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Histoire des bâtiments : l'évolution des toitures

Par Karine Dutemple

Modifié le 7 novembre 2023

Si avoir un toit au-dessus de la tête est certainement une préoccupation qui ne date pas d’hier, encore faut-il souligner l’évolution de ce dernier et de son apparence au fil du temps. Que l’on songe à sa forme, à sa longueur, à ses ornements ou bien au nombre de ses côtés, les variantes concernant les toitures sont nombreuses. 

Traduisant les tendances esthétiques de l’époque, on y voit également le besoin de s’adapter à des soucis d’ordre pratique dont celui de disposer d’une plus grande superficie habitable ou d’éviter les dommages engendrés par les conditions climatiques.

L'évolution des toitures canadiennes: d'hier à aujourd'hui

Les débuts de la colonisation et le choix d'un matériau durable

Si les premiers colons arrivés au pays furent manifestement surpris de la rigueur du climat, l’abondance de neige en hiver fut également source d’étonnement. Que faire pour avoir une toiture résistant à l’un et à l’autre? Alors que le chaume était fréquemment utilisé en Bretagne à cette même époque, le peu de paille disponible en sol canadien rendait difficile l’utilisation de ce même matériau. D’ailleurs, la résistance plutôt modeste de celui-ci face aux intempéries en faisait également un revêtement peu apte à supporter les conditions climatiques. 

De plus, le cycle gel/dégel avait tendance à faire pourrir la paille, plus souvent utilisée et réservée aux granges ou aux étables. Qu’en est-il alors des tuiles en ardoise? Ces dernières procuraient également une isolation de faible qualité face au froid et étaient incapables d’empêcher le glissement de la neige, qui en tombant, risquait de causer des blessures aux individus se trouvant à proximité de la façade.

Également, étant donné que le grenier était souvent utilisé comme chambre à coucher, cela renforçait l’importance de profiter d’un revêtement de toiture étanche. Par le fait même, la présence de fenêtres dans les combles était déjà une réalité à cette époque. En raison de l’impossibilité d’avoir recours aux revêtements de toiture utilisés de l’autre côté du continent, le bois est apparu comme étant la meilleure option. Qui plus est, ce matériau présent en grande quantité rendait possible son utilisation sur l’ensemble des maisons construites.

Concernant maintenant le type d’essence utilisé, on misait généralement sur la pruche ou sur le cèdre en raison de leur grande durabilité. Le produit brut était ensuite façonné à l’aide d’un maillet à lame de façon à en faire des bardeaux de plaines.

La maison canadienne : 1800-1900

lucarne dans le grenier

Figure de proue de nos campagnes, la maison canadienne possédait une toiture courbée vers l’avant. Bien que l’on appréciait certainement l’esthétisme de ce choix, celui-ci était plutôt motivé par un souci pratique : celui d’éviter que l’eau résultant de la pluie ou de la fonte des neiges ne tombe près de la maison et n’endommage la fondation. Voilà donc toute la pertinence d’opter pour un avant-toit prononcé dont l’angle était généralement de 45 degrés.

Que pouvons-nous dire d’autre au sujet de la toiture des maisons canadiennes? Comme il est possible de le remarquer par une simple observation, un bon nombre de celles-ci sont munies de lucarnes (à deux versants droits ou courbes). Ce détail architectural témoigne de l’utilisation des combles en tant qu’espace habitable, lequel était somme toute fort pratique en raison de la superficie habituellement plutôt modeste de ce type de maison.

Bien entendu, l’avant-toit prononcé procurait également un certain avantage par temps pluvieux en rendant possible l’accès à la galerie.

Quels étaient donc les matériaux utilisés? De la tôle conventionnelle, du bardeau de bois ou bien de la tôle artisanale à baguettes.

La maison de colonisation : 1880-1930/1930-1950

Alors que la maison canadienne demeure toujours très présente dans le paysage canadien, voilà qu’un nouveau type d’habitation fait son apparition : la maison de colonisation. La toiture de cette petite maison (environ 20 x 24 pieds) de forme plutôt traditionnelle se distingue du modèle précédent en raison de sa toiture qui dépasse à peine le rebord de la façade.

Comme pour le modèle précédent, les combles sont souvent habités. Le tout est une fois de plus motivé par la superficie réduite de l’habitation. À la base, la toiture était fabriquée à l’aide de bardeaux d’asphalte, par une tôle de profilé ou bien par une tôle à baguettes artisanale. Étant donné que les lucarnes étaient peu souvent intégrées aux toitures de ce type de maison, la lumière ne provenait que des fenêtres situées au niveau des pignons.

La maison cubique : 1900-1940

maison en briques

Qui n’a jamais rêvé d’habiter une de ces grandes maisons en briques rouges dont la galerie particulièrement longue donnait un air prestigieux à l’habitation? Ce genre de propriété auquel on réfère en tant que ''maison cubique'' fait son apparition au début du siècle au Québec. Pour la toute première fois, on voit apparaître une maison dont la toiture est parfois plate (elle peut également être à quatre versants).

Les combles de ce type d’habitation n’étaient pas toujours habitables et la présence de lucarnes était elle aussi variable. Qu’en est-il maintenant du type de revêtement de toiture utilisé ? Les options étaient multiples : bardeaux d’asphalte, tôle à la canadienne et tôle à baguettes.

La maison à mansarde : 1850-1920

C’est bien vers le milieu du 19e siècle que la maison à mansarde fait son apparition au Québec et ce, après s’être d’abord popularisé en France, en Angleterre et aux États-Unis. La maison à mansarde aborde un style unique en son genre, lequel est d’ailleurs manifeste lorsque l’on observe la forme singulière de la toiture. En effet, celle-ci se caractérise par la présence d’un toit brisé à deux ou bien quatre versants. Ce toit brisé est constitué d’un terrasson (partie supérieure dont la pente est douce) et d’un brisis (partie inférieure dont la pente est très raide).

La toiture est généralement recouverte de tôle à la canadienne, de tôle pincée ou de tôle à baguettes. Soulignons, au passage, qu’il n’est pas rare que les deux parties de la toiture ne soient pas constituées du même matériau de fabrication.

Ce toit procure beaucoup d’espace habitable à l’intérieur des combles. Voilà pourquoi on y trouve des lucarnes afin d’assurer l’entrée de lumière à l’intérieur. Ce choix d’architecture n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard, les familles de l’époque devenant beaucoup plus nombreuses.

Autre caractéristique importante : la présence d’un larmier débordant légèrement du rebord de la façade. Sa proéminence modeste ne permet que d’éloigner faiblement l’eau de pluie de la façade de la maison.

La maison à lucarne-pignon : 1865-1910

maison lucarne-pignon

Grandement populaire au sein de l’aristocratie anglaise au début du 19e siècle, la maison à lucarne-pignon se distingue des modèles présentés précédemment en raison de la présence d’un pignon en façade. Sa toiture à deux versants est traversée par une lucarne-pignon en son centre. Dans certains cas, la toiture peut en comporter deux ou trois sur le même versant.

Afin d’accommoder les familles ayant besoin de profiter d’une plus grande superficie, les combles y sont habitables. Le premier versant sert bien évidemment à supporter la galerie, laquelle s’étend sur toute la façade avant. Soulignons que la toiture est généralement pourvue de tôle pincée ou de tôle à baguettes.

Le cottage à deux versants droits : 1900-1930

Pour ce qui est maintenant du cottage à deux versants droits, il faut savoir que celui-ci est inspiré de l’architecture de nos voisins du sud. Comme son nom le suggère, la toiture de ce type d’habitation possède deux versants, dont le mur-pignon fait face à la rue. Les versants possèdent habituellement une inclinaison d’environ 45 degrés.

Bien que cela ne soit pas toujours le cas, on peut y retrouver des lucarnes sur l’un ou l’autre des versants et même parfois sur les deux. Une fois de plus, les combles de l’habitation sont habitables. Pour ce qui est du revêtement de toiture à proprement parler, il s’agit de bardeaux d’asphalte ou bien de tôle à profilé standard.

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