un diplôme d’études professionnelles reconnu par l’industrie de la construction est réussi, vous obtenez 150% des heures d’études en heures travaillées, ce qui peut vraiment valoir la peine si cette option vous intéresse!

Vous pouvez combiner des expériences de travail et des formations pertinentes pour accumuler le plus d’heures possible à votre carnet d'apprentissage, en vous rappelant que le maximum d’heures qu’il est possible de faire reconnaître équivaut toujours à 70% des heures totales requises pour terminer l’apprentissage.

Source des images: Pixabay

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Dernière modification 2022-06-29

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N/A 06 Sep 2023

Après le mazout, vers une interdiction du chauffage au gaz au Québec

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N/A 23 Aug 2023

L'impact de l'inflation sur les travaux de rénovation

L'inflation a un impact significatif sur de nombreux secteurs de l'économie, et les travaux de rénovation ne font pas exception. Lorsque les prix des matériaux et des services augmentent, il devient plus difficile pour les propriétaires d'entreprendre des projets de rénovation, qu'il s'agisse de petites réparations ou de rénovations majeures. En dehors de l'inflation l'ampleur et la fréquence des rénovations résidentielles sont influencées par de nombreux facteurs, dont les taux d'intérêt. En effet, ils jouent un rôle important dans la décision d'entamer des travaux de rénovation, notamment en ce qui concerne le financement des projets. Dans cet article, nous examinerons le lien entre l'inflation, le taux d'intérêt et la rénovation résidentielle, en mettant en évidence les effets économiques et les tendances actuelles dans le secteur. Les impacts de l'inflation sur la rénovation résidentielle Source : Canva L'inflation freine les intentions de rénovation Tout d'abord, il convient de dire que l'inflation actuelle est un frein pour les propriétaires qui souhaitent effectuer des rénovations. Alors que de nombreux propriétaires ont pris conscience de l'importance d'améliorer leur lieu de résidence pendant la pandémie, les coûts de la main-d'œuvre et des matériaux augmentent rapidement. Cela s'explique en partie par la pénurie de main-d'œuvre dans l'industrie de la construction ainsi que par la hausse des prix des matières premières. Cette situation rend les projets de rénovation plus coûteux et dissuade certains propriétaires de réaliser leurs idées. Certains entrepreneurs confient même que de bons clients à eux ont des problèmes de paiement depuis quelques mois. Pour donner quelques chiffres à cette tendance globale, pour le secteur de la rénovation selon l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation (APCHQ), après avoir atteint un niveau record de dépenses de 23,5 milliards de dollars dépensés l'an dernier, on s'attend à une baisse de 15 % en 2023, pour un total de 20 milliards de dollars. Les experts recommandent donc de planifier les rénovations à l'avance et de tenir compte des coûts supplémentaires liés à l'inflation. L'inflation modifie le type et le volume de travaux L'inflation réduit les demandes de très petits et de très grands travaux, cette tendance s'est confirmée au sein même de notre entreprise sur l'année 2023. Cette baisse est à attribuer à plusieurs facteurs. Tout d'abord, le contexte économique incertain a conduit à une certaine prudence chez les investisseurs. De plus, la pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur l'industrie de la construction, empêchant la réalisation de nombreux chantiers. Parmi les projets qui seront moins nombreux en 2023, on retrouve notamment les rénovations résidentielles de petite envergure. Il est probable que les ménages, touchés par la crise sanitaire, aient réduit leurs dépenses dans ce domaine. Les travaux de rénovation qui seront les plus demandées auprès des entrepreneurs seront les travaux dit de taille "moyenne" (entre 5 000 et 75 000 $). En somme, le Québec a dû et devra faire face à une année 2023 et à un avenir plutôt calme en termes de grands chantiers. La situation économique précaire et la pandémie ont entraîné une baisse des investissements dans cette industrie. Hausse des taux d'intérêt et rénovation de maison Source : Canva Là encore, un impact sur la demande de rénovation Les taux d'intérêt ont un impact significatif sur la demande de rénovations résidentielles au Québec. Lorsque les taux d'intérêt sont bas, les propriétaires sont plus encouragés à entreprendre des projets de rénovation, car les coûts de financement sont plus abordables. Par conséquent, une baisse des taux d'intérêt a tendance à stimuler la demande de rénovation résidentielle, ce qui alimente l'activité économique dans le secteur. En revanche, une hausse des taux d'intérêt peut décourager certains propriétaires d'entreprendre des rénovations, car les coûts de financement augmentent. Ils sont alors susceptibles de reporter ou de réduire leurs projets de rénovation. Cette situation peut entraîner une baisse de la demande dans le secteur de la rénovation résidentielle, ce qui a un impact sur les entreprises qui opèrent dans ce domaine. Les taux d'intérêt: un facteur de coût Outre leur impact sur la demande, les taux d'intérêt ont également un rôle dans la fixation des coûts de rénovation résidentielle au Québec. Lorsque les taux d'intérêt sont bas, les propriétaires peuvent emprunter de l'argent à des conditions plus favorables pour financer leurs projets. Cela peut entraîner une hausse des prix des matériaux et des services de rénovation, car la demande augmente et pousse les fournisseurs à augmenter leurs tarifs. Par conséquent, les propriétaires peuvent se retrouver à payer plus cher pour leurs travaux en raison de l'augmentation des coûts de main-d'œuvre et de matériaux. D'un autre côté, lorsque les taux d'intérêt sont élevés, les coûts de financement augmentent, ce qui peut inciter les fournisseurs à réduire leurs prix pour maintenir la demande. Par conséquent, les propriétaires peuvent bénéficier de prix plus compétitifs pour leurs projets de rénovation. Cependant, cette baisse des prix peut également entraîner une réduction des marges bénéficiaires pour les entreprises de rénovation, ce qui peut avoir des effets négatifs sur leur rentabilité. Malgré cette inflation, l'envie de rénover persiste Source : Canva Malgré l'inflation, l'envie de rénover est toujours bien présente chez les propriétaires au Québec. Il y a plusieurs raisons à cela. L'amélioration de la qualité de vie Les rénovations permettent d'améliorer le confort et la fonctionnalité d'un logement, ce qui peut améliorer la qualité de vie des occupants. Même si cela peut coûter plus cher en raison de l'inflation, les gens sont prêts à investir dans leur bonheur et leur bien-être. L'augmentation de la valeur de la propriété Les rénovations bien réalisées peuvent augmenter la valeur marchande d'une propriété. Les propriétaires peuvent donc être motivés à rénover afin de bénéficier d'un retour sur investissement potentiel à long terme, même si les coûts initiaux sont plus élevés en raison de l'inflation. Les besoins personnels ou familiaux Les gens peuvent avoir des besoins spécifiques, tels que l'ajout d'une chambre supplémentaire pour accueillir une nouvelle famille, la création d'un espace de travail à domicile suite au télétravail généralisé ou la rénovation d'une salle de bain pour répondre à des besoins d'accessibilité. Ces besoins personnels ou familiaux peuvent motiver les propriétaires à rénover malgré l'inflation. Le fait de préférer rénover que de déménager Certaines personnes préfèrent rénover leur maison actuelle plutôt que de déménager. Ils peuvent être attachés à leur quartier, à leurs voisins ou à leur histoire personnelle dans leur maison. Dans ce cas, l'inflation peut être considérée comme un obstacle temporaire qui ne l'emporte pas sur l'attachement à leur propriété. La disponibilité des prêts et des subventions Le gouvernement québécois offre souvent des programmes de subventions ou de prêts à taux réduit pour encourager les rénovations écoénergétiques ou l'amélioration de l'accessibilité. Ces incitatifs financiers peuvent atténuer l'impact de l'inflation sur les coûts de rénovation, ce qui peut encourager les propriétaires à entreprendre des projets de rénovation malgré l'inflation. Il est important de noter que les raisons individuelles pour entreprendre des rénovations peuvent varier d'une personne à l'autre. Certaines personnes peuvent être plus motivées par des facteurs financiers, tandis que d'autres peuvent être motivées par des considérations personnelles ou pratiques. Comment économiser sur vos travaux de rénovation ? Source : Canva Préférer les projets de moins grande envergure Il peut être tentant de vouloir tout refaire d'un coup, mais en se concentrant sur les aspects les plus critiques, vous pouvez économiser sur les coûts liés aux matériaux et à la main-d'œuvre. Ne pas négliger l'étape de planification Ne négligez pas l'étape de planification. Cela peut sembler fastidieux, mais en établissant un plan détaillé avant de commencer les travaux, vous éviterez les changements de dernière minute qui peuvent coûter cher. Utiliser des matériaux de construction recyclés Pensez à utiliser des matériaux de construction recyclés. Non seulement cela contribuera à réduire votre impact environnemental, mais cela peut aussi être plus économique que d'acheter des matériaux neufs. En savoir plus sur ce point: Comment économiser sur les matériaux de construction? Les avantages et les utilisations du béton recyclé Prendre en considération les variations de prix saisonnières Prenez en considération les variations de prix saisonnières. Certains matériaux et services peuvent être moins chers à certaines périodes de l'année, il est donc judicieux de planifier vos rénovations en conséquence. Un réel impact sur les travaux de rénovation, mais toujours des demandes En conclusion, l'inflation a un impact significatif sur les travaux de rénovation. Les coûts plus élevés des matériaux, de la main-d'œuvre et des services connexes rendent les projets de rénovation plus coûteux et moins accessibles pour de nombreux propriétaires. De plus, les hausses des taux d'intérêt peuvent également dissuader les propriétaires d'entreprendre des travaux de rénovation. Malgré ces défis, certains propriétaires continuent d'être motivés à rénover leur maison pour augmenter sa valeur et améliorer leur qualité de vie. De plus, en raison de l'inflation, la baisse de demande rend les entrepreneurs plus disponibles. C'est donc un très bon moment pour faire des travaux de rénovation si vous souhaitez avoir des délais plus courts que d'habitude.

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N/A 25 Oct 2023

Une aggravation de la pénurie de main-d'oeuvre en construction en 2023

La pénurie de main-d'œuvre est l'un des principaux problèmes de recrutement dans le secteur de la construction et de la rénovation au Québec en 2023. En raison du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité, le nombre de travailleurs disponibles a considérablement diminué au cours des dernières années. De plus, le secteur de la construction et de la rénovation est confronté à une concurrence accrue des autres industries, rendant la recherche de nouveaux travailleurs encore plus difficile. Les entreprises peinent à trouver de la main-d'œuvre et le ressentent de plus en plus. C'est une tendance qui se confirme dans notre entreprise. En effet, comme en a témoigné notre président Michel Jodoin en ce début d'année, des centaines d'offres d'emploi dans le secteur de la rénovation sont offerts sur notre site qui n'ont pas encore trouvées preneurs. Les conséquences de la pénurie de main-d'oeuvre dans le secteur de la construction Source : Canva Les problèmes de recrutement en construction et en rénovation ont de graves conséquences pour le secteur au Québec. En voici les principales: Les retards dans la réalisation des projets Tout d'abord, ces problèmes entraînent des retards dans les projets de construction et de rénovation, ce qui peut coûter cher aux entrepreneurs et aux clients. Une incapacité à répondre à la demande croissante De plus, cela limite la capacité du secteur à répondre à la demande croissante de logements neufs et de rénovations, ce qui crée une pression sur le marché immobilier et conduit à une augmentation des prix. Tant qu'il n'y aura pas plus de main-d'œuvre, cette augmentation ne pourras cesser. Le manque d'attrait pour les métiers de la construction et de la rénovation Un autre problème majeur de recrutement et de pénurie de main d'oeuvre dans le secteur de la construction et de la rénovation est le manque d'attrait pour ces métiers chez les jeunes. De nombreux jeunes Québécois ne considèrent pas ces métiers comme des choix de carrière viables, car ils sont souvent perçus comme étant difficiles, dangereux et peu valorisés socialement. De plus, l'automatisation croissante dans le secteur de la construction et de la rénovation a créé l'idée que ces métiers seront remplacés par des machines à court terme, ce qui décourage encore plus de jeunes à s'y engager. Les coûts de formation élevés Un troisième problème de recrutement dans le secteur de la construction et de la rénovation est le coût élevé de la formation pour accéder à ces métiers. Les formations professionnalisantes nécessaires pour devenir un travailleur qualifié dans ces domaines peuvent être coûteuses et nécessiter des années d'études. Pour beaucoup de jeunes, cela représente un obstacle financier majeur et les empêche de poursuivre une carrière dans le secteur de la construction et de la rénovation. Les solutions possibles Source : Canva Face à ces problèmes de recrutement, des solutions doivent être trouvées pour assurer l'avenir du secteur de la construction et de la rénovation au Québec. Promouvoir les métiers de la construction Tout d'abord, il est nécessaire de promouvoir les métiers de la construction et de la rénovation auprès des jeunes, en mettant en avant les aspects valorisants et les opportunités de carrière qu'ils offrent. Rendre les formations plus accessibles financièrement De plus, il est important de rendre les formations professionnelles plus accessibles financièrement, en offrant des bourses et des programmes de prêt étudiant spécifiques à ces métiers. Améliorer les conditions de travail En outre, des efforts doivent être faits pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de la construction et de la rénovation, en réduisant les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs et en offrant des salaires plus compétitifs. Cela permettra d'attirer de nouveaux travailleurs et de retenir ceux qui sont déjà dans le secteur. Les problèmes de recrutement menacent l'avenir de la construction et de la rénovation au Québec Les problèmes de recrutement en construction et en rénovation au Québec en 2023 sont une menace pour l'avenir de ces secteurs clés de l'économie québécoise. Il est crucial de prendre des mesures immédiates pour promouvoir les métiers de la construction et de la rénovation, rendre les formations professionnelles plus accessibles financièrement et améliorer les conditions de travail. En agissant rapidement et de manière efficace, le Québec pourra surmonter ces problèmes de recrutement et assurer la prospérité de ces industries dans les années à venir.

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N/A 27 Sep 2023

Quelles sont les règlementations de construction applicables aux ascenseurs ?

Les ascenseurs jouent un rôle essentiel dans les bâtiments modernes. Que ce soit dans les tours d'habitation, les immeubles de bureaux ou les centres commerciaux, les ascenseurs sont indispensables pour faciliter la mobilité des personnes et le transport de charges. Cependant, l'installation et l'entretien des ascenseurs peuvent être complexes et nécessitent une attention particulière. Dans cet article, nous examinerons les principales informations à connaître sur les ascenseurs dans le secteur de la construction. Les obligations des propriétaires d'ascenseurs Source: Canva Les propriétaires d'ascenseurs ont des obligations spécifiques en ce qui concerne l'installation et l'entretien de ces équipements. Voici quelques une de ces obligations: Inspection régulière Les propriétaires d'ascenseurs doivent faire inspecter leurs ascenseurs au moins une fois par année par un inspecteur d'ascenseurs qualifié. Cette inspection vise à s'assurer du bon fonctionnement de l'ascenseur et de la conformité aux normes de sécurité en vigueur. Entretien préventif Les propriétaires doivent mettre en place un programme d'entretien préventif pour leurs ascenseurs. Ce programme doit inclure des vérifications régulières des éléments mécaniques, électriques et de sécurité de l'ascenseur. Les interventions nécessaires doivent également être effectuées rapidement. Certificat d'inspection À la suite de chaque inspection annuelle, un certificat d'inspection valide doit être affiché à l'intérieur de l'ascenseur, indiquant la date de l'inspection, le nom de l'inspecteur et ses coordonnées. Signalisation et sécurité Les propriétaires doivent s'assurer que l'ascenseur est équipé de signalisations claires et visibles, indiquant notamment les numéros des étages et les consignes de sécurité en cas d'urgence. Les portes de l'ascenseur doivent également être munies de dispositifs de sécurité pour éviter les accidents. Assurance responsabilité Les propriétaires d'ascenseurs doivent souscrire à une assurance responsabilité civile couvrant les dommages éventuels causés par l'ascenseur. Ces obligations peuvent varier en fonction de la région et du type d'ascenseur. Il est donc recommandé de consulter le Code de sécurité pour les ascenseurs et les monte-charges du Québec pour plus de détails. Quels sont les deux types d'ascenseurs qui existent ? Il existe deux types principaux d'ascenseurs : les ascenseurs hydrauliques qui utilisent un système de vérins hydrauliques pour déplacer la cabine les ascenseurs à traction qui utilisent des câbles et une poulie pour le mouvement vertical. Les ascenseurs à traction sont les plus courants dans les immeubles modernes en raison de leur capacité à desservir de grandes hauteurs. Les certifications et qualifications nécessaires pour l'installation d'un ascenseur Source: Canva Les professionnels impliqués dans l'installation et l'entretien d'ascenseurs doivent détenir les certifications et qualifications appropriées. Les corps de métiers dans le domaine incluent les électriciens, les mécaniciens d'ascenseurs et les techniciens en génie civil. Ils doivent suivre une formation spécialisée et obtenir des licences pour s'assurer de leur compétence à travailler sur ces appareils complexes. Voici les certifications principales a avoir : Certification de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) Les propriétaires d'ascenseurs doivent obtenir une licence de la RBQ pour exercer leurs activités. Cette licence atteste que l'ascenseur est installé, entretenu et exploité conformément aux normes et réglementations en vigueur. Certification d'inspecteur d'ascenseur Les inspecteurs d'ascenseurs doivent être titulaires d'une certification délivrée par la RBQ. Cette certification garantit leur compétence à inspecter les ascenseurs et à déceler les éventuels problèmes de sécurité. Formation en entretien et réparation des ascenseurs Les propriétaires d'ascenseurs doivent s'assurer que les techniciens et les entreprises de maintenance qu'ils engagent sont qualifiés et formés pour effectuer l'entretien et la réparation des ascenseurs. Il existe des programmes de formation spécifiques au Québec pour les techniciens d'ascenseurs. Assurance responsabilité civile Les propriétaires d'ascenseurs doivent souscrire une assurance responsabilité civile pour couvrir d'éventuels accidents ou dommages causés par leurs ascenseurs. Il faut noter que ces certifications et qualifications peuvent évoluer au fil du temps. Il est donc recommandé aux propriétaires d'ascenseurs de se renseigner auprès de la RBQ et des autorités compétentes pour obtenir les informations les plus récentes. Les normes de sécurité Source: Canva Les ascenseurs doivent être conçus et installés en respectant les normes de sécurité spécifiques. Par exemple, ils doivent être munis de portes de protection, de systèmes d'arrêt d'urgence et de dispositifs de surcharge. Les ascensoristes sont tenus de suivre des procédures strictes lors de l'installation des ascenseurs, en veillant à ce que tous les composants soient conformes aux normes en vigueur. Voici les principales normes à respecter : La Loi sur le bâtiment Elle établit les exigences de construction et de sécurité pour les ascenseurs, y compris les normes de conception, d'installation et de maintenance. Le Code de sécurité du Québec pour les ascenseurs et monte-charges Il contient les règles et les normes de sécurité pour les ascenseurs, y compris les exigences en matière d'inspection régulière, de charge maximale, de vitesse maximale, de protection contre les incendies, etc. La Réglementation des ascenseurs au Québec Elle énonce les procédures et les exigences spécifiques liées à la gestion des ascenseurs, y compris les conditions de délivrance des permis, les exigences pour les contrats de maintenance, les méthodes d'inspection, etc. Les Normes canadiennes de sécurité Elles fournissent des directives sur les aspects techniques et opérationnels des ascenseurs, y compris les exigences de sécurité pour les composants (câbles, portes, commandes, etc.), les mesures de protection contre les risques d'accidents, etc. Les Normes de l'Association canadienne de normalisation (CSA) Elles spécifient les normes de sécurité et de performance pour les ascenseurs, y compris les exigences relatives à la conception, à l'installation, à l'entretien et à l'exploitation. Les normes de sécurité de l'American Society of Mechanical Engineers (ASME) Elles sont souvent utilisées comme référence en matière de conception et de fabrication des ascenseurs, notamment les normes ASME A17.1 et A17.3 sur la sécurité des ascenseurs et des escaliers mécaniques. Les propriétaires d'ascenseurs doivent respecter toutes les exigences réglementaires en vigueur pour assurer la sécurité des utilisateurs et se tenir au courant des mises à jour et des révisions de ces normes. Les risques liés aux ascenseurs pendant la construction Source: Canva Lors de la construction d'un bâtiment, les ascenseurs peuvent représenter un risque potentiel pour les travailleurs et les visiteurs. Les artisans doivent prendre des mesures de sécurité supplémentaires pour éviter les accidents. Cela peut inclure l'utilisation de palans ou d'autres équipements de levage pendant certaines phases de la construction, ainsi que la mise en place de barrières et de signalisations appropriées. Voici entre autres quelques risques majeurs : Chutes Les travailleurs peuvent tomber dans l'ascenseur ou depuis l'ascenseur s'ils ne sont pas correctement protégés ou s'ils ne suivent pas les procédures de sécurité appropriées. Électrocution Les travailleurs peuvent être exposés à des risques d'électrocution lors de l'installation de l'ascenseur ou du câblage électrique associé. Écrasement Il existe un risque d'écrasement si les travailleurs se retrouvent coincés entre des pièces mobiles de l'ascenseur ou contre une surface fixe. Dommages matériels Des dommages matériels peuvent survenir si l'ascenseur est mal installé, ce qui peut entraîner des problèmes de fonctionnement ou de sécurité. Incendies Les installations électriques associées à l'ascenseur peuvent provoquer des incendies si elles sont mal installées ou si elles présentent des défauts. Accidents liés à la manutention L'installation de l'ascenseur peut impliquer la manutention d'objets lourds, ce qui peut entraîner des blessures si les travailleurs ne sont pas formés ou si les bonnes pratiques de manutention ne sont pas suivies. Dommages aux matériaux de construction L'ascenseur lui-même peut causer des dommages aux matériaux de construction s'il n'est pas manipulé correctement, ce qui peut entraîner des retards et des coûts supplémentaires. Il est important que les travailleurs: suivent les procédures de sécurité appropriées, portent l'équipement de protection individuelle nécessaire soient formés pour travailler en toute sécurité pendant la construction d'un ascenseur. Les contrôles et inspections réglementaires Source: Canva Les propriétaires d'ascenseurs sont tenus de faire effectuer des contrôles et des inspections réglementaires par des professionnels qualifiés. Ces inspections permettent de détecter les éventuels problèmes et de s'assurer que les équipements sont conformes aux normes de sécurité. De plus, des audits périodiques peuvent être réalisés pour vérifier la conformité des ascenseurs aux normes en vigueur. Les ascenseurs : un essentiel de la construction qu'il ne faut pas négliger Les ascenseurs jouent un rôle essentiel dans le secteur de la construction, facilitant le déplacement des personnes et des charges lourdes à travers les bâtiments. Cependant, leur utilisation nécessite une attention particulière en matière de sécurité. Les propriétaires d'ascenseurs doivent respecter les obligations légales, les professionnels doivent obtenir les certifications requises, les normes de sécurité doivent être respectées et des inspections régulières doivent être effectuées. En gardant à l'esprit ces informations clés, le secteur de la construction peut garantir la sécurité et le bon fonctionnement des ascenseurs tout au long du processus de construction.

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N/A 15 Sep 2023

Comment atteindre la carboneutralité dans le secteur de la construction ?

La question du changement climatique est désormais plus urgente que jamais, et le secteur de la construction fait face à un défi majeur : réduire son empreinte carbone. La carboneutralité, c'est-à-dire l'atteinte d'un équilibre entre les émissions de carbone générées par la construction et les activités de réduction des émissions, est devenue une priorité. Dans cet article, nous explorerons les différentes stratégies et mesures mises en place pour atteindre ce noble objectif. Le Canada et la carboneutralité dans la construction Source: Canva Le Canada est l'un des pays les plus engagés en matière de carboneutralité. Il s'est fixé pour objectif d'atteindre la carboneutralité d'ici 2050 et s'est doté de plusieurs programmes et politiques pour encourager l'industrie de la construction à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Dans le cadre du Plan ministériel 2023-2024, le gouvernement canadien a identifié la promotion de la carboneutralité dans la construction comme l'une de ses priorités. Ce plan met en évidence l'importance d'adopter des mesures concrètes pour atteindre cet objectif et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Les initiatives du gouvernement canadien en faveur de la carboneutralité Lors du Forum Americana 2023, le gouvernement du Canada a confirmé son engagement à soutenir la transition du Québec vers la carboneutralité. Cette annonce témoigne de la volonté du gouvernement de soutenir activement les initiatives visant à réduire les émissions de carbone dans le secteur de la construction. Le financement de projets de construction et de rénovation de bâtiments carboneutres constitue un élément clé de cette aide, permettant aux entreprises et aux particuliers de mettre en œuvre des technologies et des pratiques plus durables. Des aides pourront également être sollicitées pour les rénovations visant à réduire les émissions de carbone. En effet, certaines constructions anciennes peuvent être beaucoup trop polluantes et nécessitent d'être rénovées, à défaut d'être détruites. La construction décarbonée : une priorité pour l'industrie Source: Canva L'industrie de la construction a également pris conscience de l'importance de la carboneutralité. Les constructeurs et les architectes doivent se tourner vers des matériaux plus respectueux de l'environnement, tels que le bois ou les matériaux recyclés, et envisager des méthodes de construction plus durables et écoénergétiques. Voici quelques mesures clés qui seront prises : Transition vers les énergies renouvelables L'industrie de la construction va investir dans des sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie solaire, l'éolien et la géothermie pour alimenter les bâtiments en énergie propre. Amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments Le Québec vise à améliorer les normes de construction en matière d'efficacité énergétique et à promouvoir la conception et la construction de bâtiments à faible consommation d'énergie. Cela comprend: l'isolation, les fenêtres à haut rendement énergétique, la récupération de chaleur, etc. Utilisation de matériaux de construction durables L'industrie de la construction se tournera vers l'utilisation de matériaux de construction respectueux de l'environnement, tels que le bois provenant de forêts gérées de manière durable, et réduira l'utilisation de matériaux à forte intensité en carbone, comme le ciment. Utilisation de technologies et de pratiques innovantes L'industrie adoptera des technologies et des pratiques de construction innovantes visant à réduire les émissions de carbone, comme l'utilisation de systèmes de chauffage et de refroidissement géothermiques, l'automatisation des bâtiments pour une gestion plus efficace de l'énergie, etc. Sensibilisation et formation Il y aura une sensibilisation accrue et une formation des acteurs de l'industrie de la construction sur: les enjeux liés au changement climatique, la neutralité carbone, et les bonnes pratiques pour réduire les émissions de carbone. Collaboration et partenariats L'industrie de la construction collaborera avec le gouvernement, les organisations environnementales et les autres acteurs impliqués pour élaborer des stratégies communes visant à atteindre la neutralité carbone. Cela inclura: la promotion de la recherche et du développement de solutions durables, la création de politiques et de réglementations favorables. Ces mesures combinées permettront à l'industrie de la construction au Québec de progresser vers la neutralité carbone tout en continuant à répondre aux besoins de construction de la société. Les défis de la carboneutralité dans la construction Source: Canva La carboneutralité dans la construction au Québec fait face à plusieurs défis : Les pratiques de construction actuelles Le secteur de la construction au Québec est encore fortement dominé par les méthodes traditionnelles qui ont un impact considérable sur l'environnement. Les matériaux de construction utilisés, tels que le béton et l'acier, sont peu durables et émettent une quantité importante de gaz à effet de serre lors de leur production. Il est donc essentiel de repenser les méthodes de construction pour réduire ces émissions. La disponibilité des matériaux durables Les matériaux de construction durables, tels que le bois d'ingénierie, sont encore peu utilisés dans l'industrie de la construction au Québec. Il est nécessaire d'encourager la production et l'utilisation de ces matériaux afin de réduire l'empreinte carbone des bâtiments. Les normes énergétiques existantes Bien que le Québec dispose de normes énergétiques strictes pour les nouvelles constructions, celles-ci ne sont pas toujours suffisantes pour atteindre la carboneutralité. Il est important de revoir et de renforcer ces normes afin d'encourager la construction de bâtiments à faible consommation énergétique. L'absence de formations spécialisées Les professionnels de la construction, tels que les architectes et les ingénieurs, doivent être formés aux principes de la carboneutralité. Il est nécessaire de mettre en place des programmes de formation adaptés afin de développer les compétences nécessaires pour concevoir et construire des bâtiments durables. Consultez notre article sur Les normes et formations pour promouvoir la construction durable Les coûts financiers La construction carboneutre peut impliquer des coûts plus élevés par rapport aux méthodes traditionnelles de construction. Il est essentiel de trouver des mécanismes financiers pour encourager les investissements dans des solutions durables et rendre la carboneutralité plus accessible. Ces défis nécessitent une approche globale impliquant à la fois les acteurs de l'industrie de la construction, les gouvernements et les organismes de recherche. Il est nécessaire de trouver des solutions innovantes et d'adopter des politiques incitatives pour promouvoir la carboneutralité dans la construction au Québec. Les avantages de la carboneutralité dans la construction Source: Canva Malgré ces défis, les avantages de la carboneutralité dans la construction sont nombreux. En voici entre autres quelques uns : Réduction des émissions de gaz à effet de serre La construction verte et carboneutre permet de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Amélioration de la qualité de l'air intérieur Les constructions carboneutres sont souvent dotées de systèmes de ventilation efficaces qui améliorent la qualité de l'air intérieur, réduisant ainsi les risques pour la santé des occupants. Réduction des coûts énergétiques à long terme Les constructions carboneutres sont conçues pour être écoénergétiques, ce qui se traduit par une réduction significative des coûts de chauffage, de climatisation et d'électricité à long terme. Création d'emplois verts La transition vers des constructions carboneutres nécessite l'expertise et le savoir-faire de professionnels de la construction et de l'efficacité énergétique, créant ainsi de nouvelles opportunités d'emploi dans le secteur des énergies renouvelables. Promotion de l'innovation La construction carboneutre nécessite souvent l'utilisation de technologies et de matériaux innovants, encourageant ainsi la recherche et le développement dans le domaine de la construction durable. Valorisation de l'image de marque des entreprises Les entreprises qui s'engagent dans des projets de construction carboneutres bénéficient d'une image plus positive vis-à-vis de l'environnement et de la durabilité, ce qui peut attirer une clientèle engagée et consciente des enjeux écologiques. Respect des normes réglementaires De plus en plus de normes et de réglementations environnementales sont mises en place pour encourager la construction carboneutre. En s'y conformant, les acteurs du secteur de la construction au Québec évitent les éventuelles sanctions et amendes. En somme, la carboneutralité dans la construction au Québec offre des avantages multiples, allant de la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'amélioration de la qualité de vie des occupants, en passant par des économies d'énergie significatives et des opportunités d'emploi dans le secteur des énergies renouvelables. Cela permet également aux entreprises de renforcer leur engagement en faveur de la durabilité et de se conformer aux normes réglementaires en constante évolution. Vers une construction carboneutre : un avenir durable grâce à l'engagement du secteur de la construction La carboneutralité dans la construction est une priorité clé pour le Canada, qui met en œuvre des mesures et des initiatives pour encourager l'adoption de pratiques de construction décarbonées. Bien que des défis subsistent, la carboneutralité offre de nombreux avantages à long terme pour l'industrie de la construction. En s'engageant activement dans cette transition, les constructeurs et les architectes contribuent à la lutte contre le changement climatique et travaillent à la construction d'un avenir durable.


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