Podcast E04 - De policier à entrepreneur - partie 2

Découvrez d'autres aspects aspects de l'incroyable parcours de Mathieu de Demco Canada, avec ce nouvel épisode de notre podcast Entrepreneur.

[00:00:01.480] - Manef

Bonjour à toutes et à tous, c'est Manef de podcast entrepreneur. C'est la deuxième partie avec Mathieu de Demco Canada. La dernière fois, on s'est arrêté. Je pense qu'on parlait de la relation de confiance entre entrepreneur et client. Je veux directement, suite à ça, vous poser cette question: comment établir un environnement de confiance, mais en interne, au sein de l'entreprise directement ?

[00:00:34.160] - Mathieu

Je dirais que c'est en parlant avec mon mentor parce que moi, je n'avais jamais confiance. Je n'avais jamais confiance. Même si je devais avoir confiance, même si la personne en avant de moi me démontrait, peu importe sa fonction qui était plus compétente que moi, on dirait que j'avais de la misère à faire confiance. Mon mentor m'a appris à dire: Matt, médite un peu, relaxe. S'il y a pour arriver une bad look, si y pour arriver quelque chose, tu ne peux rien y faire. On dirait que des fois, en ne faisant pas confiance aux autres, je n'avais pas nécessairement confiance en moi-même. Il a fallu que je travaille ça parce que souvent, chez nous, on engage de la main d'œuvre compétente. Le processus d'embauche, peu importe la fonction, c'est assez rigoureux. On essaye du mieux qu'on peut de filtrer tout le monde pour avoir la crème de la crème pour offrir la crème. Des fois, j'arrivais chez nous ce soir, je me disais: Mathieu, parle-toi. Tu as engagé un top. Pourquoi je n'aurais pas confiance ? Y a-tu fait ci ? Y a-tu fait ça ? Y as-tu comme ça. Il faut arrêter parce que ça, ça prend de l'énergie.

Ça prend de l'énergie en tant qu'entrepreneur. En tant qu'entrepreneur, on est appelé à vivre beaucoup de stress, beaucoup d'enjeux, beaucoup de défis. C'est pour ça que juste de faire confiance, ça enlève un poids sur les épaules. Ça enlève un énorme poids. C'est pour ça que des fois, il y a des entreprises, ça ne va pas bien ou peu importe. Quand tu n'as pas confiance, c'est là que ça commence à être lourd sur le mental.

[00:01:55.980] - Manef

Oui, c'est délicat.

[00:01:56.880] - Mathieu

Exact.

[00:01:57.450] - Manef

Ça affecte sur l'environnement de travail, ça affecte sur les performances aussi.

[00:02:02.640] - Mathieu

Exactement.

[00:02:03.210] - Manef

La visualisation, ça alterne un peu la vision de la personne, ce n'est pas évident.

[00:02:08.120] - Mathieu

Exactement. Même pour le client aussi, c'est souvent quand on fait des travaux, le client voit que le supérieur immédiat, le boss qui est tout le temps là, puis qui regarde, des fois le client dit: Mon Dieu, est-ce que c'est normal ? L'équipe ne peut pas travailler par elle-même, ça n'envoie pas un bon message non plus.

[00:02:23.930] - Manef

Je pense qu'il faut travailler en externe et en interne. Le rapport client, le rapport aussi employé collègue, il faut vraiment que ça soit fluide un maximum. Il faut laisser aussi d'un côté, si on parle de confiance ou autre, il faut laisser le temps au temps, il faut laisser les personnes évoluer aussi de leur côté. Je ne sais pas s'il y a une certaine manière, pas manière, mais peut-être les laisser prouver.

[00:02:47.620] - Mathieu

Oui, expérimenter.

[00:02:49.270] - Manef

Expérimenter.

[00:02:50.010] - Mathieu

Qu'ils deviennent des experts.

[00:02:50.950] - Manef

Exactement. Parce que comme vous avez dit tantôt, c'est vraiment une philosophie d'apprendre de ses erreurs.

[00:02:56.420] - Mathieu

Oui.

[00:02:57.000] - Manef

Je pense que la plupart des personnes connaissent le fait d'apprendre de ses erreurs, mais l'application n'est pas comparable à juste en parler, parce que quand quelqu'un vit ce type de situation-là, il peut se faire submerger par de la déception, par de la colère, par de la tristesse, par autre. Donc, apprendre de ses erreurs implique aussi gérer ses émotions, on applique aussi voir step up, même si ça ne marche pas convenablement, trouver des solutions. Il y a beaucoup plus d'avantages que de désavantages, même si au moment, directement, ce n'est pas évident. Mais voilà, il faut vraiment, je l'adaptation est importante dans toutes les sphères.

[00:03:32.650] - Mathieu

Exactement.

[00:03:33.730] - Manef

Est-ce que vous avez une certaine manière de fidéliser vos employés ?

[00:03:36.490] - Mathieu

Absolument. Souvent, le meilleur moyen de fidéliser un employé, c'est le retour au client. Moi, souvent, on va faire des estimations chez les clients, on donne la soumission, six mois, quatre mois plus tard, peu importe, on recommunique avec eux pour voir où est-ce que vous en êtes. Est-ce que vous êtes encore intéressé ? Plus souvent qu'autrement, les gens disent: Non, on a trouvé quelqu'un... Mais des fois, des clients disent: Écoutez, Demko, vous êtes venu faire la soumission, j'ai bien aimé ça. Finalement, je n'ai pas fait les travaux, mais j'aurais peut-être ça à faire. Est-ce que c'est dans votre champ d'intérêt ? Des fois, c'est oui, des fois, c'est non. Donc, fidéliser parce que souvent, ce n'est pas comme... Je ne sais pas, je prends un McDo ou peu importe, tu as des cartes de fidélité, des jeux de monopolie. C'est sûr que nous, chez Demco, on ne fera pas un jeu de monopolie, puis les clients reviennent. Les travaux de construction, ils le font une fois, c'est fait, c'est terminé, mais de garder un contact avec le client, s'il y a d'autres travaux ou s'il aimait que ce soit juste l'estimateur qui s'est présenté, bien habillé, poli, maîtrise son sujet, savait de qu'est-ce qu'il parlait, le client va se dire: OK, j'ai pris une autre compagnie ou peu importe pour des raisons, mais j'ai bien aimé la personne de Demco qui est venue.

Regarde le site internet, ils font telles travaux aussi. Ça, je pourrais peut-être les référer ou les appeler pour que vous compreniez. Donc, de fidéliser, oui, c'est important. La manière qu'on le fait, c'est que le client, que vous soyez un client qui signe avec nous ou non, on ne vous lâche pas.

[00:04:57.860] - Manef

Le traitement sera toujours.

[00:04:59.110] - Mathieu

On essaie d'être là. On essaie d'être présent, les réseaux sociaux, tout ça. On essaye d'être présent parce que nous, qu'est-ce qu'on veut ? On ne veut pas nécessairement, oui, que le client se rende à nous, mais nous, on veut se rendre au client. Il ouvre son téléphone, Demco, ouvre Instagram, Demco, va sur Spotify, Demco. C'est ça qu'on veut. On veut être partout.

[00:05:19.460] - Manef

Comment vous gérez le côté marketing ?

[00:05:23.710] - Mathieu

Moi, c'est mon mentor qui m'a apporté ça, qui me disait: Mathieu, il faut qu'on soit partout. Moi, j'etais un petit peu plus de dire: Le référencement est naturel. Moi, étant donné que je viens du Saguenay, moi, je crois bien au bouche-à-oreille, parce que dans mon coin, tout le monde se connaît, tout le monde se réfère. Si tu as le malheur de marcher, croche un peu, tout le monde le sait, puis c'est game over, c'est terminé. Tandis qu'ici, beaucoup plus de compétition, le marché n'est pas pareil. Mon mentor a dit: Mathieu, il ne faut vraiment pas mettre de l'argent sur le marketing, il faut investir dans le marketing. Le premier exemple concret que j'ai vu, c'est le lettrage des camions. Mon point de vue, mon mentor, je vais dire partenaire, m'a bien dit: Mathieu, on fait lettrer les camions. Je dis: Lettrer les camions ? Ok. Il m'arrive avec un plan de lettrage, un lettrage complet de A à Z. Le camion, on ne voit plus sa couleur d'origine. Il dit: C'est ça, Mathieu, ça coûte tel prix. Je dis: C'est bien trop cher, on ne peut pas faire ça, tout ça.

Il dit: Mathieu, où est-ce qu'on veut s'en aller ? C'est ça que ça prend. Il faut que les gens, quand on roule, se détournent puis qu'ils nous regardent. Moi, j'ai dit: On est toujours rendu là. Tout ça. Tous les commentaires d'un entrepreneur qui débute, je n'étais pas sûr. J'ai passé par là, puis même encore aujourd'hui, des fois, sur certaines décisions, je passe par là. On fait lettrer le camion. Quand le camion, il est sorti du garage. Je regardais le camion, j'ai pris mon panneur par les pas et j'ai dit: Écoute, je capote, il est tombé bien beau. C'était vraiment, vraiment réussi. Puis le gars qui a lettré le camion, le propriétaire, il m'avait dit: Mathieu, le prix que ça t'a coûté la. Il me dit: Dis-toi que si ça te rapporte deux ventes, ton lettrage est payé. Après ça, premier camion lettré, on l'a exposé un petit peu sur Facebook, les réseaux sociaux, tout le monde nous a dit que notre lettrage était incroyable. Et par la force des choses, j'ai eu des téléphones, des gens qui me disaient: Demco, on a vu votre camion à telle place, on a vu ça, faites-vous ci.

Là, j'ai dit: Ça marche. Ça fonctionne. J'ai dit: Ça fonctionne ? C'est là que j'ai compris l'importance de l'image. Là, c'est un exemple parmi tant d'autres. Écoutez, comme je vous dis, moi, je demeure au Saguenet. Quand j'allais au Saguenet avec le camion lettré, les gens de Saguenet se disaient: C'est quoi ce lettrage-là ? On n'a pas vu ça. Toutes les compagnies se connaissent.

[00:07:41.390] - Manef

On ne le connaît pas.

[00:07:42.040] - Mathieu

On ne le connaît pas.

[00:07:42.590] - Manef

C'est un intrus.

[00:07:43.140] - Mathieu

C'est un intrus, exactement. Ça fait parler, ça fait jaser, c'est bon. Puis, tu sais, camion propre, tout ça, c'est important, mais le marketing, il ne faut pas mettre de l'argent là-dedans. Il faut investir. Là, je l'ai compris. J'ai eu un exemple concret devant moi, puis les faits étaient là. Les faits étaient là, donc on a ouvert la gomme. On a ouvert la gomme. Niveau marketing, on est quand même assez présents. Ça, c'est un autre exemple parmi tant d'autres. Le dernier investissement marketing qu'on a fait, ils sont tout excellents. On commandit un un pilote de course dans la série Centra Cup. Ils font des courses Mont-Tremblein, Mirabelle, le Grand Prix de Trois-Rivières. On commandite un pilote, il y a notre logo sur la porte de côté.

La course, il y a des courses à RDS, peu importe les channels, les postes. Mais là, je l'ai vu. Quand on va à la course, on a notre chapiteau, Demco, toiture, isolation, tout ça, tout est mis de l'avant. Encore une fois, c'est mon partenaire qui m'a apporté ça. Je lui dis: Oui, la visibilité. Je lui dis: Non, ça va apporter d'autres choses. Puis, effectivement, ça l'a apporté.

[00:08:49.850] - Manef

C'est tellement spécial.

[00:08:51.660] - Mathieu

Encore une fois, je disais à mon partenaire: Écoute, la course, ce n'est pas un domaine que je connais nécessairement. Il dit: Mat, fais-moi confiance, j'ai de l'expérience. Il dit: Tu vas même aimer ça, aller là-bas. Aujourd'hui, je suis capable de le dire. Je suis rendu un mordu de la course. Je vais dire un petit salut à notre pilote, Nicolas Barrette.

[00:09:08.570] - Manef

Let's go.

[00:09:09.340] - Mathieu

Oui, on a manqué de gagner le championnat, c'était cool. Les gens sont fiers. Les gens sont fiers Notre pilote, il est fier de porter nos couleurs. Les gens à l'entrée de lui, les mécanicien, son équipe, les gars qui sont super short, sont fiers de porter nos couleurs parce qu'on est partout. Je le répète, encore une fois, le marketing, investir. C'est important, il faut de la visibilité. C'est toujours une question de tout. Ça, je le comprends parce qu'il y a des bonnes personnes qui ont des bonnes entreprises qui ne sont pas assez visibles. On n'est pas capable de les voir parce qu'on est tellement submergé puis inondé de quoi que ce soit dans les réseaux sociaux que de faire sa place là-dedans, c'est difficile, mais il faut le faire. Parce que souvent, les diamants, que ce soit en construction ou peu importe, sont ensevelis en dessous d'un paquet de roches.

[00:09:54.070] - Manef

Exact. Ça, c'est un impactant.

[00:09:57.230] - Mathieu

Non, mais c'est vrai. Je l'ai constaté dans différents domaines, que ce soit le sport, les vrais diamants sont durs à aller chercher.

C'est pour ça que la visibilité, c'est vraiment quelque chose qui est important.

[00:10:07.740] - Manef

Ça permet de s'ouvrir largement, de toucher beaucoup plus de monde, de faire grossir son entreprise, généralement. Moi, je veux savoir aussi, histoire d'un peu... C'est une conclusion à tout ça.

[00:10:22.900] - Mathieu

Allez-y.

[00:10:23.300] - Manef

Vos perspectives d'avenir. Si je vous donne d'ici deux, trois, quatre ans, comment vous vous visualisez d'ici quelque deux années ? Est-ce que vous avez déjà des plans ?

[00:10:32.930] - Mathieu

Écoutez, moi, je suis pris de la maladie d'avoir des idées de grandeur. J'ai toujours eu, depuis mon jeune âge, des idées de grandeur. Ça m'a poussé à faire des bonnes choses, mais ça m'a aussi à ne pas faire les choses dans les bonnes étapes. Quand on a des idées de grandeur, souvent, on veut aller trop vite, on veut aller trop loin. Un nombre de fois, j'ai dit: Non, je suis capable tout seul. Quand j'ai le sentiment que je suis capable de faire quelque chose tout seul, c'est déjà le début de la fin. Parce que moi, je suis quelqu'un qui est capable d'amener les choses loin, mais j'ai besoin d'être bien entouré. C'est souvent, c'est récent, mon partenaire me dit: Mathieu, toi, tu es le visionnaire. Ta vision, il dit: Moi, je suis capable de la concrétiser. Ça, c'est important. Parce que je ne sais pas si je serais capable de le verbaliser, mais l'entreprise, je la chapeaute avec lui: Il faut qu'on trouve nos raux. Moi, si on me dit: Dans deux ans, trois ans, cinq ans, on se voit où ? Moi, je n'ai aucune misère à vous dire où est-ce que je me vois.

Même dans 20 ans, je n'ai aucun problème à dire ça. C'est correct de le dire, mais là, à un moment donné, il faut le concrétiser. Les rêves, je les laisse à ceux qui dorment. Là, on est rendu à un stade qu'il faut concrétiser. Dans un an, deux ans, trois ans, ce qu'on aimerait, puis qu'est-ce qu'on prépare, parce que ça se concrétise maintenant. C'est ça que j'avais de la misère, parce que souvent, qu'est-ce qu'on regarde dans les réseaux sociaux, entrepreneur, son patron, là, on a tous des bonnes idées. C'est pour les concrétiser, c'est tout le temps là que le problème. Je regardais une capsule de... Drôlement inspirant, c'est quelqu'un qui est sur les réseaux sociaux, puis il explique des trucs, je trouve ça bien. C'est ça qui dit: À un moment donné, il faut donner du turbo à vos idées, puis arrêtez de faire des promesses du jour de l'an. Moi, je dirais un an, deux ans, on veut commencer à avoir une division qui fait des bâtiments neufs, des maisons neuves, du résidentiel. On veut faire aussi du multi-logement parce qu'incessamment, il va y avoir une grosse demande là-dedans. Je regardais l'actualité, on attend au moins des vagues de 35 000 personnes immigrantes qui vont arriver chaque année.

Il faut loger ces personnes-là. Déjà qu'en ce moment, on est dans une crise du logement, ça va juste augmenter. Je regarde aussi qu'est-ce qui se passe aux États-Unis. La construction, c'est directement aligné à l'économie du pays, de la région, même localement. C'est pour ça que je regarde un petit peu partout, c'est qu'est-ce qui arrive ailleurs ? Quand est-ce que ça arrive ici ? Les États-Unis, c'est un bon exemple parce que souvent, quand quelque chose arrive aux États-Unis, quelques mois après, ça arrive ici. On se fie à ça. C'est sûr que la construction neuve, c'est un petit peu plus ma vision. J'ai toujours voulu faire ça. N'empêche que toiture, isolation, la rénovation générale, je veux rester là-dedans parce que le contact client, moi, j'aime ça. Peut-être que ça vient du fait qu'en étant policier, j'ai tellement dû côtoyer plein de gens intéressants que j'aime ça, moi, être en contact avec les clients. Je voudrais garder ça. Je ne veux pas être dans la direction pour ne faire rien, mais avoir des tâches plus de bureaux. Moi, je suis un gars de terrain.

[00:13:38.360] - Manef

Plus relationnel.

[00:13:39.770] - Mathieu

Relationnel, exactement. Comme l'invitation que vous m'avez faite pour le podcast, je me disais: Ça peut donner une opportunité peut-être d'éduquer, de donner un conseil.

Je ne sais pas combien de temps qu'on parle, mais s'il y a une personne à quelque part qui peut retenir cinq secondes de ce que j'ai dit, puis de bâtir là-dessus, tant mieux.

[00:13:56.460] - Manef

Je suis sûr que c'est bénéfique.

[00:13:57.310] - Mathieu

Je ne veux pas être un gourou ou quoi que ce soit, mais je pense que chaque personne peut apporter quelque chose à une autre personne sans nécessairement s'en rendre compte. Dans ma vision, c'est ce que je voudrais continuer de faire aussi. Même si l'entreprise prend de l'expansion, continuer à peut-être inspirer des gens, donner des conseils, tout en étant le plus éthique possible. Parce que ça, je ne veux pas qu'on perde ça dans l'entreprise, parce que c'est important. C'est important pour une image d'entreprise. Moi, ma vision d'entreprise, c'est qu'on continue ce qu'on fait, on le fait bien, on va se diriger vers probablement des constructions neuves, du multi-logements aussi, tout en gardant toute l'expertise qu'on a, puis en continuant à faire des travaux. Puis l'important, dans ma vision, je veux qu'on continue de s'amuser. Malgré le chaos que c'est d'avoir une entreprise, les petits moments, il faut les savourer parce que les bons moments, pardon, parce qu'ils n'arrivent pas trop souvent.

[00:14:48.290] - Manef

Il faut en profiter.

[00:14:49.400] - Mathieu

Oui, il faut en profiter. Ma vision, oui, c'est bon sur construction d'entreprises, puis même au niveau du développement personnel. J'ai encore beaucoup à apprendre, je suis jeune, je veux apprendre des meilleurs, a grandir.

Pas dire agrandir mon cercle, mais avoir un cercle de personnes qui peuvent m'apporter plusieurs compétences, des connaissances, quoi que ce soit. C'est de vraiment jamais arrêter de grandir là-dedans. Les projets grossissent, c'est des relations qui me sortent de ma zone de confort. Je veux que ça continue. Je ne veux pas arriver à un point où c'est comme stagner en tant qu'être humain, parce que je me dis que si moi, puis mon mentor, on ne veut plus se développer, l'entreprise ne se développera plus. On va tomber comme sur un pilote automatique. Je l'ai vu avec des exemples concrets, des grosses compagnies, des grosses entreprises, ils se sont faits détrôner tout de suite parce qu'eux, ils ont été assis sur le laurier, ils n'ont pas vu, je vais prendre un exemple, les podcasts, Instagram, les réseaux sociaux, il y a des compagnies qui ont dit: Nous, on n'a pas besoin de ça. Ils se sont fait dépasser par-

[00:15:50.410] - Manef

Par d'autres personnes qui ont saisi la chose.

[00:15:51.730] - Mathieu

Par d'autres jeunes entrepreneurs qui ont pris la chance à une vitesse, tout le monde s'est dit: Comment est-ce qu'ils ont fait ? Non, ils ont profité de la, je vais appeler ça une nouvelle vague, la nouvelle ère.

Ils ont rentré là-dedans, ils ont exploité leur marché. Il faut toujours être en constante évolution, puis voir qu'est-ce qui se fait. Par exemple, le podcast qu'on fait, je sais que ça fait longtemps que ça existe des podcasts, mais là, en tant qu'entreprise, à un moment donné, on est venu à la conclusion qu'on est rendu là. Il faut qu'on fasse ce type de choses-là pour essayer d'avoir un impact d'une certaine manière sur les réseaux sociaux.

[00:16:24.790] - Manef

Non, c'est une prise de décision qui n'est pas évidente, mais c'est vrai que dans votre situation à vous, ça peut que vous apporter du bien, mais je pense qu'il y a d'autres personnes qui sont un peu dans leur zone de confort et qui prennent pour acquis certaines choses, qui se disent: OK, ça va se passer de cette manière. Je vais avoir des clients comme j'en ai chaque semaine de cette manière-là. Ce n'est pas qu'ils ne rêvent pas, c'est juste que...

[00:16:48.160] - Mathieu

Ça leur convient.

[00:16:49.510] - Manef

Ça leur convient de cette manière, mais ils ne voient pas potentiellement l'opportunité autre part. Et peut-être qu'ils ne sont pas à jour sur ce qui se passe aussi maintenant, tout de suite.

[00:16:59.790] - Mathieu

Je comprends exactement. Puis, je dirais que tu sais, ça, j'appelle ça un petit peu des entrepreneurs: steak, blé d'inde, patates. Ils rentrent le matin, ils ont leur client, ils savent qu'est-ce qu'ils font. Pas plus pour moi, puis ce n'est pas une recette qui est mauvaise ou quoi que ce soit, puis ce n'est pas nécessairement des gens qui ne sont pas ambitieux ou peu importe. Ils ont leurs recettes, ça leur convient, puis c'est correct. Le danger, moi, qu'est-ce que je trouve là-dedans ? Comme tu as dit, on est dans un air là qu'aujourd'hui, ça peut fonctionner, demain matin, ça peut tomber. Aujourd'hui, tout le monde peut prendre sa chance en faisant n'importe quoi, que ça peut fonctionner, malgré ou quoi que ce soit, puis là, on est dépassé. Ça s'applique même au domaine de la construction. Il y a des entreprises qu'on voit partout, je les vois partout. Quand je creuse un peu, c'est vide. Mais pourtant, on les voit partout, c'est vide. C'est comme si la médaille, elle a un revers aussi. Il faut faire attention.

[00:17:54.040] - Manef

Il faut être balancé sur ses choix.

[00:17:55.390] - Mathieu

Il faut être balancé.

[00:17:56.290] - Manef

Ça ne sert à rien, comme vous dites, d'investir énormément, par exemple, sur le marketing et d'être visé partout et d'avoir des pub partout, alors que tu ne fais pas tant de job que ça, ce n'est pas de la qualité.

[00:18:06.700] - Mathieu

Exactement.

[00:18:07.350] - Manef

Il faut que ça soit balancé.

[00:18:09.820] - Mathieu

Exactement. Puis ça vient à dire que, je dis souvent ça, pardonnez-moi l'anglicisme, il faut backer qu'est-ce qu'on démontre. Il faut être capable de qu'est-ce qui est démontré, le soutenir, puis l'exécuter, puis de le concrétiser. C'est ça qui est important. Moi, si je lis la vision de faire des gratielles, puis ça, je mettre ça de l'avant. Est-ce que je suis capable de concrétiser ? Pas du tout. Une toiture, ça, je suis capable de concrétiser, donc on va mettre ça de l'avant. Il faut trouver l'espèce de balance, justement, pour ne pas s'égarer là-dedans.

[00:18:41.630] - Manef

Exact.

[00:18:42.180] - Mathieu

Ça, c'est important.

[00:18:43.180] - Manef

C'est le voile entre rêverie et réalité.

[00:18:45.510] - Mathieu

Exactement, il faut faire attention. Moi, je me connais, je suis un rêveur. Tous les gens qui me connaissent de près ou de loin, ils savent: Moi, je suis un rêveur. Les projets partout, mais quand ça arrive le temps de les concrétiser, ce n'est pas que j'ai peur de les concrétiser ou quoi que ce soit, c'est juste que comment moi, je suis fait. Il me faut une équipe, des gens avec qui on va tout avancer. Parce que moi, seul, ce n'est pas que je n'ai pas ce qu'il faut, c'est qu'au niveau de concrétiser, je n'ai pas de misère à dire: Seul, je n'y arrive pas. Il me faut des gens avec moi, puis on travaille tous ensemble.

[00:19:15.690] - Manef

Non, mais c'est important. Juste avoir un autre avis externe, plusieurs avis différents, le pour, le contre, les peser. Il faut être entouré. Il faut être entouré un minimum parce que tout seul, ce n'est pas évident que... En fait, le seul moyen, c'est vraiment un coup de chance qui fait que la personne ne fait que des bons choix. C'est un extrême poker, c'est du loto. Donc c'est sûr que pour éviter d'en faire énormément beaucoup, ce qui rajoute ce sentiment de failure, il faut s'entourer de personnes qui vous aident à avoir un autre point de vue parce que le vôtre n'est pas toujours peut-être celui qu'il faut avoir. Ou peut-être avoir une autre idée ou d'autres...vous donner d'arguments.

[00:20:00.910] - Mathieu

Souvent, plus souvent qu'autrement, personne qui m'entoure, employé ou peu importe la fonction: Mathieu, ça, il faudrait peut-être bien faire ça comme ça.

[00:20:08.930] - Manef

Des idées ?

[00:20:09.890] - Mathieu

Oui, je n'ai pas pensé à ça. J'ai dit ça, c'est: Mathieu, ça, il faudrait faire ça comme ça. Qu'est-ce que tu en penses ? Ok, oui. Là, on met tout ça ensemble, après ça, on est capable de prendre une bonne décision.

[00:20:20.170] - Manef

C'est excellent. Ça, ça veut dire que même l'envie de faire pousser l'entreprise peut venir de vos employés et de vos collègues et pas directement de vous.

[00:20:28.870] - Mathieu

La qualité numéro 1, le sentiment d'appartenance de la main d'œuvre. Là, c'est un autre sujet. Pénurie de main d'œuvre partout. Il n'y a plus d'employés. Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui s'est passé au niveau des entrepreneurs ? Je parle aussi des employeurs en général. Encore une fois, j'ai fait beaucoup de recherches là-dessus. La fidélisation. Oui, fidéliser le client, mais les employés, ceux qui rapportent à l'entreprise, il faut les fidéliser aussi. Il ne faut pas les oublier.

[00:20:56.720] - Manef

Non, c'est sûr que la main d'œuvre, c'est enflé.

[00:20:58.780] - Mathieu

Non, honnêtement, Je ne sais pas si la situation va aller pour le mieux ou pour le pire, mais encore une fois, ça fait partie de l'ajustement. Je vois même rentrer ça dans la colonne des tendances. La tendance, c'est qu'il n'y en a pas de main d'œuvre. Donc, il faut ajuster le tir en conséquence du fait qu'il n'y a pas de main d'œuvre pour offrir un service de qualité quand même.

[00:21:21.140] - Manef

Il n'y a pas de main d'œuvre. Il n'y a aussi pas de main d'œuvre qualifiée, peut-être. Ça fait en sorte que... Ce n'est vraiment pas évident. On va en parler dans des projets en podcast, on va essayer de cibler, d'en parler généralement et de trouver aussi des solutions qui sont potentiellement liées à ça, un peu aiguiller et aider les personnes à s'orienter vers vraiment la bonne manière de faire et comment le faire. Sachez que je suis fasciné par votre parcours et votre histoire. C'est mouvementé.

[00:21:50.190] - Mathieu

Oui, c'est assez coloré, en effet. Qu'est-ce que je veux que les gens retiennent un peu, c'est que peu importe qui qu'on est, on a le droit de se donner la chance d'essayer. On a le droit. Même moi, policier, construction, est-ce que j'aurais pensé un jour aller là-dedans ? Non. Est-ce que j'avais des rêves, des visions, d'autres choses que la police: Oui. Quoi exactement? Là, ça s'est tout mis dans un sac. J'ai brassé le sac, c'est ça qui est arrivé. Il faut essayer.

[00:22:23.570] - Manef

Il faut se lancer.

[00:22:25.320] - Mathieu

Il faut se lancer. Ce n'est pas nécessairement facile pour personne. Je ne dis pas que le but dans la vie, c'est d'être entrepreneur ou quoi que ce soit, mais c'est juste que des fois, quand on a de la misère à se lancer dans peu importe c'est quoi le défi, aller s'entraîner, faire un marathon ou peu importe, faire une activité ou commencer un cours, un DEP, puis aller... Quand on sent que de notre plein gré, ça ne vient pas, il faut aller s'entourer de gens qui vont faire en sorte qu'on va être capable. Parce que probablement que dans la planète, il y en a beaucoup des gens comme moi qui ont la vision. Comme moi, exemple, un plan d'affaires sur n'importe quoi, je peux faire ça en une soirée. Tout est là, quelqu'un qui lit ça va dire: Ouah. Par contre, où commencer, quand commencer, quoi faire si je suis pas entouré, c'est impossible.

[00:23:11.250] - Manef

Je comprends.

[00:23:12.180] - Mathieu

C'est ainsi impossible.

[00:23:13.720] - Manef

Oui, c'est comme On a discuté, c'est extrêmement important. Il faut être aussi conscient de ses capacités, de ce qu'on peut, de ce qu'on peut pas faire parce que se dire: Je vais tout faire par moi-même, je vais tout faire, je vais y arriver, on peut se manger un mur, ce n'est pas évident. Comme je le dis, histoire fascinante.

[00:23:31.550] - Mathieu

Partout aussi, merci.

[00:23:32.630] - Manef

C'est un peu plus fascinant. Ce n'est vraiment pas évident, c'est atypique. J'imagine qu'il y a eu des hauts, des bas. Il y a eu des moments mouvementés, des moments de joie aussi par rapport au projet que c'est ça, c'est au fur et à mesure concrétisé.

[00:23:46.980] - Mathieu

Exact.

[00:23:47.670] - Manef

J'ai adoré avoir votre point de vue, votre expertise. Je pense que aussi, vous avez donné beaucoup de tips, beaucoup d'astuces, beaucoup de points de vue, beaucoup de manières d'aborder le sujet. Qu'est-ce qu'on doit prioriser ? Bien sûr, je pense, depuis qu'on a commencé à en discuter, tous les sujets que vous avez abordés, et je respecte vraiment ça, c'est que vous n'avez pas abordé le sujet d'une manière rentabilité-gain d'argent. Non. C'est toujours plus respect de mon travail, satisfaction du client, éthique de travail. Le fond de la job en elle-même, c'est de trouver des solutions pour aider les clients.

[00:24:24.930] - Mathieu

Exactement.

[00:24:27.730] - Manef

Il y a un objectif derrière.

[00:24:29.400] - Mathieu

Oui.

[00:24:29.680] - Manef

Je pense que vous, ce qui vous anime et ce qui fait en sorte que vous vous réveillez tous les matins et vous gérez ça, c'est la satisfaction que ça vous procure d'aider ces personnes-là, les aiguiller de la bonne manière, de faire une bonne expertise, de faire de la bonne job, de qualité, de l'accompagnement, tous les points énumérés, la garantie, le contact avec les clients, même garder le contact après, voir si tout se passe bien, c'est extrêmement important. Et moi-même, même si je ne suis pas dans ce domaine-là, je pense que c'est ce que j'aimerais avoir en tant que client et c'est ce type d'accompagnement et c'est ce type de relation que je veux avoir avec quelqu'un qui va s'occuper de réparer ou de rénover ou autre au niveau de mon bien, de ma propriété, de ma maison.

[00:25:09.180] - Mathieu

Je comprends.

[00:25:11.010] - Manef

Ça a été extrêmement... J'ai adoré de discuter avec vous. Merci. Pourquoi pas, dans le futur, vous réinviter pour aborder peut-être une autre thématique sous un autre angle. Monsieur Mathieu, de Demco Canada, est-ce qu'on peut vous trouver sur toutes les plateformes ? On est d'accord ?

[00:25:29.030] - Mathieu

Oui, oui, absolument. On est assez présents. Juste à inscrire Demco Canada à un endroit qu'on peut l'inscrire, on va sortir. Puis, je fais un parallèle à ce que tu dis tout à l'heure. Moi, ma satisfaction, ça provient du fait, puis ça m'a pris du temps un petit peu à le comprendre. Dans la police, j'ai tellement été dans des situations où est-ce que j'ai réanimé des gens qui faisaient des overdoses. J'ai sauvé des gens qui étaient dans des grands accidents d'auto, des complices de violences familiales, des enfants dans des difficultés. Je ne dis pas ça pour me mettre sur un piédestal, c'est que c'est le rôle d'un policier. J'en ai fait des paquets, j'ai fait un paquet d'interventions où est-ce qu'on a sauvé des vies. Je me souviens d'aucun visage, aucun nom, rien, pour la simple et unique raison que le travail policier est appelé à faire beaucoup de choses, mais les gens, ils ne nous remercient pas nécessairement. C'est rare que quelqu'un appelle le 911 pour dire: Écoutez, venez chez nous, je vais vous remercier pour qu'est-ce que vous faites. On est dans une ville sécuritaire, vous avez réglé des problématiques. Donc, régler des solutions, ça fait partie...

J'ai ça en dedans de moi parce que dans la police, c'est... J'ai dit régler des solutions, régler des problèmes, pardon. Ça fait partie dans le dedans de moi. J'étais dans des secteurs, ça bougeait beaucoup. Quand je suis tombé à la construction, au début, début, je ramassais des poubelles, les gens me disaient merci. Les gens, ils étaient contents. Je me suis dit: Je vais ramasser des poubelles, des débris. Les gens sont heureux. Les gens m'attendent dans la fenêtre, me font bonjour, puis me montent des débris, je repars. Là, bravo, tout ça, tu étais rapide. Je n'avais jamais connu ça parce que de mon expérience de police, quand on arrive chez quelqu'un en intervention. On n'est pas les bienvenus. On sait qu'on ne se fera pas dire merci. Généralement, quand la police est là, ça va finir qu'il y a quelqu'un qui n'y aura pas, qui ne sera pas content pour des raisons de la situation. Là, en ramassant mes poubelles, c'est là que je me disais: Ça me fait du bien, moi, que les gens soient contents du service que j'apporte.

[00:27:34.200] - Manef

C'est un nouveau type de rétribution.

[00:27:35.910] - Mathieu

C'est une rétribution que je m'étais dit: On a pas besoin de tout ça. Au contraire, j'en avais besoin, mais l'entreprise a grossi puis tout ça. Puis quand on rend des services, quand un client nous appelle, moi, je suis quelqu'un qui est très fort sur les Google reviews. J'aime ça que les clients fassent l'effort d'aller mettre le review qui soit positif ou négatif, parce que c'est important. Moi, j'ai besoin de me nourrir de tout ça, parce que pour souvent qu'autrement, dans le métier de policier, je parle des policiers en général, c'est un métier où est-ce que ce n'est pas nécessairement assez valorisé. Pour plusieurs raisons, je ne veux pas rentrer dans des débats, mais quand tu es policier, en arrière de la veste pare-balles, il y en a un être humain. Ça apporte d'autres choses que j'aimais moins que dans la construction, que le client ne soit pas content, peu importe. On trouve une solution. Quand le client est content, au moins, il nous le dit, il nous le véhicule. Ça, c'est une récompense qui est faite en sorte que de monter tout ça, puis de continuer à pousser plus loin. C'est ça qui est l'argent-

[00:28:31.830] - Manef

Ça vient avec.

[00:28:32.960] - Mathieu

Ok, ça vient avec. Puis souvent, mon mentor me dit: Mathieu, si tu cours après l'argent, tu vas courir longtemps. C'est pour ça que c'est plus ça la satisfaction.

[00:28:44.800] - Manef

Insane. C'était un plaisir. Merci. C'était un plaisir de discuter avec vous. C'était un plaisir d'aborder tous ces points-là, d'avoir aussi votre expérience. Je pense que ça va aiguiller, ça va aider beaucoup de monde. Tout le monde confondu. Je parle de potentiel client, de futur ou actuellement entrepreneur.

[00:29:07.070] - Mathieu

Oui, j'espère. Puis un dernier conseil que je pourrais donner, ça peut sembler simpliste. On a deux oreilles, puis une bouche. Il faut écouter deux fois plus que l'on parle.

[00:29:16.420] - Manef

Bien. Vous avez une certaine philosophie et une manière de penser qui est...

[00:29:25.350] - Mathieu

Il faut, puis je ne me suis pas levé un matin où je ne suis pas né avec ce bagage. C'est que j'ai tellement fait d'erreurs, puis j'en fais tellement encore que je ne peux pas dire que je suis d'une position pour donner des conseils, mais il y a certaines notions que je connais, que j'ai acquis, puis je sais que c'est bon pour tout le monde. D'écouter deux fois plus qu'on parle. Ça, c'est primordial en étant entrepreneur, parce que peu importe le domaine qu'on se lance, il y en a qui étaient là avant nous, puis le chemin qu'on fait, il y en a qui l'ont fait. Il faut écouter.

[00:29:57.220] - Manef

Il faut apprendre.

[00:29:57.930] - Mathieu

Exactement.

[00:29:59.420] - Manef

C'était un plaisir. J'espère que ça a été partagé aussi de votre côté. Comme on en a discuté, moi, j'ai passé un bon moment à parler avec vous et potentiellement dans le futur, qu'on va essayer de refaire quelque chose ensemble. J'étais avec Matthieu, de Demco Canada. C'était Manef avec vous pour un épisode de podcast entrepreneur et je vous souhaite à la prochaine.

Découvrez la première partie de notre entrevue avec Mathieu en écoutant l'épisode 3 de notre podcast Entrepreneur.