Le chanvre: un matériau unique et gagnant pour l'isolation

Lorsque l’on habite une maison mitoyenne, les bruits du voisinage peuvent être une source de gêne au quotidien. Entre les aboiements du chien, les cris des enfants ou encore la musique jouée à fond, on peut très vite se sentir frustré. Pour remédier à ce problème, il est essentiel d’effectuer une isolation de son mur mitoyen. Dans cet article, découvrez nos meilleurs conseils et astuces pour réussir l’isolation phonique de votre mur mitoyen. Pourquoi effectuer l’isolation d'un mur mitoyen ? Source : Canva Le manque d’isolation phonique est un problème très souvent soulevé au Canada. En effet, les personnes vivant en appartement subissent très souvent les nuisances sonores de leurs voisins. Dans les bâtiments anciens et en particulier ceux construits entre les années 1900 à 1970, les murs sont généralement très fins et mal isolés, ce qui facilite la propagation du son à travers les structures communes. Les bruits de voix, d’appareils ménagers ou d’un instrument de musique sont très vites perçus par le voisin et ceci peut être source de vives disputes de voisinage. Il faut savoir que les ondes sonores se propagent en modifiant la pression de l’air, ce qui fait vibrer les murs et les plafonds se trouvant aux alentours. L’insonorisation d’un mur mitoyen est une étape indispensable pour assurer un confort optimal dans un logement. Elle crée des barrières qui empêchent la transmission des différents types de bruits que nous allons voir. Ainsi, si vous êtes sensible au bruit et que vous partagez un mur mitoyen avec un voisin bruyant, le mieux à faire est d’installer un dispositif d’insonorisation afin d’améliorer les performances acoustiques du mur. Les différents types de bruits Il existe différents types de bruits dans un logement : Les bruits aériens Les bruits aériens se propagent par l’air avant de faire vibrer les parois du logement qui transmettent à leur tour les vibrations à l’air de la maison mitoyenne. Ces bruits peuvent provenir de l’intérieur de la maison comme de l’extérieur. Il peut s’agir de voix humaines, de sons de télévision, de sonneries de téléphone, de sirènes, de klaxons de voitures, d’avions, etc. Les bruits solidiens Il s'agit de bruits qui se transmettent directement aux éléments de construction des bâtiments. Ils proviennent des impacts et des chocs. Par exemple lorsqu’un meuble est déplacé, une porte claque, un objet tombe au sol, etc. Les bruits d’équipements Ils sont issus des équipements qui concourent au fonctionnement de la maison comme le chauffage, la ventilation, l’ascenseur, la machine à laver, etc. Comment insonoriser le mur mitoyen d'une maison ? Source : Canva Il est recommandé de prévoir l’isolation et l'insonorisation des murs mitoyens dès la construction de votre maison. Mais si ce n’est pas le cas, il existe des solutions applicables en rénovation. La première des choses à faire est de réaliser un diagnostic de performance acoustique. Cela permet de déterminer exactement quelle solution sera la mieux adaptée à vos murs. Ensuite, vient l’étape du choix des matériaux isolants qui s’opère en fonction du diagnostic et de leur indice de performance acoustique mesuré en dB. Enfin vient l’étape des travaux à proprement parlé. Si vous vous en sentez capable, vous pourrez vous-même effectuer l’isolation de votre mur mitoyen. Dans le cas contraire, nous vous conseillons de faire appel à un artisan certifié pour un travail de qualité. Voici quelques méthodes courantes pour insonoriser un mur existant : L’isolation d'un mur intérieur par doublage sur ossature Elle est reconnue comme la technique la plus efficace et courante pour insonoriser un mur intérieur. Cela consiste à fixer une ossature métallique devant le mur mitoyen, puis à poser une cloison en panneaux sur l’ossature. On viendra ensuite combler le vide entre le mur et la nouvelle cloison avec un isolant au choix dont l’épaisseur est de 45mm minimum. Un parement en plâtre de type BA13 est par la suite placé au-dessus de l’ossature. C’est la combinaison du plâtre avec l’isolant à l’intérieur de la cloison qui assure une meilleure isolation du bruit. Cette méthode de doublage sur ossature est d’autant plus efficace qu’elle permet de créer un vide qui sépare la paroi intérieure du mur mitoyen, ce qui a pour effet de réduire la transmission des bruits. Cette isolation a également l’avantage d’être applicable sur tous les types de murs et d’améliorer par la même occasion l’isolation thermique. Elle facilite le passage des câbles et gaines derrière la contre-cloison, ce qui donne un rendu plus esthétique aux murs. Avec cette technique, il est important de maintenir l’étanchéité entre les plaques et les pourtours de la cloison afin d’avoir une isolation réussie à l’abri de toute fuite. Il faut noter néanmoins qu’il s’agit d’une technique très complexe à mettre en œuvre. De plus, elle fait perdre au moins 10 cm d’espace sur toute la longueur du mur. Ceci réduit par conséquent l’espace habitable. L’isolation phonique par doublage collé ou panneau sandwich Une autre technique courante d’isolation phonique d’un mur mitoyen est la pose d’isolant par doublage collé. Elle consiste à coller des panneaux prêts à l’emploi directement sur les murs grâce à des plots de colle. Ce sont des panneaux 2 en 1, composés d’une couche isolante en laine minérale ou en polystyrène expansé, collés sur une plaque de plâtre. Cette technique est appréciée pour son coût abordable et son installation facile. Elle empêche que l’absorbant acoustique placé dans les contre-cloisons ne se tasse dans le temps. Les panneaux servent non seulement d’isolant, mais en plus de revêtement des murs intérieurs. Il s’agit d’une technique plus utilisée en construction qu’en rénovation. Cependant, précisons que cette méthode d’isolation par doublage collé est réservée uniquement aux murs plans et en bon état, car les doublages collés se fixent directement sur le mur à isoler. Elle est par ailleurs moins performante que l’isolation sous ossature. Il faut de ce fait opter pour une épaisseur de doublage d’au moins 10 cm afin d’obtenir une réduction considérable des nuisances sonores. L’isolation avec une peinture anti-bruit Certaines peintures, dites anti-bruit ou insonorisant ou encore acoustique, permettent de limiter la propagation des ondes sonores. Elles sont moins performantes que les autres méthodes d’isolation, mais peuvent être utilisés au cas où le bruit à camoufler est faible. Elles sont constituées de microbilles d’air qui leur permettent de retenir le son. Ces peintures sont disponibles en version primaire ou en version couche de finition. Elles s’appliquent exactement de la même façon que les peintures classiques. Cependant leur action n’a presque aucun effet sur les grands bruits. Cette méthode a tout de même l’avantage d’être facile à mettre en œuvre et son prix est très abordable. De plus, son utilisation n’entraîne pas de perte de l’espace habitable. Le kit acoustique mural Le kit acoustique mural est une solution simple et rapide pour l’insonorisation d’un mur mitoyen. Il s’agit d’un kit de doublage acoustique tout-en-un déjà prêt à l’emploi. Il n’est pas nécessaire d’être un bon bricoleur pour l’utiliser. Il suffit de suivre le mode d’emploi qui l’accompagne. Ce kit d’isolation possède généralement à lui seul tous les outils et matériaux nécessaires à l’isolation des murs mitoyens. Dans sa composition, on retrouve les supports en bois, la mousse de remplissage isolante, l’adhésif, la spatule, le bac pour mélange, l’éponge et le niveau à bulles. Bien que ses performances isolantes soient assez appréciables, le kit acoustique, tout comme l’isolation par doublage sur ossature, fait perdre quelques centimètres de surface habitable. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Quel isolant choisir pour l’insonorisation d’un mur mitoyen ? Source : Canva Sur le marché, il existe plusieurs options d’isolants pour insonoriser un mur mitoyen. Que ce soit l’isolant minéral, l’isolant naturel ou bien organique, vous devez faire votre choix en fonction de la méthode d’isolation choisie et de la capacité d’insonorisation de l’isolant. Cette dernière est souvent indiquée grâce à l’indice d’affaiblissement acoustique (Rw) par décibel (dB). Il est recommandé d’utiliser un indice de 50 Rw par dB pour les bruits aériens et 55 par dB pour les bruits solidiens. Dans vos critères de choix, prenez également en considération la capacité de correction acoustique de l’isolant. Elle est comprise entre 0 et 1. Plus le niveau est proche de 1 plus l’isolant est performant. Si vous optez pour un doublage sur ossature, il faut privilégier un isolant poreux qui laisse passer l’air tout en maintenant une certaine résistance afin d’atténuer les ondes sonores. En revanche si vous privilégiez un doublage collé, il doit être plutôt souple et non rigide (ex: laine de verre, polystyrène élastifié). Enfin, d’autres critères qui peuvent influencer le choix de l’isolant sont le prix et son caractère écoresponsable ou non. Les laines minérales La laine de verre et la laine de roche sont sollicitées pour l’isolation des murs mitoyens et ceci grâce à leur excellente capacité d’isolation phonique et même thermique. Elles sont ininflammables et peuvent être utilisées pour insonoriser les murs en doublage sur ossature et en doublage collé. En plus d’être simple à installer, elles possèdent un excellent rapport qualité prix. Leur seul inconvénient est qu’elles peuvent être irritantes. Les isolants biosourcés Ce sont des isolants d’origines animales ou végétales. Ils sont écologiques et possèdent les mêmes propriétés isolantes que les laines minérales. Leur prix est néanmoins plus onéreux et ils ne résistent pas au feu. Parmi les isolants biosourcés les plus courants, nous avons : la ouate de cellulose appréciée pour sa grande longévité, le liège expansé connu pour ses propriétés thermiques et acoustiques, la laine de chanvre, les fibres de bois et la laine de mouton. Les isolants synthétiques La mousse polyuréthane et le polystyrène élastifié (PSEE) sont les principaux isolants de la famille des synthétiques. La mousse présente une bonne performance phonique et des propriétés thermiques appréciables. Bien que son prix soit très élevé, elle est très utilisée dans les contre cloisons, car elle peut être recouverte par la plaque de plâtre. Plus souple que le classique, le polystyrène élastifié convient aux panneaux utilisés pour le doublage collé. Son prix élevé peut être un obstacle à son utilisation. Il faut faire attention à ne pas utiliser le polystyrène classique puisqu’il est friable et a tendance à dégager l’isolation d’un mur. Quelles sont les erreurs à éviter au moment d'isoler un mur mitoyen ? Afin d’assurer l’efficacité à long terme de votre dispositif d’isolation, voici quelques erreurs à éviter : Veillez à bien repartir l’isolant de façon à assurer une bonne isolation à la fois phonique et thermique Assurez-vous de toujours garder une cavité, c’est elle qui permet de retenir une bonne partie du bruit. Vous devez donc faire en sorte qu’il y ait le moins de contact possible entre les deux parties de la cloison. Quel prix prévoir pour l’isolation d’un mur mitoyen ? Source : Canva Le coût total de l’insonorisation d’un mur existant dépend du choix de l’isolant, et de la technique d’isolation employée. Bien entendu, si vous décidez de faire appel à un artisan il va falloir inclure des frais de main d’œuvre. Il faut tout de même savoir qu’une barre résiliente de 12 pi coûte à peu près 5 $. Il faut compter au moins 15$ pour un gypse de 5/8 de catégorie X de 4 pi x 8 pi. Le plâtre et l’outillage quant à eux coûtent environ 50$.

Le calcul de l’isolation d’un mur permet d’apprécier les qualités d’isolation thermique des murs de n’importe quelle construction, qu’il s’agisse d’un condo ou d’une maison résidentielle. Si vous songez à construire une maison ou à refaire l’isolation chez vous, nul doute que vous avez entendu parler du coefficient thermique de résistivité: la valeur R. Mais savez-vous si sur les plans mis à votre disposition, ou dans vos lectures, vous avez lu la valeur R totale, ou la valeur R effective ? Car l’une est bien plus précise que l’autre. Apprenez à les différencier et à calculer le coefficient thermique de résistivité de vos murs. Calcul pour l'isolation d'un mur: les valeurs R totale et R effective Source : Canva Deux méthodes de calcul co-existent, qui n’ont pas du tout le même résultat : La valeur R totale, La valeur R effective. La valeur R Totale La valeur R totale se base sur une méthode de calcul suivie par le code de construction du Québec. Elle a pour but de déterminer le coefficient de résistance thermique d’un mur là où celui-ci possède l’isolation la plus grande. Sa formule ressemble à celle permettant de calculer la valeur R effective. Toutefois, elle fait non seulement l’économie des ponts thermiques, mais également des trajectoires de circulation de la chaleur. Elle est donc bien moins précise, mais aussi bien plus facile à calculer. Par conséquent, si des plans vous sont remis indiquant simplement une valeur R, demandez à l’entrepreneur s’il s’agit d’un coefficient thermique total ou effectif. Législation de la RBQ concernant l’isolation d’un mur Source : Canva Le code de construction du Québec impose le calcul de la résistance thermique totale. Pourquoi ? Parce qu’elle est plus facile à calculer. Vous pourrez le constater par la suite, lorsque nous allons nous intéresser au calcul du pont thermique. La partie 11 du Code de construction du Québec, intitulée “Efficacité énergétique” continue donc d’imposer dans son chapitre I, le respect de valeurs de résistance thermique totale. Celles-ci évoluent en fonction des municipalités et du nombre de degrés-jours de chauffage qu’y impose le climat. Toutefois, le législateur québécois a bien compris que la résistance thermique totale n’était pas le meilleur coefficient pour apprécier l’isolation du mur d’une construction. C’est pourquoi il a également prévu que des “valeurs de couverture des ponts thermiques” doivent également être indiquées sur les plans des bâtiments. Leur but est de pondérer l’évaluation faite sur la partie de mur la mieux isolée, mais elle ne s’impose que pour certains types de murs bien précis : Les murs hors-sol, Les murs de sous-sol, Les planchers sol en porte-à-faux (uniquement au-dessus d’une pièce non chauffée). Cette législation va à contre-courant du reste du pays, puisque toutes les provinces canadiennes ont aujourd’hui adopté le coefficient de résistance thermique effectif. Son calcul est d’ailleurs rendu plus facile par les tableaux du RNCan. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! La valeur R effective Source : Canva La valeur R effective, qui se base sur la méthode des plans thermiques, est celle suivie par le code national du bâtiment, à la lumière de la norme 2009 ASHRAE Handbook - Fundamentals. Elle vise à connaître la résistance thermique d’un mur en prenant en compte les ponts thermiques et les trajectoires de circulation de la chaleur. Elle est donc plus précise que la valeur R totale. En effet, dans l’exemple d’un mur à colombage, les colombages, la lisse et la sablière ne sont pas pris en compte dans le calcul du R total, alors qu’ils représentent jusqu’à 25% de la surface du mur. C’est énorme. La méthode de calcul La résistance thermique effective totale correspond à l’addition de 3 valeurs : La somme des résistances des couches continues extérieures au composant ossature-cavité, Le coefficient R effectif du composant ossature-cavité, La somme des résistances des couches continues situées dans le composant ossature-cavité. Des calculateurs existent sur internet. Ils vous permettent de calculer facilement le coefficient d’isolation d’un mur en bois ou de tout autre type de mur. Toutefois, comme le rappelle Valentin Lamoulie de DuraClim, “bien que les calculateurs d’isolation sur Internet soient fiables, [avec la visite d’un inspecteur, NDLR], le calcul d’isolation sera plus précis.” Pour cela, il faut également savoir calculer le coefficient d’un pont thermique mais sa formule est assez complexe. Tableaux de calcul de résistance thermique effective pour différents types de murs Source : Canva Des tableaux sont disponibles sur le site du RNCan (Ressources naturelles Canada), qui prennent en compte la pondération des ponts thermiques, et indiquent : Le coefficient R de l’élément ossature-cavité, Le coefficient R des couches continues. Pourquoi ? Parce que votre manière d’agencer les matériaux est importante, et influe sur le calcul du pont thermique dont la formule est complexe Qu’est-ce qu’un élément ossature-cavité ? Il s’agit du type d’ossature utilisé dans une construction (ex. : mur en bois avec essences épinette-pin-sapin, etc.), et du matériau isolant qui se situe dans la cavité. Le mariage de ces deux éléments est appelé “élément ossature-cavité”. Les points qui entrent en ligne de compte dans le calcul de son R effectif sont : Son type (type d’ensemble et type d’ossature), Ses dimensions, Son entraxe par rapport aux montants. Que sont les couches continues ? Ce sont les matériaux qui recouvrent l’élément ossature-cavité. Il peut tout autant s’agir d’un revêtement que de panneaux, comme des panneaux de gypse, de la fibre de roche, de la fibre de verre, etc. Vous l’avez compris, il est possible d’augmenter la Valeur R d’un mur grâce à l’isolant qui y est appliqué ou fixé. Valentin Lamoulie de DuraClim explique notamment que : “Pour augmenter la Valeur R d’un mur, une première couche de polyuréthane est appliquée suivie d’une couche de laine.” Pourquoi du polyuréthane ? Parce que “pour le mur du sous-sol, le meilleur isolant est du polyuréthane”. On ne peut pas le démentir, c’est mathématique.

Rempart contre le froid et gardien de la quiétude d’une habitation, l’isolation du plafond — de la cave au grenier — est garante du confort des occupants. Pour jouer efficacement son rôle, l’isolation doit toutefois être réalisée dans les règles de l’art. Sur quel produit miser? Quelle épaisseur appliquer? S’il y a une chose qu’on ne veut pas avoir à recommencer afin de corriger une déficience, c’est bien l’isolation. Parce que cela engendre des coûts importants, mais surtout parce que, dans bien des cas, une fois le travail terminé, on n'y a plus accès. Naturels, synthétiques ou minéraux, en vrac, en rouleau, en plaque, dalles ou panneaux… Lorsque l’on procède à la fois à une isolation thermique et une isolation phonique, il faut bien choisir ses matériaux. La réussite dépendra lsouvent des spécificités de l’emplacement. On vous explique. Isolation de plafond : des panneaux isolants pour plafond standard, plafond suspendu et faux plafond Source: Canva Le type de plafond influencera en grande partie le choix de l’isolant selon l’espace disponible ou la mise en œuvre qui peut être réalisée. Ainsi, isoler le plafond dans un espace de vie requiert de soigner la finition puisque l’aspect esthétique y est important. Ici, l’exercice impliquera à la fois de conserver la chaleur grâce à une isolation thermique et de réduire les bruits extérieurs en profitant d’une isolation acoustique. Les matériaux privilégiés sont les isolants en panneaux. Minces et rigides, ils sont faciles et rapides à installer, et conviennent tant aux plafonds standards qu’aux plafonds tendus. Ces isolants minces et polyvalents permettent généralement de réaliser à la fois une isolation thermique et une isolation acoustique du bâtiment. D'autres matériaux peuvent toutefois être utilisés selon les spécificités des plafonds. C’est le cas avec la technique du plafond suspendu ou faux plafond. L'isolant est alors inséré à l'intérieur du vide créé entre le plafond existant et le faux plafond réalisé avec du placoplâtre, des lambris en PVC ou en bois... On peut également ajouter des luminaires encastrés. Comme l’espace sous plafond est diminué, cette technique sera réservée aux pièces bénéficiant de plafonds d’une hauteur supérieure à la norme. TRUC DE PRO : La technique de pose est importante et la façon de procéder variera selon le produit, sa forme et son poids. Outre le choix de l’isolant, une pose réalisée adéquatement assurera la qualité et l'efficacité de l’isolation. Quelle épaisseur d’isolation pour le plafond d'un sous-sol et d'un garage? Source: Canva L’épaisseur recommandée pour un isolant sera déterminée par sa conductivité thermique. Pour obtenir une isolation performante, on doit également tenir compte de la zone à isoler, de la surface habitable offerte et des besoins de la pièce (isolation thermique et/ou isolation phonique). Ainsi, s’il est possible d’isoler un garage, un vide sanitaire, un sous-sol ou un rez-de-jardin, les produits utilisés et les techniques de mise en œuvre ne seront pas nécessairement les mêmes. On déterminera également, dans chaque cas, si on souhaite isoler pour limiter les déperditions thermiques, pour insonoriser, ou les deux. Pour le sous-sol et le garage, l'inconvénient est que la pièce est susceptible de se refroidir très facilement par temps froid. On recommande donc de bien ventiler et d’isoler adéquatement la pièce afin de limiter le taux d’humidité. Le plafond du sous-sol est habituellement simple à isoler. Souvent accessible, on y retrouve également l’espace nécessaire une plaque d'isolation thermique. On évitera si possible la laine de roche dans ces pièces. Le polystyrène extrudé est une bonne option, car il résiste bien à l’humidité. Dans un garage, il est également parfois possible d'utiliser du polyuréthane dans les cavités du plafond. Si le garage est situé sous la maison, on peut aussi l'isoler en sous-face en privilégiant une épaisseur de 90 à 120 mm de polystyrène, ou de 70 à 100 mm de polyuréthane. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Quel est le meilleur isolant acoustique et phonique pour le plafond d'une maison ? Source: Canva Bruits de pas, frottement des chaises, objets déposés sur le sol, entretien et appareils ménagers… il n’existe aucune réglementation quant au nombre de décibels raisonnables dans une habitation. La meilleure solution d’insonoriser une pièce demeure de traiter le bruit à la source, c'est-à-dire d’isoler la pièce d’où provient le bruit. On peut par exemple ajouter une sous couche résiliente sous un parquet flottant. Ce n’est toutefois pas toujours possible ou même suffisant. Il existe différentes solutions d'isolation phonique pour un plafond : Les laines minérales; Les laines végétales; Les plaques de plâtre à isolation acoustique renforcée. Pour déterminer le meilleur isolant acoustique pour la pièce, on doit prendre en compte deux facteurs : la nature des bruits (voix, pas, impacts au sol) et le matériau qui compose le plafond. L’installation d’un faux plafond suspendu sur ossature métallique (aussi appellé plafond longue portée) est une excellente option pour limiter les vibrations et générer un espace pour recevoir l’isolant acoustique fibreux. On limite les vibrations (et donc les bruits d’impacts) avec la pose d’ossatures longue portée, fixées mur à mur. Ces dernières permettent de désolidariser le faux plafond du plancher situé au-dessus. L'isolant sera disposé sur les ossatures longue portée et les plaques vissées sur l'ossature. TRUC DE PRO : Pour un confort acoustique optimal, isolez également les murs. Ne vous contentez pas que d'isoler le plafond! Comment isoler un plafond cathédrale de l’intérieur? Source: Canva Populaire à compter des années 1960, le plafond cathédrale a laissé un grand nombre d'habitations avec des toits mal isolés, peu étanches et mal ventilés. Les problèmes sont difficiles à ignorer : des coûts de chauffage astronomiques, condensation de surface sur le plafond, formation de barrages de glace au bas du toit, toitures qui ne durent pas, pourriture partielle du pontage de bois ou de la structure... La solution : isoler de l'intérieur de façon à augmenter l’épaisseur de la toiture pour permettre une ventilation minimale qui préviendra la formation de condensation. L’option est à considérer si la toiture est relativement récente et que la ventilation est adéquate. On remplacera ainsi l’isolant existant par un nouveau, en s'assurant de conserver un espace d’environ trois pouces entre l'isolant et le contreplaqué du toit. On posera ensuite des panneaux de polystyrène sous les chevrons de façon à couper les ponts thermiques et à créer une barrière étanche pour empêcher les fuites d'air. En combinant quatre pouces d'isolant en matelas à quatre pouces de polystyrène, on réalise une isolation similaire à celle que l’on retrouve dans une maison neuve. TRUC DE PRO : Pour empêcher la condensation sous le toit, il faut non seulement bien ventiler, mais également réduire le transfert d'humidité de la maison vers le toit en installant un bon pare-vapeur entre le placoplâtre et l'isolant. Scellez les joints du pare-vapeur à l'aide de ruban adhésif approprié et appliquez de l'uréthane au-dessus des cloisons et autour des percées mécaniques (évents de plomberie ou autre).

L’isolation des portes, des murs, des combles et des fondations, tout comme le calfeutrage des fenêtres, ne sont pas les seuls facteurs qui influencent la performance écoénergétique d’une maison. Trop souvent négligée, la porte de garage laisse filer l’air chaud, avec une partie de vos économies. S'il n’est pas obligatoire de chauffer son garage, avoir une porte bien isolée comporte des avantages non négligeables. Si vous avez commencé à vous renseigner sur le sujet, on vous a probablement chaudement recommandé les portes de garage à doubles parois. Toutefois, avant de songer à remplacer votre porte de garage, prenez le temps de lire cet article. On vous explique comment améliorer l’isolation de votre porte de garage, facilement, rapidement et à peu de frais! Quelle isolation faut-il appliquer sur une porte de garage ? Source : Canva On choisit généralement d’isoler la porte de garage pour les raisons suivantes : elle est trop mince; le matériau qui la compose est conducteur; elle n’est pas étanche (on remarque souvent un espace entre la porte et le sol). Lorsqu’il est question d’une porte de garage, on optera généralement pour une isolation thermique avec un facteur R-4 à R-18. La performance de l’isolant choisi peut toutefois être contrecarrée par la présence de ponts thermiques, de même que par un manque d’étanchéité. Vous avez décidé d’améliorer l’isolation de votre porte de garage au lieu de la remplacer? Sachez qu’il est pratiquement toujours possible de le faire. Pour être efficace, les matériaux isolants doivent toutefois être adaptés à votre porte de garage. Le choix variera en fonction du climat de la région; de l’efficacité énergétique recherchée; du type de panneaux et des matériaux qui les composent; de l’épaisseur de la porte; et parfois même du mécanisme d’ouverture. Quel est le meilleur isolant pour la porte de garage? Une question, apparemment toute simple, mais dont la réponse est néanmoins complexe. Il existe différents types d’isolants, mais les deux principaux sont le polyuréthane et le polystyrène. On les utilise régulièrement pour isoler des portes de garage en métal ou en PVC. De façon générale, ils offrent une bonne résistance thermique. Le polystyrène Le polystyrène – que l’on appelle également styrofoam – se présente sous forme de panneaux rigides. Une faible épaisseur procure une valeur isolante élevée. Il est également étonnament léger, ce qui fait que son ajout n’a pas de réel impact sur le mécanisme d’ouverture de la porte. Moins dispendieux que le polyuréthane, il est cependant moins performant (R-6.6 à R 10 en comparaison à R-12 à R-16). Le polyuréthane Le polyuréthane est un composé de produits chimiques qui, une fois mélangés, prennent de l’expansion de façon à occuper tout l’espace. Pour une même épaisseur, le polyuréthane sera deux fois plus performant que le polystyrène. Comme le mentionne Valentin Lamoulie, de l’entreprise DuraClim, cet isolant est également résistant à l’humidité. Cela en fait donc un produit de choix pour isoler la porte du garage, encore faut-il l’appliquer en quantité suffisante. « On ira selon l’épaisseur de la porte de garage avec du polyuréthane [dépend des normes, NDLR] mais généralement, il est conseillé d’avoir un minimum de 2 pouces d’isolation. » Valentin Lamoulie L'isolation selon les types de porte Porte de garage basculante Ce type de porte de garage est constituée d’un unique panneau qui bascule sur un rail grâce à un système de contrepoids. Une fois ouverte, la porte est parallèle au plafond du garage. En raison du mécanisme d’ouverture, il est recommandé d’employer un isolant à la fois léger et mince offrant une performance thermique optimale. Autrement, on pourrait éprouver des difficultés à l’ouverture et à la fermeture, puisque la porte sera trop lourde à soulever, manuellement ou mécaniquement. Porte de garage sectionnelle Généralement motorisée, la porte de garage sectionnelle est constituée de plusieurs panneaux articulés qui s’ouvrent et se referment en suivant des rails. Plus moderne et mieux isolée, elle ne déborde pas à l’extérieur comme le font d’autres modèles plus anciens. Celle à double paroi contribue d’ailleurs à réduire considérablement les pertes énergétiques. Lorsque la porte est ouverte, les panneaux viennent se loger sous le plafond. Afin de ne pas gêner l’articulation des panneaux, on privilégiera un isolant mince. Porte de garage en bois Le bois est un matériau isolant. Cela ne veut pas dire pour autant que la porte de garage en bois ne doit pas être isolée. L’isolation naturelle ne suffit pas, notamment si le garage est chauffé. Dans le cas d’une porte en bois, l’isolant rigide est une bonne option. Il doit être taillé de façon à s’ajuster avec précision dans les renforcements des cadres de la porte. On optera idéalement pour deux couches de panneaux de mousse. Lorsque la porte ne comporte pas de panneau, on peut coller, directement sur la porte, un isolant rigide ou un produit réfléchissant. Dans certains cas, les ensembles d’isolation vendus en quincaillerie peuvent être une option à considérer. Dans d’autres cas, un calfeutrage réalisé dans les règles de l’art s’avérera suffisant. Des joints d’étanchéité doivent d’abord être posés au pourtour de la porte, puis on installera un seuil de porte. Il s’agit là de solutions peu coûteuses qui peuvent faire une différence. Porte de garage en acier Dans le cas d’une porte en acier, on optera pour un isolant flexible inséré dans les cadres. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Comment installer un coupe-froid ? Source : Canva L’isolation de la porte ne suffira pas à empêcher le froid de pénétrer dans le garage. Il faut également penser à l’encadrement. Le rôle du coupe-froid consiste à assurer l’étanchéité de la porte. D’ailleurs, si l’eau, les insectes et la saleté pénètrent lorsque la porte est fermée, c’est signe qu’il est temps de changer les coupe-froid. Les types de coupe-froid efficaces On choisira un produit spécifiquement conçu pour les portes de garage qui n’entravera pas le mécanisme d’ouverture et de fermeture. Voici les critères à considérer dans le choix d’un coupe-froid de qualité : Le coupe-froid inférieur doit être souple et pourvu de nervures ou d’ailettes multiples afin d’assurer l’étanchéité de la porte au niveau du seuil en béton. Les coupe-froid latéraux et supérieurs devraient idéalement être munis de deux ou trois lamelles souples permettant de bien sceller le pourtour de la porte. Lorsque nécessaire, le coupe-froid inséré entre les panneaux de la porte devrait être en PVC. Il servira à la fois de coupe-bise et de bris thermique. Conseils d'installation Commencez par le haut de la porte. Fixez le coupe-froid de l’arrêt de porte au montant supérieur. Montez les butées latérales de la même façon. Appuyez ensuite sur la porte pour simuler la pression qu’elle risque de subir en cas de vent violent. Réajustez l’arrêt de porte de sorte qu’il soit étanche, peu importe les conditions météorologiques. S’il y a trop de jeu, ajustez le butoir de porte. Si vous pouvez voir la lumière à travers le coupe-froid du butoir de porte, il serait préférable de remplacer vos charnières par des versions à ressort qui gardent la porte appuyée en tout temps contre le coupe-froid. TRUC DE PRO : Pour faciliter l’installation du coupe-froid, appliquez du détergent à vaisselle dans les fentes le long du rail inférieur. Insérez ensuite le coupe-froid, puis coupez l’excédent. Utilisez une pince pour le sertir aux extrémités du rail afin qu’il soit bien maintenu en place. Nos meilleures astuces pour isoler le bas d'une porte de garage La durée de vie du coupe-froid au bas de la porte de garage est limitée du fait qu’il se fait comprimer chaque fois que la porte s’abaisse. S’il n'est pas hermétique, l'humidité peut pénétrer et entraîner la formation de condensation. En hiver, si de la glace se forme, le caoutchouc sera arraché lors de l’ouverture. La question de l’étanchéité est donc primordiale. Voici les points à ne pas négliger lorsque vous isolez le bas de la porte du garage. Optez pour un seuil de porte adapté, en acier ou en caoutchouc, qui bloque efficacement le froid et le vent, et protège des intempéries. Pour vous assurer que le nouveau coupe-froid sera de bonne dimension, retirez l’ancien et apportez-le à la quincaillerie (en tout ou en partie) afin d’être en mesure de comparer les produits. Mesurez la largeur du panneau de la porte de façon à vous assurer d’acheter une bande assez longue pour procéder à son remplacement. Pour retirer l’ancien coupe-froid sans l’endommager, enlevez complètement la moulure métallique qui maintient le caoutchouc en place. (Les vis de fixation se trouvent généralement aux extrémités, sur le rebord intérieur.) Lors de l’installation de la nouvelle bande, insérez d’abord les rebords en T dans les rainures de la moulure métallique, puis faites glisser lentement la bande de caoutchouc dans l’armature du seuil. La moulure du coupe-froid est souvent ajustée, ce qui complique l’installation. Utilisez une pièce de bois et un maillet de caoutchouc. Tapotez doucement jusqu’à que qu’elle soit en place. On aime : les produits Climaloc qui s’adaptent aux portes de garage standard et sont dotés d’un abrasif naturel pour arrêter les insectes. Les avantages d’une porte de garage bien isolée Source : Canva Une porte de garage bien isolée contribue à réduire les frais de climatisation et de chauffage de la maison. La température de même que le taux d’humidité seront plus faciles à réguler. En fait, non seulement cela rend l’usage du garage plus agréable pour ceux qui veulent y travailler, mais cela augmente du coup le confort de la maison. Que vous chauffiez ou non votre garage, les écarts de température y seront beaucoup moins importants. Nul doute que cela facilitera le démarrage de la voiture par temps très froid, et vous fera économiser sur l’entretien du moteur. Avec une porte de garage bien isolée, les bruits seront également moins perceptibles dans la maison: ceux du garage, comme ceux provenant de l’extérieur. Enfin, comme le garage compte pour un pourcentage notable de la superficie de la maison, l’amélioration de son isolation aura un impact sur la valeur de revente du bâtiment. Sachez également que l’isolation thermique de la porte est d’autant plus importante lorsque les murs du garage sont bien isolés, puisqu’une déficience à ce niveau peut présenter un risque de moisissures. Isoler sa porte de garage: un investissement rentable Si on calcule qu’il est possible de réaliser soi-même le travail – installation de l’isolant et des coupe-froid - en quatre heures et pour moins de 400 $, il s’agit décidément d’un investissement rentable. Il ne s’agit pas d’une tâche très compliquée, mais vous pouvez évidemment faire appel à un professionnel qui pourra vous conseiller sur le choix des matériaux.

Une humidité excessive dans votre garage peut nuire à votre santé et dégrader vos biens. Heureusement, il existe des moyens simples et efficaces pour y remédier. Nous vous expliquons comment bannir l'humidité nuisible et préserver un environnement sain. Ne laissez plus l'humidité gâcher votre espace de stockage ! Garage et problèmes d'humidité Source : Canva L'humidité et la condensation sont très fréquentes dans les garages. Et comme mentionné en introduction, les effets peuvent être nocifs. Pourquoi le problème s'est installé et comment repérer les signes ? On vous apporte des réponses qui vous aideront à éviter de nombreux désagréments. Quel est le taux d’humidité idéal dans un garage ? Le taux d’humidité dans votre garage ne doit pas être supérieur à 45 ou 50 %. Autrement, cela est dangereux, non seulement pour vos outils qui peuvent roulller ou se détériorer, mais aussi pour votre santé en cas de présence de moisissure. L'utilisation d'un hygromètre peut vous aider à contrôler le taux d’humidité et vous assurer de le maintenir à une limite qui convenable. Les signes et causes d'une humidité excessive dans votre garage Les causes et les sources du problème sont variables. Voici ce qu'il faut savoir : Signes d'humidité Si vous observez les signes ci-dessous, le doute n'est plus permis, il s’agit bel et bien d'un problème d'humidité excessive: condensation ; apparition d’auréoles ; odeurs désagréables ; décollement du revêtement des murs, du plafond ou de la porte de garage ; dépôts blanchâtres sur les murs. Sources du problème Avant d’aborder la question de comment faire pour éradiquer l’humidité dans le garage, il est important de savoir identifier les causes possibles. En effet, plusieurs sources peuvent être à l’origine d'un tel problème, vous pouvez noter entre autres : L’infiltration d’eau au niveau du sol et des murs de garage ; La condensation, provoquée par les températures extérieures (particulièrement pendant les saisons de pluie et de la période hivernale) ; Une mauvaise isolation des murs et de la porte de votre garage ; Une voiture mouillée ou couverte de neige dans le garage ; L’obstruction du tuyau de d’évacuation de votre sécheuse présente dans le garage ; Un plancher du garage scellé par une peinture d’époxy ; L’entreposage du bois de chauffage mouillé dans votre garage. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Comment faire pour enlever l’humidité dans un garage ? Source : Canva Maintenant que vous avez identifié l’origine de la présence d'humidité dans votre garage, il est temps de faire la disparaître. Et pour cela nous proposons quelques solutions qui vont vous aider à coup sûr ! La ventilation du garage Dans un premier temps, nous vous encourageons à procéder à la ventilation de votre garage. En effet, cette pièce est très souvent fermée. Plus vous la ventilrez, moins vous aurez de problème d’humidité. Voici des solutions pour ventiler votre garage naturellement ou à l'aide d'appareils de ventilation: Procéder à l’installation de grilles d'aération pour favoriser l’entrée d’air sain dans votre garage et la sortie de l’air humide qui pourrait s’y trouver; Opter pour des portes de garage avec système de ventilation intégré; Utiliser un ventilateur ou même des capteurs climatiques qui permettront d'ouvrir un panneau de porte de garage automatiquement. L’isolation de votre garage En dehors du système de ventilation, nous vous suggérons également de revoir l'isolation de votre garage. 4 étapes sont importantes : L’isolation du sol du garage (grâce à un isolant très résistant comme la solution en polystyrène extrudé spécifique) L’isolation des murs du garage (Vous pouvez isoler les murs intérieurs et extérieurs mais nous vous conseillons surtout de le faire avec les murs extérieurs qui sont beaucoup plus exposés. L’isolation du plafond du garage (Pour bien isoler le plafond de votre garage, vous pouvez le faire à l’aide des plaques polystyrène, des plaques de liège ou encore de la laine de verre.) L’isolation de la porte de garage (Il est très important de tenir compte de la porte de garage pour une bonne isolation. Vous pouvez soit opter pour un remplacement de la porte de garage que vous avez, soit utiliser un kit d’isolation pour porte de garage.) En plus de ces éléments suscités, nous vous conseillons d'installer un pare- vapeur. L’installation de celui-ci ou d’un isolant avec pare-vapeur intégré permettra de diminuer considérablement l’humidité dans le garage. Une autre option pour régler les problème d’humidité : le déshumidificateur Source : Canva Une autre solution très appropriée pour éliminer l'humidité votre garage c’est l’utilisation d’un déshumidificateur. Il existe 2 types de déshumidificateurs : Les déshumidificateurs à condensation extraient l'humidité de l'air en la condensant sous forme d'eau liquide. Les déshumidificateurs à absorption ou sécheur d’air utilisent un matériau absorbant pour éliminer l'humidité de l'air ambiant, sans avoir besoin de compresseur. Mais attention, le choix d’un déshumidificateur pour votre garage ne doit pas se faire de manière hasardeuse. Chaque déshumidificateur a ses propres caractéristiques et sert pour déshumidifier un environnement précis. Ainsi, avant d’acheter votre déshumidificateur pour régler le taux d’humidité de votre garage, prenez en compte les éléments ci-après : La taille et le volume du garage à traiter ; L’hygrométrie du garage ; La température de la pièce ; Le volume sonore de la pièce ; La présence d'une fonction hygrostat ; La capacité du réservoir et drainage permanent etc… Au Canada, avec un prix variant entre 200 $ et 500 $, vous pouvez vous munir d’un déshumidificateur.