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5 minutes de lecture
Par: Cynthia Laferrière
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Par: Cynthia Laferrière
Conseils pour les entrepreneursLes programmes de formation destinés aux femmes en construction
De nos jours, il n’est plus considéré comme exceptionnel qu’une femme se retrouve et s’épanouisse sur le marché du travail, pas plus qu’elle occupe un poste autrefois typiquement destiné aux hommes.
C’est d’ailleurs le cas au sein de plusieurs quarts de métiers du domaine de la construction. Toutefois, même si ce n’est plus hors du commun, les mentalités, l’acceptation et la facilité d’accès autour de ces emplois ont-elles évolué au même rythme que l’arrivée de la gente féminine sur le terrain?
Si c’était mission accomplie, il n’existerait probablement pas autant de programmes encadrés par le gouvernement ou par des organismes servant à favoriser la mixité au travail ainsi qu’à déconstruire les mythes. Bien que les obstacles rencontrés par les femmes tout au long de leur parcours soient, la plupart du temps, involontaires, ces problèmes de société découlent entre autres d’un manque d’habitude, d'informations et de compréhension.
Mais comment vous aider vous, entrepreneurs, à mieux intégrer les femmes sur vos chantiers?
Parmi les inquiétudes et tabous les plus communs, on entend encore aujourd’hui que les femmes ne sont pas assez fortes pour occuper un emploi physique ou qu’elles sont davantage visuelles, voire émotionnelles, que manuelles. Parfois, des réserves sous-entendues sont même émises lors de l’entrevue d’embauche en fonction d’un potentiel désir de maternité ou de futures responsabilités parentales qui affecteront leur assiduité.
Pourtant, les entrepreneurs ayant admis des femmes dans leur équipe ont remarqué des bénéfices non négligeables tels qu’un plus grand respect des consignes de sécurité, une meilleure répartition des forces et faiblesses de chacun et une image positive transmise à la clientèle.
Bien au-delà d’une histoire de muscles, surtout lorsqu’on sait que la machinerie et la technologie viennent en aide aux travailleurs de notre ère, l’enjeu réel est une question d’acceptation. Les objectifs principaux des programmes comme ceux offerts par l’Association de la construction du Québec sont de permettre aux femmes d’obtenir la même formation et le même accès à l’industrie de la construction que les hommes. Et, surtout, d’aider les employeurs à les garder et à les intégrer en gérant adéquatement les risques reliés à l’éthique.
Photo: Flickr
Un comité spécialement voué au sujet des femmes dans les métiers de la construction a vu le jour en 2013. Pour faire évoluer la cause, ce groupe lutte sur tous les fronts et tente de mettre en œuvre diverses mesures concrètes pour régler les problématiques:
Auprès des employeurs
Auprès des femmes
Auprès des organismes ayant des objectifs similaires
Auprès de l’industrie
Photo: Flickr
Dans le déploiement des nombreuses mesures significatives visant à faire place aux femmes dans les métiers de la construction, ce programme couvre parfaitement les éléments énoncés jusqu’à présent dans cet article, en plus de fournir une motivation financière aux entrepreneurs.
En résumé, en respectant les cadres établis par le PFFE et en suivant les formations données, un employeur qui soutiendra une femme détentrice d’un certificat de compétences valide ainsi que son mentor profitera d’un montant de 30% du salaire de la femme inscrite au programme (maximum de 10 000$ pour 52 semaines).
Ceci est possible grâce aux efforts de l’ACQ, grâce au financement du Fonds de formation des salariés de l’industrie de la construction (FFSIC) et est offert par Fiers et compétents.
Pour plus de détails visitez le site Web de l'ACQ.
Photo: Pixabay
Offre des programmes d’aide liés à la condition féminine en construction, incluant des mesures en lien avec l’immigration, des échanges bienveillants, des activités enrichissantes et un soutien aux entreprises.
Centrale des syndicats démocratiques
La CSD est au premier plan des interventions quand vient le temps de défendre les droits et libertés syndicaux. Elle participe activement aux débats et enjeux de société qui promeuvent des valeurs de dignité et de respect en emploi.
Utile pour faire de la recherche d’emplois, s’informer sur les associations et organismes existants, lire concernant ce qui a été accompli pour faire avancer la cause, se renseigner sur les bourses disponibles, visionner des capsules Web et faire du réseautage.
SoumissionRenovation.ca peut vous aider à obtenir des contrats. Nous obtenons des soumissions de la part de clients à la recherche de professionnels de la rénovation dignes de confiance comme vous. Vous n’avez qu’à remplir notre formulaire (en quelques minutes seulement) et vous pourrez recevoir de l’information par rapport à l’obtention de nouveaux clients par l’intermédiaire de notre service.
Dernière modification 2023-05-09
Actualités du secteur, témoignages, technologies et autres ressources.
Cynthia Laferrière • 15 Apr 2023
Normalement, les contrats publics donnent l’occasion de faire croître une entreprise et de développer de nouvelles expertises. Cependant, plusieurs entrepreneurs du secteur de la construction décident de se tourner vers les compagnies privées et d’éliminer complètement les contrats publics de leur liste de tâches potentielles afin d’éviter des embûches supplémentaires. Si les entrepreneurs sont prêts à se priver de cette option comme gagne-pain, c’est parce qu’il y a beaucoup à faire pour améliorer les choses. En effet, une mauvaise gestion, une lourdeur bureaucratique et des retards de paiements sont à déplorés. Il se peut néanmoins qu’une partie des problèmes se règlent dans les années à venir grâce à des nouveaux projets de lois, notamment la Loi 12 que nous aborderons à la fin de cet article. Avant de parler des enjeux et solutions, démystifions comment fonctionnent les contrats publics. Qu’est-ce qu’un contrat public? Source : Canva Si une organisation publique (ministère, gouvernement, municipalité, société d’État, école, hôpital…) souhaite obtenir des biens et services ou, dans le cas qui nous intéresse, des travaux de construction, elle doit faire appel à des entreprises. Elle publiera donc un appel d’offres pour expliquer ses demandes et inviter les entreprises à proposer leurs services. Celle qui remportera le mandat signera alors un contrat public. Notez que si une entreprise désire soumissionner à un appel d’offres proposé par un gouvernement hors de la province, il existe sept accords de libéralisation des marchés publics à prendre en compte. Comment trouver des appels d'offres au Québec? Source : Canva Le principal système employé au Québec (et parfois utilisé par les autres provinces et territoires canadiens) pour publier et soumissionner à des appels d’offres se nomme Système électronique d’appels d’offres (SEAO). Consultez en priorité le système en ligne Constructo pour toutes les offres du domaine de la construction. Il peut également être utile de s’inscrire au Passeport Entreprises pour pouvoir accéder à des projets et avant-projets exclusifs dans 68 catégories reliées à la construction/rénovation. Les entrepreneurs se créant un compte sur cette plateforme auront ainsi, entre autres bénéfices, un accès simplifié aux contrats de l’État, recevront des informations encore plus détaillées qu’ailleurs et auront la possibilité d’exercer des recours en cas de litiges. Soumissionner adéquatement pour obtenir un contrat public en construction Pour éviter que vos soumissions ne soient rejetées par les organismes demandeurs, vous devez respecter certaines conditions : Vérifiez que votre entreprise est bel et bien admissible aux contrats publics. Pour les contrats de 25 000$ et plus, obtenez une attestation de Revenu Québec. Assurez-vous que vous n’avez pas besoin, en surplus, d’une autorisation de l’Autorité des marchés financiers. Ayez la bonne licence, en vertu de la Loi sur le bâtiment du Québec. Possédez un système qualité conforme à la norme d’assurance de la qualité spécifiée dans l’appel d’offres. Les documents accompagnant le dépôt de votre soumission doivent parvenir dans les délais impartis par l’organisme public. Joignez le formulaire intitulé Attestation relative à la probité du soumissionnaire qui se trouve dans les documents d’appel d’offres, dûment rempli et signé par une personne autorisée. Rédigez en français si l’appel d’offres est au Québec. Vérifiez si une garantie de soumission est exigée et conformez-vous aux exigences du document, si tel est le cas. Apposez vos initiales aux ratures et aux corrections apportées, par exemple aux montants. N’oubliez pas de signer votre soumission. Notez que les sociétés d’État, comme Loto-Québec ou Hydro-Québec, par exemple, ont parfois des méthodes et politiques différentes pour attribuer leurs contrats. Même que certaines ne les publient que sur leur propre site Web ou font affaire avec une banque de fournisseurs. Enjeux et lois reliés aux contrats publics et au gouvernement du Québec Source : Canva Après plusieurs demandes provenant d’entreprises, la question de la gestion des projets demeure au cœur des enjeux de ce sujet. Les entrepreneurs seraient plus motivés à répondre aux appels d’offres, s’ils sentaient avoir une réelle chance de décrocher des contrats et si les donneurs d'ouvrage possédaient une meilleure expertise, rendant ainsi les offres plus claires et mieux gérées. Au printemps 2022, le législateur a adopté le Projet de Loi 12 visant à promouvoir les achats québécois responsables par les organismes publics, à enforcir le régime d’intégrité des entreprises et à augmenter les pouvoirs de l’Autorité des marchés publics. Le gouvernement du Québec tentera ainsi d’attirer les entrepreneurs à participer aux appels d’offres en offrant de meilleures conditions d'accès à ses marchés et un encadrement plus professionnel. Accroître la concurrence pour diversifier les sources d’approvisionnement, faire baisser les prix et assurer aux soumissionnaires le respect des délais de paiements, encourager l’émergence de nouvelles entreprises et augmenter le potentiel d’innovation sont également tous des buts recherchés. La date d’entrée en vigueur de cette loi n’a toujours pas été déterminée, mais elle prendra probablement effet avant 2024. Des actions concrètes sont déjà au programme du plan de facilitation du procédé des contrats publics. En voici des exemples : S’assurer que les exigences et conditions contractuelles soient adaptées et non disproportionnées. Uniformiser les modèles de documents d’appels d’offres, d’informations relatives à l’évaluation de la qualité et de soumissions. Favoriser les contrats à forfaits et à prix fixes ainsi que scinder les gros projets en de plus petits contrats pour permettre à plusieurs joueurs de soumissionner. Évaluer les besoins et intérêts du marché avant de lancer un appel d’offres. Prolonger la période d’inscription afin de permettre aux entrepreneurs de remplir correctement les documents. Offrir une version numérique des soumissions. Veiller à ce que les entreprises conservent leurs droits d’auteurs envers le solutions et méthodes qu’elles proposent.
SoumissionRenovation.ca • 30 Mar 2023
Vous pensez que le marketing d’une entreprise de construction est complexe à mettre en place ? Détrompez-vous. Le marketing dans la construction répond aux grands principes qui gouvernent toute la mercatique. Il n’y a pas que la publicité en marketing qui fonctionne, ni uniquement le marketing en ligne. Voici les grandes lignes que vous pouvez suivre en tant qu’entrepreneur, pour faire décoller vos chantiers. Comment faire le marketing d’une entreprise de construction ? Le marketing d’une entreprise de construction n’est pas différent, dans ses principes, au marketing de toute autre entreprise. Le but est toujours le même : vos services doivent atteindre vos clients. Pour cela, il existe 6 stratégies marketing pour y parvenir : 1- Créez votre site web Un site web est comme une boutique au bord d’une route. Elle peut se trouver dans une zone industrielle, ou dans la zone piétonne d’une grande ville. L’avantage du site web, c’est qu’avec le temps, vous pouvez le faire passer du premier endroit au second, grâce à la seule puissance des moteurs de recherche. Ainsi, vous allez pouvoir attirer de nouveaux internautes, et donc des prospects. On vous explique comment dans le point 2. Tout d’abord, voyons les 2 manières de créer un site web pour son entreprise de construction : Passer par une plateforme payante, Utiliser un CMS (Content management system) gratuit. Les plateformes payantes les plus connues sont Wix et Shopify. Elles sont pensées pour simplifier au maximum la gestion de votre stock ainsi que la mise en place, pour vos clients, de différents moyens de paiement. Par contre, si votre site est avant tout un site vitrine, les CMS gratuits et open-source comme Wordpress.org (pour les novices) ou Drupal.org (pour les programmeurs) feront parfaitement l’affaire. Ensuite, pour trouver des clients, il faut savoir se positionner, et passer de la friche industrielle au grand centre urbain. 2- Le marketing de contenu (content marketing) Le marketing de contenu demande de tout miser sur les moteurs de recherche, et plus particulièrement Google, qui représente 91% de part de marché, puis Bing et ses 3.19% de part de marché. C’est ce qui s’appelle le référencement naturel. Pourquoi naturel ? Parce qu’il est fait par les algorithmes, et que vous ne payez rien. Par contre, pour y parvenir, il faut créer du contenu autour de mots-clés qui présentent les caractéristiques suivantes : Correspondre à l’activité de votre entreprise, Être recherchés par les internautes, Connaître une faible concurrence. Pour avoir ces informations, vous pouvez soit utiliser un logiciel payant, soit compter sur le planificateur de mots-clés disponible sur Google Adwords. C’est ce même Google Adwords qui vous permet de faire des campagnes Adwords, mais on en reparlera dans le point 6. Pour choisir vos mots-clés, vous pouvez également compter sur le moteur de recherche Google lui-même. Un exemple ? Entrez “Marketing entreprise construction” dans votre barre de recherche. Descendez jusqu’à trouver la cartouche “D’autres personnes ont également demandé”, pour connaître les questions que se posent les internautes : “Comment faire le marketing d’une entreprise de construction ?”, “Qui élabore le plan marketing ?”, “Quelle est la première étape de création d’un plan marketing ?” Etc. Il ne vous restera plus qu’à créer du contenu autour de ces sujets, c’est-à-dire en écrivant, ou en faisant écrire, des articles de blog. 3- Les réseaux sociaux Faites d’une pierre deux coups ! Une fois les articles intégrés sur le site web de votre entreprise, partagez-les sur vos réseaux sociaux, tant professionnels que personnels. “Il y a beaucoup de réseaux sociaux qui sont utiles dans le marketing [LinkedIn, Facebook, et Instagram, NDLR]”, nous dit Dalia Ceron Gonzalez, d’Image Marketing. Utilisez-les d’abord tous, puis focalisez-vous sur celui qui amène le plus de trafic sur votre site web. Le marketing en ligne passe par ces plateformes, qui réunissent une grande partie des internautes, et parmi eux vos clients. N’oubliez pas qu’ils concourent aussi à l’image de votre entreprise, car ils relaient les avis de vos clients. La preuve sociale peut faire toute la différence. 4- Le mailing Attention danger ! Le mailing, c’est le fait d’utiliser le courriel comme un moyen de communication, mais uniquement avec ceux qui vous ont donné l’autorisation de leur envoyer des courriels et qui peuvent se désabonner. Pourquoi ? Parce que, à envoyer des courriels à des listes composées de milliers d'adresses, achetées sur internet, vous serez considéré comme un arroseur (spammer), et sanctionné. Si vous voulez vous lancer dans l’envoi de courriels lors de vos campagnes marketing, pensez à respecter l’ensemble des dispositions mises en place par la LCAP (loi canadienne anti-pourriel) depuis son entrée en vigueur en 2014. Cela vaut la peine de s’y pencher, car comme le dit très bien Dalia Ceron Gonzalez, “Si l’entrepreneur possède une bonne banque de données, une infolettre est nécessaire et très utile.” 5- Communiquez localement Vous êtes une entreprise de construction, avec une zone géographique dans laquelle vous pouvez réaliser vos projets. Par conséquent, vos premiers clients sont tout autour de vous. Pour les toucher, vous avez plusieurs solutions : Sponsoriser un club de sport (achat de maillots), Financer un événement (course à pied, fête annuelle), Distribuer des prospectus, Contacter des journalistes de la presse locale, Mettre une publicité sur vos chantiers et sur vos véhicules, Louer un panneau d’affichage publicitaire. Comment élaborer un plan marketing ? Pour élaborer votre plan marketing, vous allez devoir analyser votre entreprise et son environnement, et répondre objectifs suivants : Utiliser le FFOM, Décrire votre personna, Établir vos objectifs, Répondre aux 4 “P” du marketing, Fixer-vous un budget, Faire de la publicité. 1- Qu’est-ce que le FFOM ? FFOM est un acronyme pour Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces. Vos forces et vos faiblesses sont internes à votre société. Il s’agit des compétences de vos salariés, de leurs aptitudes, mais aussi de leurs limites. Les opportunités et les menaces sont externes à votre entreprise. Elles concernent les opportunités des marchés sur lesquels opère votre entreprise de construction, et les menaces que représentent pour vous vos concurrents, le manque de main-d'œuvre ou encore l’état de l’économie. 2- Qu’est-ce que le persona ? C’est l’élément indispensable à une stratégie de marketing réussie : le client. Qui est cette “personne”, ce “personna” ? Pour le savoir, vous devez répondre aux questions suivantes : A quelle catégorie socio-professionnelle appartient-il ? Quels sont ses moyens financiers ? Quel est son sexe ? Est-il locataire ou propriétaire ? Possède-t-il une maison ou un condo ? Comment vous a-t-il connu ? Etc. Vous l’avez compris, il n’y a pas un persona, mais plusieurs. C’est ce que l’on appelle la segmentation de la clientèle. En faisant ce travail, vous allez vous rendre compte qu’un certain type de client préfère acheter un de vos produits ou services plutôt qu’un autre. Pour réussir votre marketing en ligne, il n’y a rien de mieux que de connaître sa clientèle. 3- Définissez vos objectifs Pour que votre stratégie de marketing soit claire, vous devez savoir ce que vous visez : Plus de chantiers à réaliser ? Plus d’abonnés sur vos réseaux sociaux ? Une implantation sur de nouveaux marchés ? A vous de choisir, avant de passer à la suite, avec les 4 “P”. 4- Qu’est-ce que les 4 “P” ? Produit, Prix, Place, Promotion. En une phrase, il s’agit de trouver le produit ou service idéal pour le segment de clientèle que vous visez, proposé au prix le plus rentable, au bon endroit et de la bonne façon. 5- Déterminez votre budget Tout a un coût. Si ce n’est pas directement par l’embauche de salariés ou par délégation à des pigistes, vous le payez au temps que vous allez vous-même passer à la tâche. Plus vous allez mener des campagnes sérieuses, plus vous aurez besoin d’outils performants comme par exemple un CRM (Customer Relationship Management). Il s'agit d'un outil de gestion de la relation client. Dalia Ceron Gonzalez nous a très bien renseigné sur ce point lors de notre entrevue avec elle : “Pour le marketing, il est recommandé d’avoir un budget qui représente un petit pourcentage du chiffre d’affaires de l’entreprise [10% du chiffre d’affaires, NDLR].” 6- Faites de la publicité Voici la technique marketing la plus rapide pour réaliser des chantiers lorsque l’on est une entreprise de construction. Des canaux publicitaires, vous en avez de nombreux : Google Adwords, Facebook Ads et Instagram, Pinterest Ads, LinkedIn Ads, Twitter Ads, Etc. Les plateformes sont nombreuses et dépendent d’une chose : votre persona. Ce ne sont pas les mêmes populations qui utilisent Tik Tok ou Facebook, par exemple. Vous devez donc viser juste pour rentabiliser vos publicités. Sachez surtout que tous les mots-clés ne se valent pas. Il y en a des plus chers que d’autres. Les campagnes Adwords vous renseignent très bien à ce sujet. Qui élabore le plan pour le marketing ? Tout dépend de la taille de votre entreprise. Il peut s’agir : De vous, De votre responsable marketing, D’une société spécialisée. Dans tous les cas, c’est vous, en qualité de dirigeant de l’entreprise, qui validez la stratégie marketing qui vous est proposée. Quelles applications utiliser pour le marketing d’une entreprise de construction ? Nous avons une bonne nouvelle. Tous ces outils marketing font sûrement déjà partie de votre entreprise : La base de données clients pour l’infolettre, Les outils de communication communs entre vous et le client, Les réseaux sociaux pour susciter de l’intérêt autour de votre entreprise. Maintenant que le marketing dans la construction n’a plus de secrets pour vous, il ne vous reste plus qu’à vous lancer. Exemples de stratégies pour promouvoir une entreprise de construction Une stratégie de marketing payante cumule les techniques de campagne. La première est celle des campagnes Adwords menées sur Google, le plus consulté des moteurs de recherche. C’est la première technique car elle est la plus rapide, mais hélas, aussi la moins durable. Lorsque vous arrêtez vos campagnes publicitaires, vos revenus s’arrêtent également. C’est pourquoi vous devez aussi compter sur le référencement naturel. Inutile à court terme, il se révèle très efficace à long terme. Le marketing d’une entreprise de construction en ligne passe obligatoirement par la page entreprise que vous ajoutez sur Google Profil d'Entreprise. C’est ici que vos clients locaux vous trouveront. Soyez original, avec de la vidéo marketing. Vous voulez un exemple. Tournez des vidéos de vos équipes au travail, et postez-les sur Youtube sous la forme de tutoriels. Elles se retrouveront également sur Google.
Cynthia Laferrière • 05 May 2023
L’implantation de nouvelles structures, de sites d’exploitation, de compagnies ou autres suscite souvent animosité et controverse au sein de la population, notamment si les ressources naturelles d'un territoire en sont touchées. Les opinions du public et des groupes d'intérêts vont dans tous les sens, logiquement et émotionnellement, et s'opposent la plupart du temps. Tandis que certains désirent préserver un lieu intact et repousser toutes formes de capitalisme, d’autres songent plutôt au partage des bénéfices, aux retombées économiques locales et à la création d’emplois, par exemple. Dans tous les domaines, surtout aux niveaux industriel, économique et en construction, les préoccupations concernant l’acceptabilité sociale sont de plus en plus au cœur de l’intérêt du public québécois. Contrairement au siècle précédent où les infrastructures et projets immobiliers ne tenaient que rarement compte de l’environnement et de la collectivité, prenant ainsi pour acquis que ces derniers allaient s’adapter, l’acceptabilité sociale est, de nos jours, un passage inévitable dans la conception, la gestion et la prise de décisions des projets d’envergure. En effet, en tant qu’entrepreneurs, promoteurs ou propriétaires d’entreprise, il est dans votre intérêt de consulter et collaborer avec le milieu où vous désirez vous implanter afin de favoriser l’accueil de vos intentions. De surcroît, point non négligeable, il n’est plus surprenant de voir maintenant des investisseurs se désister ou des demandes de subventions rejetées si un projet ne rencontre pas des critères d’acceptabilité rigoureux. Alors, en sachant cela, par où commencer pour éviter les débats publics houleux, pour inclure à vos démarches et analyses les points de vue de tous, et ce pour finalement arriver à trouver un terrain d'entente entre toutes les parties prenantes de l'implantation de votre projet innovant? Quelle est la définition de l’acceptabilité sociale? Source : Canva Bien que le terme soit aujourd’hui couramment entendu dans le vocabulaire populaire ou médiatique et souvent employé dans le monde des affaires, il demeure étrangement mal défini. Notion maintes fois analysée et étudiée par différents experts, nous vous avons trouvé deux de leurs définitions les plus pertinentes : « Résultat d’un processus par lequel les parties concernées conviennent ensemble des conditions minimales à mettre en place pour qu’un projet, un programme ou une politique s’intègre harmonieusement, à un moment donné, dans son milieu d’accueil. [...] l’acceptabilité sociale est le résultat d’un processus de dialogue social entre le décideur ou le promoteur et les communautés concernées par le projet. » - (Julie Caron-Malenfant et Thierry Conraud, 2009, Guide pratique de l’acceptabilité sociale : pistes de réflexion et d’action). « L’acceptabilité sociale est l’assentiment de la population à un projet ou à une décision résultant du jugement collectif que ce projet ou cette décision est supérieur aux alternatives connues, y compris le statu quo. » - (Corinne Gendron, 2014, Revue internationale-Communication publique et sociale, UQAM). Pour en faire un résumé plus clair et accessible : L’acceptabilité sociale est le résultat (négatif, positif ou teinté des deux positions) du regard porté par une communauté face à la présentation d’un projet, en tenant compte des aspects sociaux, économiques et environnementaux. C’est aussi une démarche volontaire de la part de ceux qui élaborent le projet et qui doit provenir d’un désir sincère de travailler avec l’ensemble des éléments et points de vue qui gravitent autour dudit projet. Pour préciser, l’acceptabilité sociale ne fait pas partie du même concept ''sur papier'' que le développement durable, même si un projet peut être perçu comme inacceptable pour l’environnement et pour l’économie par la communauté. De même, les jugements recueillis ne doivent pas absolument être unanimes ou majoritaires pour aller de l’avant avec un projet. Il est pratiquement impossible d’y arriver et les décisions ne se prennent pas selon un nombre de votes. Il ne s’agit pas non plus d’un simple processus ayant pour but d’évaluer la faisabilité d’un projet. Il s’agit donc d’un jugement collectif rendu et entendu, utile à bâtir la confiance tout au long de l’évolution d’un projet et qui est profitable autant à l'entreprise qu'à la collectivité. Quelle est l’utilité de l’acceptabilité sociale? Source : Canva Les objectifs d'une approche participative pour l'obtention d'un jugement collectif : Développer une bonne compréhension du milieu ainsi que du contexte d’accueil du projet (caractéristiques sociogéographiques et socioéconomiques) Comprendre qui sont les parties concernées à toutes les étapes de la réalisation Tâter le pouls du bassin de main d’œuvre et de l’état des ressources naturelles Connaître l’historique de projets passés similaires pour éviter de commettre les mêmes erreurs ou, au contraire, tirer profit de réalisations antérieures gagnantes Bonifier les recherches préalables et les analyses en incluant non seulement des experts, mais aussi la population et les groupes d'intérêts Proposer un projet plus en phase avec la réalité Savoir se retirer avec honneur si tout va à l’encontre de l’idée En plus de simplifier l’acceptation du projet immobilier ou de construction quelconque au sein de la terre d’accueil, les profits s’en voient favorisés : Une démarche préalable d’acceptabilité sociale permet de réduire les frais engendrés par une interruption des travaux en cas de litige ou d’opposition. Le risque financier est réduit en empêchant les investisseurs et parties prenantes de reculer ou les subventions d’être bloquées. Cette façon respectueuse de procéder confère une bonne réputation à l’entrepreneur, ce qui lui ouvre des portes pour des projets futurs, puisque la relation de confiance du public est déjà influencée positivement. Quel est le premier déterminant d'un niveau d'acceptabilité sociale? Le gouvernement du Québec, les institutions financières et la CSN recommandent fortement aux promoteurs, concepteurs, constructeurs et propriétaires de bien communiquer avec les citoyens et d’entamer la démarche d’acceptabilité sociale en amont dès le départ, avant même le début des travaux. L'enjeu majeur est de demeurer transparents. En effet, donner un accès à des informations de qualité et accroître la participation du public dans la planification sont des caractéristiques fondamentales. À noter que la protection de l'environnement, la qualité de vie des résidents, de même que les critères ESG en général font maintenant partie des sujets incontournables qu'il faut et qui seront automatiquement abordés quand on pense à la notion d'une meilleure acceptabilité sociale. Comment favoriser l'acceptabilité sociale lors d’un projet de construction? Source : Canva Comme nous l'avons mentionné plus tôt, la transparence est souvent gage de bonne foi et d'opinion favorable du public. La démarche suggérée ci-dessous tend donc à intégrer toutes les parties prenantes. Ces parties concernées comprennent, entre autres, les promoteurs, investisseurs, élus locaux, civils, propriétaires d’entreprises à proximité, groupes environnementalistes, syndicats, etc. À noter également qu’il est obligatoire de consulter les communautés autochtones et de les accommoder si un projet porte atteinte à un droit ancestral. Les étapes principales d’une démarche d’acceptabilité sociale efficiente pourraient donc se lister ainsi : Identifier tous les groupes d’intérêts concernés lors des différentes phases du projet Évaluer leur potentiel de collaboration ou de résistance pour inclure toutes les possibilités au discours de présentation, et ce, dans un souci d’inclusion et de transparence Concevoir un bon plan de communication en évitant les formules de types ''campagnes de séduction'' pour forcer l’acceptation Inviter les concernés et la population à participer à une réunion pour échanger sur le projet Rencontrer les gens, répondre aux questions et recevoir leurs points de vue Compiler les commentaires et documenter les échanges Étudier les recommandations formulées par les participants, annoncer ses intentions et expliquer les raisons Diffuser et rendre accessible de l’information claire et transparente en tout temps Maintenir la communication de manière efficace en continu et réévaluer, au besoin, l’acceptabilité du projet jusqu’à la fin, voire après son implantation Notez que des guides sont offerts pour vous accompagner dans votre démarche d’acceptabilité sociale et de mise en valeur du milieu convoité.
SoumissionRenovation.ca • 03 May 2023
Choisir la construction durable au Québec, c’est s’inscrire dans l’évolution actuelle du monde. Celle dans laquelle la directrice de la NASA, Makenzie Lystrup, prête serment sur un livre de Carl Sagen, pour nous rappeler que notre planète n’est qu’un petit point bleu pâle, perdu dans l’immensité de l’univers. Pour le préserver, nous devons tous faire des choix forts. Celui de la construction durable en est un qui peut faire toute la différence. Pourquoi choisir la construction durable au Québec? Source : Canva Choisir la construction durable au Québec, c’est participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans le secteur résidentiel, ils représentent 10,1% des émissions totales de la province. Ainsi, l’écoconstruction s’impose de plus en plus. Les établissements scolaires, les organismes municipaux et même les entreprises se lancent dans la construction durable. Dans le secteur de la santé, ce sont 88% des établissements qui aspirent à l’efficacité énergétique. Près d’un tiers des appels d’offres inclut aujourd’hui des critères d’écoresponsabilité. La qualité de l’environnement prime, mais également celle des occupants. Les entreprises du secteur de la construction n’évoluent plus en terrain inconnu. Les matériaux de la construction durable sont connus, performants et sûrs. Quelles sont les normes environnementales des bâtiments durables? Source : Canva Au Québec, de nombreux organismes encadrent la construction durable. Mais ils produisent avant tout des outils d’évaluation, des lignes directrices et des guides; non pas des normes au sens strict. Le Gouvernement du Québec met en avant 6 organismes ou guides pour vous accompagner dans la construction durable : LEED Habitations Norme CSA Z782-06 BOMA Best Green Globes Guide pour une construction et une rénovation respectueuse de l’environnement Guide des options écolos Ils naissent tous d’un mouvement né en Grande-Bretagne en 1990, sous la forme du BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method), premier outil dédié à l’évaluation et à la certification des bâtiments selon leur impact environnemental. LEED Habitations Il s’agit d’une certification internationalement reconnue, baptisée Leadership in Energy and Environmental Design. Elle porte sur : Le design du bâtiment Les matériaux de construction utilisés La haute performance du bâtiment Cette certification fonctionne par un système de points qui permet d’octroyer au bâtiment la distinction platine, or ou argent. Sa durée de validité est de 3 ans pour les bâtiments existants et est sans échéance pour les nouvelles constructions. Norme CSA Z782-06 Cette norme encadre le désassemblage et l’adaptabilité des bâtiments. Son but est d’encourager les entreprises à réduire l’impact environnemental et social de leurs actions, en privilégiant un système circulaire de traitement des matériaux en fin de vie. Elle est donc principalement tournée vers le traitement des résidus. La compréhension, par les acteurs de la construction, de la performance des bâtiments en rapport avec les enjeux environnementaux, est au cœur des outils mis en place par cette norme, qui s’adresse principalement aux : Architectes Planificateurs Propriétaires de biens Aucune certification n’est délivrée sous la norme CSA Z782-06. BOMA Best Ce programme se présente comme un ensemble de normes et de pratiques visant à rendre les immeubles commerciaux plus eco-friendly. Il ne s’agit donc pas de normes au sens juridique du terme. BOMA Canada n’est d’ailleurs pas un organe du Gouvernement du Québec, mais un syndicat national des agents immobiliers commerciaux. Les sociétés sont invitées à y participer sur la base du volontariat. Son but est de faciliter l’évaluation des performances énergétiques des immeubles, ainsi que leur gestion environnementale, par les propriétaires et les administrateurs. Elle s’adresse aux bâtiments suivants : Les centres commerciaux Les immeubles à bureaux Les commerces de détail Les établissements de soins Les immeubles résidentiels, L’industrie légère La participation au programme permet d’obtenir l’une des 5 certifications BOMA Best. Au Canada, ce sont 2740 bâtiments qui ont déjà été certifiés, dont 410 au Québec. La durée de validité de la certification est de 5 ans, mais est abaissée à 3 ans pour les immeubles individuels. Green Globes Outil d’évaluation en ligne, Green Globes est principalement utilisé au Canada et aux États-Unis, sous la forme de deux modules : Les nouvelles constructions Les intérieurs durables Son champ d’action concerne notamment : Les bâtiments commerciaux Les institutions Les immeubles résidentiels Les écoles Les établissements de soins Les entrepôts Green Globes a une particularité : l’auto-évaluation. Elle se présente sous la forme d’un questionnaire accompagné d’un manuel en ligne. Des documents doivent ensuite être soumis à la plateforme, tels que : Le plan de construction L’analyse du cycle de vie du bâtiment La modélisation énergétique La gestion des eaux pluviales Etc. Green Globes est utilisé depuis plus de 10 ans au Canada et est certifié par le General Services Administration (GSA) américain, compétent pour évaluer les programmes de certification environnementale des bâtiments. Guide pour une construction et une rénovation respectueuse de l’environnement Source : Canva Si vous choisissez une construction durable au Québec, ce guide va vous aider à y voir plus clair. Il définit ce que sont les matériaux et les produits qui forment une construction durable et vous explique comment : Améliorer la qualité de l’air intérieur Réduire votre consommation d’énergie Gérer l’eau Traiter les déchets de construction, démolition ou rénovation Par exemple, pour protéger votre santé, évitez la moquette, qui renferme de nombreux produits chimiques si elle n’est pas certifiée par le CRI (Carpet and Rug Institute). Guide des options écolos Autre guide pour votre construction durable au Québec : celui de l’APCHQ, un syndicat regroupant 3 200 acteurs de la construction et de la rénovation dans la province. Son but est de vous informer au mieux pour : Réduire votre empreinte écologique Gérer votre consommation d’eau Limiter votre consommation d’énergie Améliorer la qualité de l’air intérieur Réduire vos émissions de gaz à effet de serre Ne pas gaspiller les ressources naturelles Par exemple, vous pouvez participer à la préservation des ressources naturelles en utilisant des tapis écologiques, du bois certifié FSC (Forest Stewardship Council) ou en privilégiant des bardeaux d’aluminium. La durée de vie de ces derniers est de 40 ans, plutôt que des bardeaux d’asphalte qu’il faut changer tous les 15 ou 20 ans. Les politiques de construction durable pour les entreprises Source : Canva La construction durable repose sur un changement de société qui ne peut être réalisé qu’avec l’impulsion du gouvernement provincial. C’est la raison pour laquelle le Québec a lancé un plan dénommé «Stratégie gouvernementale de développement durable 2023-2028». Il propose des politiques dans les domaines participant à l’amélioration de la qualité de l’environnement : La construction durable La gestion de l’eau Le choix des matériaux La qualité de l’air intérieur Ce sont les mêmes points que ceux contrôlés par les organismes certificateurs et ciblés par les guides que nous avons évoqués précédemment. Cela montre que l’ensemble des acteurs du secteur de la construction s’accorde sur les mêmes principes directeurs et participent ensemble à l'essor de la construction durable. Depuis 2002, le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa) encourage tous les professionnels du secteur du bâtiment dans la réalisation des projets de construction durable. Dans la pratique, le CBDCa finance des doctorants spécialisés dans l’analyse du cycle de vie des matériaux, de la gestion des résidus ou encore de la traçabilité du carbone. Des symposiums et des colloques sont organisés autour de l’économie circulaire. Surtout, des subventions sont attribuées aux entreprises. Ainsi, la ville de Montréal octroie une aide aux entreprises dont les chantiers de construction et de rénovation suivent les principes du développement durable. Le programme ESSOR est une aide financière provinciale qui accompagne les entreprises en expansion. L’un de ses volets consiste justement à accompagner les entreprises québécoises dans la réduction de leur empreinte environnementale. La construction durable n’est pas le seul pan visé par les subventions : Hydro-Québec finance jusqu’à 3 millions de dollars pour l’amélioration des procédés industriels des entreprises Le fonds Ecoleader propose jusqu’à 100 000$ d’aide à l’acquisition de technologies propres et au développement de pratiques d’affaires écoresponsables Le Ministère de l’Énergie et des Ressources Naturelles (MERN) offre jusqu’à 40 millions de dollars d’aide pour la réduction des émissions de GES Recyc-Québec aide les entreprises de traitement des matières résiduelles à hauteur de 400 000$ Investissement Québec aide les entreprises utilisant des technologies propres grâce au programme Compétivert, qui prévoit une prise de participation comprise entre 1 et 5 millions de dollars. Informations sur les formations à suivre Bâtiment Durable du Québec (BDQ) est l’organisme de référence pour suivre une formation. Il regroupe pas moins de 600 membres venant de tous les corps de métier, ce qui offre une véritable expertise dans le domaine de la construction durable au Québec. Les formations dispensées par la BDQ sont qualifiantes, puisqu’elles mènent à l’attribution de crédits LEED Non-specific qui répondent aux exigences de l’U.S. Green Building Council. Les formations couvrent l’ensemble de la construction : Cycle de vie des matériaux Norme bâtiment carbone zéro Enveloppe du bâtiment Mécanique et électricité Toitures végétalisées Bioclimatique À cela s’ajoutent les formations LEED et LEEDv4.
Cynthia Laferrière • 22 Apr 2023
De nouvelles règles concernant les activités sur les chantiers de construction sont entrées en vigueur au début de l’année 2023. Une de ces nouveautés consiste en la prise en charge, ou plutôt, en la participation des ouvriers pour améliorer la santé et la sécurité sur leur lieu de travail. En effet, lorsqu’il est prévu qu’un chantier accueille plus de 20 travailleurs en même temps à un moment ou à un autre, le maître d’œuvre doit, en plus de la conception d'un plan de prévention, former un comité de chantier dès le début des travaux. À quoi sert exactement ce comité et comment faire en sorte qu’il soit bien structuré? Règlements et fonctions du comité de chantier de construction Bien que formé au début des opérations du chantier, le comité doit être en fonction jusqu’à la toute fin des travaux de construction. Les buts de mandater des employés pour se réunir régulièrement sont les suivants : Veiller au respect du programme de prévention et des normes de sécurité Assurer la mise en place et le fonctionnement des mécanismes de coordination des activités des employeurs sur le chantier Recevoir les plaintes et suggestions en lien avec la santé et la sécurité du chantier Analyser les avis d’accidents et soumettre des recommandations Étudier les rapports d’inspections Tenir les procès-verbaux des réunions Qui est responsable d'un comité de chantier de construction? Tout d’abord, le maître d’œuvre, c’est-à-dire la personne responsable de l’exécution des travaux pour la durée d'un mandat en construction, doit former le comité. Pour combler les postes vacants, un avis sera transmis aux employés et employeurs. S’il existe une association de travailleurs, le maître d’œuvre doit également s’assurer que les ouvriers nomment leur représentant. Le Code de sécurité pour les travaux de construction établit les règles à respecter quant à la composition du comité : Représentant pour l'entrepreneur général ou le propriétaire Représentant(s) pour chacun des employeurs (gérant, surintendant, contremaître) Représentant(s) pour chacune des associations représentatives de salariés présents Représentant(s) en santé et en sécurité Coordonnateur(s) en santé et en sécurité Outre la composition générale siégeant sur le comité énumérée ci-haut, la parité représente une règle importante à respecter. Il doit donc y avoir autant de représentants d’employeurs que de représentants d’employés. Si le chantier est composé de plus d’employeurs présents que le nombre maximal de représentants permis sur le comité, ceux qui siègeront seront ceux qui emploient le plus grand nombre de travailleurs. Si plusieurs représentants et coordonnateurs en santé et sécurité sont désignés, ce dû au grand nombre de travailleurs en fonction simultanément, ils doivent tous participer aux réunions du comité. Encore une fois, si leur nombre dépasse les places prévues au comité, les associations représentatives devront choisir ensemble les représentants membres qui assisteront aux réunions. Que fait un coordonnateur en santé et sécurité? Pour obtenir ce titre, la personne doit posséder une attestation d’agent de sécurité pour les chantiers de construction ou une attestation de formation théorique de coordonnateur en santé et en sécurité d’une durée minimale de 240 heures délivrées par la CNESST. Le coordonnateur en santé et en sécurité désigné s’occupe entre autres des activités du comité. Il détient un rôle de cadre à temps plein sur le chantier de construction, sous la responsabilité du maître d’œuvre. Plus précisément, ses tâches consistent à : Inspecter les lieux de travail et identifier les sources potentielles de danger Aider à élaborer et à mettre à jour le programme de prévention Veiller à ce que les travailleurs connaissent les risques et les bonnes pratiques de leur métier Enquêter sur les événements passés ou hypothétiques des causes d'accidents Accompagner l’inspecteur lors des visites Préparer l’ordre du jour des rencontres du comité de chantier (tous les membres du comité peuvent néanmoins proposer des modifications) Rédiger les procès-verbaux et tenir un registre de tous les éléments reliés à la santé et la sécurité sur un chantier (doivent être conservés un mois après la fin des travaux) À noter que le coordonnateur peut partager cette liste de tâches avec le maître d'œuvre. Les réunions du comité de chantier L’employeur et le maître d’œuvre préparent les horaires ainsi que les modalités entourant les réunions. Ces dernières sont normalement tenues pendant les quarts réguliers et comptées comme des heures de travail. À noter que le responsable aura 14 jours maximum après le début des travaux du chantier de construction pour organiser la toute première réunion. Par la suite, la fréquence des rencontres sera déterminée selon le nombre de travailleurs présents sur le chantier. En-deçà de 100, le comité doit se réunir aux deux semaines. Au-dessus de 100, il faudra prévoir au moins une réunion par semaine. Fonctionnement efficace d’un comité de chantier Lors de la première réunion, si un ou plusieurs membres n’ont jamais fait partie d’un tel groupe, il pourrait être utile de les informer concernant leur rôle précis et la raison d’être du comité de chantier. Transmettre d’avance un ordre du jour aux membres du comité favorisera leur participation, puisqu’ils pourront s’y préparer et se concentrer sur les points abordés. Il va de soi qu’un plan structuré et des dossiers complets, voire annotés, rendront le déroulement plus efficace. Un ordre du jour bien conçu devrait minimalement tenir compte des éléments suivants : Retour et suivi des sujets traités précédemment, au besoin Recommandations des travailleurs du chantier et des participants au comité Statistiques, enquêtes et analyses d’incidents Rapports internes ou externes des dernières inspections Identification des risques à venir, lorsque le chantier avance et se métamorphose (nouveaux corps de métier impliqués, nouveaux produits chimiques utilisés, etc.) Modifications à apporter au programme de prévention pour refléter les décisions prises Évidemment, les autres notions à aborder seront déterminées en fonction du contexte et des urgences. Formation CNESST des membres d’un comité de chantier Le Règlement sur les mécanismes de prévention propres à un chantier de construction exige que, dès le 1er janvier 2024, tous les membres faisant partie d’un comité de chantier devront obtenir une attestation de formation théorique donnée par la CNESST. Cette formation est offerte gratuitement et dure approximativement 1 heure. Elle permet aux membres de s’absenter du travail afin de la compléter, et ce, sans pénalité salariale. Nouvellement, la CNESST donne un cours similaire en ligne, disponible en collaboration avec l’université TÉLUQ. Les sujets couverts comprennent : La Loi sur la santé et la sécurité du travail sur un chantier de construction Les mécanismes de prévention et de participation spécifiques à un chantier de construction Les règles et fonctions du comité de chantier de construction La conception et l’application d’un programme de prévention pour chantier de construction Sont exemptés de cette étape ceux qui ont déjà une attestation de formation de coordonnateur en santé et en sécurité ou de représentant en santé et en sécurité. *Notez que le masculin a servi à alléger le texte.* Vous êtes une femme et rêvez de travailler en construction? Notre article sur Les programmes de formation destinés aux femmes en construction pourrait bien vous intéresser! Vous êtes curieux à propos de tout ce qui touche à la santé et la sécurité sur les chantiers de construction? Voici quelques articles supplémentaires à lire : Ce qu’il faut savoir sur les appareils de protection respiratoire Concevoir des échafaudages sécuritaires et conformes pour vos employés et vous Conseils pour une meilleure gestion du stress L'état de la santé mentale dans l’industrie de la construction