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Travailleurs et candidats du secteur de la construction5 conseils pour rédiger un CV professionnel
La recherche d’emploi est un exercice complexe, car il ne s’agit pas de quelque chose que l’on fait tous les mois. Il est tout à fait possible que vous n’ayez pas eu à effectuer ce genre de démarche depuis plusieurs années.
Les attentes quant à la présentation de vos expériences et de vos certifications changent avec le temps, et nous pouvons vous aider à vous remettre à jour pour augmenter vos chances de décrocher un emploi! Voici 5 conseils pratiques pour rédiger un CV professionnel!
Ces articles sur l'industrie de la construction peuvent vous donner un panorama intéressant:
Tout d’abord, votre CV doit être facile à lire. Évitez d’y mettre des phrases trop chargées. N’oubliez pas que le but que doit remplir votre CV est de susciter suffisamment d'intérêt pour donner envie à la personne qui vous lit de vous contacter! Si une phrase est trop longue, elle retient moins l’attention et a plus de chance d’être lue en diagonale.
Une bonne façon de vérifier la structure d’une phrase est de la lire à voix haute. Si vous accrochez à répétition sur une formulation particulière, il faut la changer. Si vous devez reprendre votre souffle avant d’arriver au bout de la phrase, c’est qu’elle est trop longue!
Ce conseil s’applique aussi à la structure de votre CV. Si vous vous demandez comment présenter vos expériences, voici un exemple:
Nom de l’entreprise Mois/année de début - Mois/année de fin d’emploi (si applicable)
Poste
(Verbe d’action + réalisation): Superviser une équipe de dix personnes dans la réalisation de leurs tâches hebdomadaires.
Un énoncé devrait toujours commencer par un verbe d’action. Vous trouverez une liste de différents verbes d’action ici pour vous inspirer au besoin! Un bon CV doit capter et garder l’attention de la personne à qui il s’adresse.
Allez à l’essentiel, peu importe la section de votre CV sur laquelle vous souhaitez travailler. Un CV doit faire une à deux pages maximum: ne dépassez pas ce ratio!
L’accent est souvent mis sur les tâches ou les accomplissements réalisés dans le cadre d’emplois antérieurs et c’est effectivement ce qui devrait prendre le plus de place dans votre CV. Même s’il s’agit plus souvent qu’autrement d’un document administratif, donnez-vous la liberté de faire valoir vos points forts!
Évitez de reprendre votre description de tâches ou pire, de la copier-coller directement dans votre CV. Une bonne façon de remplir une description de tâches est de démontrer ce que vous avez accompli dans le cadre de votre emploi. Avez-vous changé une procédure pour augmenter votre productivité ou celle de vos collègues? Avez-vous saisi une opportunité de formation supplémentaire dans le cadre de votre emploi?
Peu importe la réalisation, vous pouvez trouver une manière habile de l’intégrer à votre CV, car cela démontrera vos qualités et vos réalisations en même temps. On peut comprendre d’une personne qui prend le temps de suivre des formations supplémentaires offertes par son employeur qu’il s’agit d’un employé dévouée et ayant la qualité de son travail à cœur.
Pour trouver ces accomplissements, prenez le temps de dresser une liste des situations qui sont survenues à vos emplois, et de quelle manière vous y avez fait face. Ces énoncés seront les points que vous résumerez en une phrase ou deux dans votre CV.
Il s’agit de votre carte de visite auprès d’une entreprise cherchant un employé. Il s'avère donc indispensable que votre cv reflète vos accomplissements. Bien structurer un CV ne veut pas dire de l’embellir au point de ne plus pouvoir le défendre en entrevue! Une bonne structure vous permet de vous mettre en valeur de la bonne manière sans avoir recours au mensonge ou à l'exagération.
Vous pouvez mettre l’accent sur des compétences particulières ou des accomplissements qui concordent avec les nouvelles responsabilités du poste que vous convoitez. Un poste de gestion de chantier vous intéresse? Parlez de situations qui ont mis vos compétences en matière de gestion en valeur dans vos derniers emplois.
Il est évidemment déconseillé de mentir sur votre CV - faites confiance à ce que vous savez déjà faire, car si un employeur découvre que vous avez menti sur votre CV suite à votre embauche, les conséquences pour vous ainsi que votre réputation professionnelle peuvent être désastreuses.
Même si la construction est l’un des plus grands secteurs de l’économie québécoise, soyez certain d’une chose: les entrepreneurs se parlent! Que votre réputation soit bonne ou mauvaise, le risque qu’elle se rende aux oreilles des employeurs concernés est tout de même élevé.
Toujours dans l’intérêt de mettre le plus d’informations dans votre CV, l’utilisation de chiffres pour décrire votre performance au travail est importante à garder à l’esprit. Aviez-vous des quotas de production à respecter? Un nombre d’unités à faire de l’heure? Un nombre de chantiers réalisés avec succès? Ressortez ces chiffres! Ils sont importants, car en plus de démontrer que vous pouvez respecter un indicateur de performance donné par un employeur, ils prennent peu de place dans vos réalisations.
Au lieu d’écrire que vous avez « supervisé une équipe sur un chantier », réfléchissez aux chiffres importants que vous pouvez rajouter. Combien de personnes faisaient partie de votre équipe? Quelle était la taille du chantier ou du projet? Une équipe de dix personnes ne se gère pas de la même manière qu’une équipe de cinquante personnes!
Votre CV ne doit contenir aucune information permettant de vous identifier autre que votre nom, numéro de téléphone et adresse courriel. N’y ajoutez aucune photo ou des informations telles que votre numéro d’assurance sociale, qui ne vous sera demandé qu’au moment de signer un contrat d’embauche.
Pour qu’un CV soit neutre, évitez de parler de vous au « je » dans votre CV. Par exemple, au lieu d’écrire:
J’ai supervisé une équipe de dix personnes dans la réalisation de leurs tâches hebdomadaires.
Écrivez plutôt:
Superviser une équipe de dix personnes dans la réalisation de leurs tâches hebdomadaires.
Comme mentionné plus haut, gardez le ton de votre CV neutre, toujours pour ne pas faire de l’ombre à vos accomplissements. C'est ce qui devrait prendre le plus de place dans votre CV!
Une fois que votre CV est terminé, envoyez-le aux entreprises qui vous intéressent.
Gardez votre CV bref, neutre et honnête. N'oubliez pas de chiffrer vos réalisations autant que possible, et vérifiez que vos informations personnelles soient bien écrites afin d'être joignable pour une entrevue!
Nous n'en avons pas fait un point à part, mais il va de soi que votre CV ne doit pas contenir de fautes! Faites-le relire par une personne de votre entourage qui maitrise bien la langue française, même si vous pensez n'avoir fait aucune faute.
Source des photos: Unsplash et Pixabay
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Dernière modification 2022-08-12
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SoumissionRenovation.ca • 10 Aug 2022
Le mécanicien de machinerie lourde est chargé d’accomplir toutes les tâches relatives à l’entretien et la réparation d’équipement mobile lourd, sous la surveillance d’un chef d’équipe. Il est amené à évoluer sur diverses machines telles que des grues, des pelles mécaniques, des niveleuses, des épandeuses, des rouleaux, des tracteurs ou tout autre équipement de construction motorisé. Ces machines sont employées dans de nombreux secteurs tels que la construction, le transport, l’exploitation de ressources naturelles, la manutention, l'aménagement du paysage. Le mécanicien de machinerie lourde est donc amené à travailler pour des entreprises de location d'équipement lourd, des concessionnaires ou directement pour des propriétaires. Mécanicien en machinerie lourde Les tâches réalisées Dans le cadre de son travail, le mécanicien en machinerie lourde réalise plusieurs tâches : inspecter les machines; comprendre le problème; entretenir, nettoyer, lubrifier; réparer; s’assurer que l’élément réparé fonctionne. Les horaires de travail dans ce milieu peuvent varier. Généralement, une semaine de travail de 40 heures s’étale du lundi au vendredi, avec une durée quotidienne limite de 8 heures par jour. Cependant, il faut être en mesure de faire preuve d'une certaine flexibilité selon la convention collective adoptée et les contraintes liées aux chantiers. À noter que ce métier s’exerce dans un environnement particulier. En effet, le lieu de travail peut être particulièrement bruyant du fait des nombreuses machines en marche. Il arrive aussi que le mécanicien soit amené à travailler à l'extérieur, dans des conditions climatiques difficiles, que ce soit en plein soleil, sous la pluie ou dans le froid. Salaire du métier Le métier de mécanicien de machinerie lourde étant particulièrement recherché, le salaire est plutôt élevé. Un débutant touche environ $48 000 par an. Avec les années d'expérience, le salaire augmente pour aller jusqu'à $72 000 par an pour les plus expérimentés. Selon Emploi-Québec, le salaire annuel moyen est de 54 000 $. Du fait du salaire concurrentiel, le métier de mécanicien de machinerie lourde attire beaucoup de travailleurs qualifiés et expérimentés en provenance d'autres professions. Perspectives d’emploi Les perspectives d’emploi pour le métier de mécanicien de machinerie lourde sont bonnes. En effet, on observe une légère hausse de l’emploi depuis le début des années 2000, ainsi qu’un vieillissement des travailleurs. De plus, c'est un travail physique, qui nécessite un roulement de la main-d'œuvre. Mais les perspectives d’emploi dans ce secteur varient de manière importante en fonction de la région. Elles sont ainsi plus élevées en Colombie-Britannique, Nouvelle-Écosse, Province du Québec, Saskatchewan, Île-du-Prince-Édouard. De ce fait, c’est un métier qui peut nécessiter une certaine mobilité de la part des salariés. Le ratio chercheurs d’emploi/postes vacants est relativement faible avec seulement un peu plus d'un travailleur au chômage par poste vacant en 2018. Pour la période 2019-2028, les projections estiment 24 200 nouvelles possibilités d'emploi pour 25 900 chercheurs d'emploi (provenant des sortants scolaires, de l'immigration et de la mobilité). De plus, certains secteurs porteurs devraient créer de nouvelles opportunités pour les mécaniciens de machinerie lourde. C’est le cas notamment de la construction, qui profite du programme d'investissement en infrastructures du gouvernement fédéral de 186 milliards de dollars sur 12 ans. De même, le secteur minier, les industries du transport et du commerce de gros devraient eux aussi connaître des années prospères ce qui est un bon présage pour les mécanos. À noter qu’avec l’expérience, il est possible d'accéder à des postes de supervision tels que chefs d’équipes, contremaîtres ainsi que surintendants. Formation et exigences Exercer le métier de mécanicien de machinerie lourde requiert certaines conditions. Voici les conditions généralement requises pour pouvoir exercer cette profession : Un diplôme d'études secondaires (DES) ou un équivalent reconnu sont habituellement exigés. Un programme d'apprentissage de trois à cinq ans ou plus de quatre ans d'expérience dans le métier, ainsi qu'une formation spécialisée en réparation de matériel lourd, sont généralement exigés pour être admissibles au certificat de qualification. Le certificat de qualification de technicien d'équipement lourd est obligatoire au Québec et en Alberta et est offert, bien que facultatif, dans les autres provinces et les territoires. Le diplôme d’études professionnelles - Mécanique d’engins de chantier (5331) est une formation qui dure 1800 heures et s’étale sur deux ans. Cette formation a pour objectif d’apprendre à entretenir et réparer différents types de machines de chantier. Elle est généralement offerte dans les régions suivantes : Abitibi-Témiscamingue - Bas-Saint-Laurent - Capitale-Nationale - Chaudière-Appalaches - Côte-Nord - Estrie - Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine - Laurentides - Mauricie - Montérégie - Montréal - Nord-du-Québec - Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les techniciens d'équipement lourd et les techniciens de machines agricoles qualifiés peuvent obtenir la mention Sceau rouge après la réussite de l'examen interprovincial portant le même nom. Ils peuvent ensuite se spécialiser sur des machineries, des réglages ou des technologies spécifiques, par exemple mécanicien engins de chantier spécialisé en véhicules chenillés. De nos jours, le métier de mécanicien évolue notamment du fait de l’arrivée des nouvelles technologies et de l’électronique. Ainsi, l’informatique est utilisée notamment dans le dépistage des pannes. Compétences et connaissances Le métier de mécanicien de machinerie lourde requiert certaines compétences et connaissances. Pour réparer ou entretenir des machines lourdes, il est nécessaire de développer un certain savoir en ce qui concerne la mécanique pour moteur diesel et pour moteur quatre-temps, à l’hydraulique, à la pneumatique, à l’électricité et à l’électronique. Pour cela, il faut avant tout des compétences d’analyse, de dépannage et de réparation. Ce savoir-faire est notamment apporté par le biais de la formation. Mais il est important d’avoir aussi certaines compétences naturelles ou qualités comme : minutie; débrouillardise; avoir une pensée critique; savoir résoudre des problèmes complexes; capacité à travailler en équipe; autonomie; sens de l’observation; habileté. Le mécanicien doit aussi savoir faire preuve de pédagogie. En effet, après quelques années d’expérience, il pourra être responsable de la formation d’un apprenti. À son tour, il devra donc apporter les enseignements nécessaires à l’apprenant, en lui apportant ses connaissances et sa technique. Dans certaines entreprises, le permis de conduire de classe 3 (camion porteur) peut être considéré comme un atout. Il est tout de fois rarement indiqué comme prérequis et il est possible de le passer en interne, une fois salarié de l’entreprise. Enfin, sur le plan physique, il est nécessaire d’avoir une bonne condition, car il faut bien souvent déplacer des charges lourdes. Des formations régulières ont lieu en ce qui concerne la santé et la sécurité au travail. Le but est de tenir les mécaniciens au courant des différentes règles importantes à appliquer de manière générale, mais aussi parfois en ce qui concerne les mesures spécifiques à un chantier. Les salariés doivent en effet connaître les règles et les normes relatives à la santé et la sécurité pour eux-mêmes ainsi que pour les autres personnes présentes sur le chantier. Exemples d’outils de travail Le mécanicien en machinerie lourde travaille avec de nombreux outils, notamment des clés, des pinces et des tournevis. À l’intérieur de ces trois grandes familles d’outils, il existe différents modèles qui serviront au mécanicien. Il utilise aussi des outils de mesure comme une équerre, un réglet ou une jauge d’épaisseur. Enfin, il utilise des outils de frappe comme un marteau, un burin ou encore un maillet. Bien souvent, il est amené à découper et utilise pour cela un couteau, une scie ou des cisailles selon la résistance du matériau. Bien évidemment, le mécanicien a toujours besoin de sa lampe torche. Pourquoi choisir ce métier comparé à d’autres métiers? Le métier de mécanicien de machinerie lourde est un métier particulièrement intéressant pour les personnes qui aiment la mécanique et l’univers des chantiers. Il permet d’évoluer dans des conditions diverses et variées, mais aussi de changer régulièrement d’environnement. Mécanicien d'engins de chantier, de poids lourds ou bien de véhicules lourds : le mécanicien de machinerie lourde a plusieurs casquettes selon les besoins de son entreprise. Cette diversité oblige à développer de nombreuses compétences afin de savoir réparer des moteurs, mais aussi des systèmes hydrauliques, des circuits électriques ou encore des composants de la transmission.
N/A • 03 Aug 2022
La présence de moisissures dans une habitation est une chose que redoutent beaucoup de propriétaires en raison des dommages considérables qu'elle peut engendrer. Comme l'expertise de professionnels qualifiés est indispensable pour identifier les moisissures, de même que pour remettre en bon état les bâtiments affectés, l'APCHQ offre désormais deux nouvelles formations. Norme 3009-600 : présentation La norme 3009-600 a été publiée par le Bureau de normalisation du Québec il y a près de deux ans. Ayant pour titre « Contamination des habitations par les moisissures - investigation et réhabilitation du bâtiment », elle existe exclusivement au Québec. Elle est en fait le résultat d’un accord entre différents intervenants de l’industrie du bâtiment, et est destinée aux villes ou aux institutions gouvernementales, mais aussi aux entreprises qui aspirent à mieux prendre en charge les projets d'investigation et de réhabilitation des habitations touchées par les moisissures (ou encore qui proposent leurs services de décontamination ou d’investigation). En ce sens, l’APCHQ vous propose deux nouvelles formations: Moisissures: Investigation et diagnostic Moisissures: Réhabilitation des bâtiments Cet organisme a le mérite d’être le seul à bénéficier de la reconnaissance de la BNQ, et le seul à pouvoir fournir une attestation de réussite de ces formations. Ces dernières sont par ailleurs reconnues par la Régie du bâtiment du Québec. 1) Moisissures: investigation et diagnostic L’APCHQ vous offre la possibilité de suivre une formation parmi les 100 autres dans le domaine de la construction, notamment « Moisissures: Investigation et diagnostic ». Quel que soit l’endroit où vous habitez, en ville ou en province, vous pourrez suivre ces formations selon les horaires qui vous conviendront, même le soir ou la fin de semaine. Vous pouvez également y accéder en ligne. Cette première formation a été élaborée pour répondre aux attentes des entrepreneurs en bâtiment ou en rénovation, mais aussi à celles des charpentiers-menuisiers qui souhaitent améliorer leurs connaissances et parfaire leur expertise en la matière. Elle vise à vous apprendre à maitriser les techniques d’inspection et les meilleurs moyens de faire un diagnostic juste et précis des conditions de la résidence. Comme son nom l’indique, la formation « Moisissures: Investigation et diagnostic » s’intéresse à l’aspect norme. Vous y trouverez tous les ingrédients indispensables afin de mener des recherches, déterminer les causes et bien sûr, évaluer les dégâts. Tout cela pour réussir à trouver les bonnes solutions pour résoudre la situation. 2) Moisissures: Réhabilitation des bâtiments Complémentaire de la première formation et allant exactement dans le même sens, la seconde, « Moisissures: Réhabilitation des bâtiments », est aussi proposée par l’APCHQ. Une fois le diagnostic établi, il est important de mettre en place un plan d’action pour la rénovation de la bâtisse. Cela passe évidemment par l’élimination des moisissures, et ce n’est pas une mission que l’on doit prendre à la légère. C’est justement là qu’intervient la seconde formation, avec pour objectif de vous aider à vous débarrasser des moisissures les plus tenaces sans le moindre problème et avec un minimum d’efforts. En somme, cette seconde formation est la suite logique de la première, étant donné qu’elle aborde la réhabilitation effective de l’habitation, pour créer un environnement sain dans lequel il fait bon vivre pour les occupants. À ce stade, c’est la phase de l'application qui est mise en avant, en mettant l’accent sur la procédure de réhabilitation, dont bien entendu la décontamination. En quoi la Norme 3009-600 est-elle unique au Québec? Ce qu’il faut savoir, c’est que la norme 3009-600 est la première de son genre qui concerne les moisissures dans les habitations au Québec. Ce qui fait son unicité peut être résumé en quelques points importants : D’abord, il s’agit d’une référence en ce qui concerne l’investigation et la réhabilitation des habitations atteintes par les moisissures sur le territoire québécois. Elle met en place un travail efficace et professionnel en adoptant des pratiques basées sur des données scientifiques et l’expertise d’un groupe de spécialistes aguerris, dont faisait aussi partie l’INSPQ. Ensuite, la norme est conçue pour apporter son appui aux professionnels ainsi qu’aux employés d’entreprises qui œuvrent dans une optique d’investigation et/ou de décontamination des habitations contaminées par des moisissures (sans oublier les propriétaires, les occupants et les gestionnaires). Cela en fait une norme très globale, qui ne laisse rien au hasard. De plus, elle est le fruit d’un travail de longue haleine qui a été effectué par une cellule scientifique et technique, avec la participation de plusieurs éléments essentiels, dont les utilisateurs, des experts en bâtiment et des prestataires de service. En outre, la norme vous donne un plan détaillé de la procédure à suivre pour apporter de vraies solutions au problème de moisissure. Cela va du diagnostic (cause et évaluation du problème) aux travaux de désinfection, en passant par l’étape de planification et le contrôle de la qualité des travaux, ainsi que le service à la clientèle. Elle comprend également de nombreuses annexes introduisant des astuces utiles pour éviter la formation des moisissures, et d’autres dressant un schéma complet retraçant tout le cheminement à suivre, qui comprend les deux volets principaux, à savoir l’investigation et la réhabilitation du bâtiment. Par ailleurs, la norme BNQ 3009-600 est un document qui pourrait être adopté par les villes en tant qu’outil réglementaire, ou par les compagnies d’assurances. Elle pourrait donc être utilisée en tant que référence dans la résolution de certains conflits du domaine de la construction.
Cynthia Laferrière • 18 Apr 2023
De plus en plus, le manque de main-d’œuvre et les délais serrés d’exécution, entre autres facteurs, augmentent les risques d’accidents dans le domaine de la construction. Un évènement, survenu pendant ses tâches, affecte la santé mentale ou physique d’un travailleur de chantier et le force à s’absenter? Pour comprendre quoi faire face à un accident du travail, poursuivez votre lecture. Ce qui est considéré comme un accident de travail Source : Canva On distingue 2 types d’incidents de travail pouvant mener à une absence plus ou moins prolongée. La situation accidentelle Comme son nom le dit, il s’agit d’un événement imprévu et soudain. Pour être admise en tant qu’accident de travail aux yeux de la loi, la situation accidentelle doit se produire pendant que le travailleur effectue des tâches reliées à son métier. Par exemple, un électricien qui se coupe le doigt en sectionnant un fil. Ou encore, l’incident doit se passer sur le lieu du travail, alors que l’employé réalise des tâches pour lesquelles il n’est normalement pas assigné, mais toujours en lien avec le boulot. Par exemple, un soudeur qui aide un mécanicien à tenir un outil et qui fait une chute. Dans les deux cas, la victime doit être en service et se trouver sur les lieux du travail. La lésion professionnelle Ici, il est surtout question d’une blessure physique ou psychologique ayant une relation de cause à effet, contrairement au hasard de la situation accidentelle. Pensons par exemple à une tendinite engendrée par la répétition d’un mouvement ou à une dépression reliée à du harcèlement entre collègues. Pour être reconnue, la lésion doit être diagnostiquée par un professionnel de la santé. Notez qu'en cas d’accident ou de lésion, vous pourriez recevoir une compensation monétaire durant votre absence ou voir vos frais médicaux remboursés. Si vous vous blessez en dehors du travail et que vous devez vous absenter, vous conservez votre poste. Comment réagir en cas d'accident sur un chantier du secteur de la construction? Source : Canva Obligations de l'employé et de l'employeur Dès que vous vous blessez, vous ou un collègue devez aviser l’employeur le plus vite possible. Ce dernier doit obligatoirement fournir les premiers soins et assumer les frais de transport vers l’hôpital ou pour quitter le chantier. Même si vous croyez que la blessure est mineure et ne nécessite aucun soin ni départ, il est important de la mentionner tout de même, car tout incident doit préférablement être inscrit dans un registre. Vous pouvez consulter le médecin de votre choix pour recevoir une attestation médicale. Si la gravité de l’accident ou de la lésion implique que vous ne puissiez vous présenter au travail le lendemain et/ou les prochains jours, vous devrez remettre cette attestation à votre employeur. Cette preuve vous servira à : Recevoir 100% de votre salaire pour les heures restantes de la journée même de l’incident. Recevoir 90 % de votre salaire net pour les 14 jours suivants où vous étiez prévu à l’horaire sur le chantier. Faire une éventuelle réclamation à la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Déterminer la date de votre retour au travail ou les tâches à éviter en cas de réassignation temporaire. Comment faire une réclamation auprès de la CNESST? Source : Canva Pour les 2 premières semaines de votre absence, de son côté, l’employeur remplira un «Avis de l'employeur et demande de remboursement», le transmettra à la CNESST et vous remettra une copie. L’étape suivante consiste à remplir la «Réclamation du travailleur» qui sert à demander des indemnités à la CNESST dans le cas d’une invalidité dépassant les 14 jours payés par l’employeur. Vous avez 6 mois, à compter de la date de l’incident, pour effectuer votre demande. Afin de faciliter et d’accélérer le processus, assurez-vous de transmettre tous les documents requis, tels que vos prescriptions de médicaments, vos reçus de soins, vos attestations médicales, la réclamation à l’employeur et ainsi de suite. Comment éviter de perdre ses indemnisations : Passez tous les examens médicaux requis Suivez les recommandations et traitements prescrits Acceptez de passer des tests supplémentaires à la demande de la CNESST Informez toutes les parties impliquées d’un changement à votre situation (adresse, état de santé, date de retour au travail, etc.) Est-ce qu'un employeur peut refuser qu’un travailleur s’absente ou fasse une réclamation? Un employeur et/ou un syndicat doit appuyer et aider un employé dans le cadre de ses démarches entourant une situation accidentelle ou une lésion professionnelle. Il est interdit de punir un travailleur qui s’absente pour une raison médicale justifiée ou s’il fait une réclamation à la CNESST. Un congédiement, une suspension, de la discrimination, une baisse de salaire ou de statut ne sont pas permis. Toute sanction du genre devrait être rapportée à la CNESST. La prévention des accidents sur un chantier de construction Source : Canva Les règles générales en construction Les obligations sont variables selon la taille du chantier: 10+ travailleurs présents en même temps sur un chantier = le maître d’œuvre doit élaborer un programme de prévention avant le début des travaux. 20+ travailleurs présents en même temps sur un chantier = le programme de prévention doit être transmis à la CNESST avant le début du chantier. 10 à 99 travailleurs présents en même temps sur un chantier = la majorité des travailleurs ou l’association représentative désigne un représentant en santé et sécurité à temps partiel. 100+ travailleurs présents en même temps sur un chantier ou travaux de 12M$+ = le maître d’œuvre doit désigner un ou plusieurs coordonnateurs en santé et sécurité à temps plein. Le rôle du représentant en santé et sécurité est d’identifier les sources potentielles de danger et de présenter ses recommandations au comité de chantier, aux travailleurs, à l’employeur et à l’entrepreneur. De plus, il participe aux inspections en cas d’enquête sur un accident ou lors d’une visite de routine de la CNESST. Pour de plus amples informations, consultez la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, chapitre A-3.001, sur Publications Québec. Des cours de santé et sécurité sont aussi offerts par ASP Construction à Montréal, au siège social de la FTQ Construction. Comment concevoir un programme de prévention? Le contenu d’un tel programme destiné à un chantier de construction est maintenant défini par la loi. Chaque programme est conçu pour le chantier en vigueur et en fonction du type d’activités réalisées. De nouveaux outils interactifs en ligne sont à la disposition de différents milieux de travail. Contenu d’un programme de prévention : Identification des risques pour la santé physique et mentale Analyse et explications des mesures en place permettant d’enrayer ou de contrôler les risques pointés Mesures de surveillance, d’évaluation, d’entretien et de suivi Reconnaissance des équipements de protection individuelle conformes Liste des programmes de formation disponibles en santé et en sécurité Inventaire à jour des matières dangereuses présentes et futurement utilisées Indication des premiers soins à appliquer en cas d’urgence Et comment ça fonctionne en Ontario? Chez nos voisins ontariens, la CSST est remplacée par La Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT - WSIB). Financée par les employeurs de la province, elle fournit aux employeurs une assurance collective ainsi que des prestations pour perte de gains et soins de santé aux travailleurs (dès le lendemain d’un incident déclaré). De plus, cette commission offre de l’aide pour retourner au travail après avoir été victime d’une blessure ou d’une lésion professionnelle. Si un employé est blessé sur un chantier de construction, vous devez, dans les 48 heures suivant l’incident, aviser par écrit : Le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences Le Comité mixte sur la santé et la sécurité ou un délégué à la santé et à la sécurité Le syndicat, si existant Les procédures et obligations à suivre en tant qu’entrepreneurs ressemblent également à celles mentionnées dans cet article pour le Québec : Donner les premiers soins Assurer le transport Enquêter sur l’incident Déclarer l’événement à la CSPAAT Faire signer le formulaire 7 par la personne accidentée Verser un plein salaire la journée même de l’incident Bon à savoir : liste entière de vos obligations et la Loi sur la santé et la sécurité au travail complète. Pour conclure, voici quelques-uns de nos articles en lien avec le sujet qui pourraient grandement vous intéresser : La sécurité sur un chantier de construction Concevoir des échafaudages sécuritaires et conformes pour vos employés et vous Ce qu’il faut savoir sur les appareils de protection respiratoire Tout savoir sur les formations de l'APCHQ sur les moisissures Des robots sur les chantiers de construction pour aider les travailleurs
SoumissionRenovation.ca • 23 Aug 2022
Le secteur de la construction comprend une multitude de métiers aussi passionnants les uns des autres. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser au métier de monteur-assembleur qui consiste, entre autres, à lier tous les éléments en fer et en acier qui entrent dans la construction d’un item donné. Vous voulez devenir monteur-assembleur? Lisez ce qui suit pour tout connaître sur ce métier! Monteur-assembleur : description du métier Un monteur-assembleur, encore appelé assembleur-soudeur ou tout simplement soudeur, est un ouvrier qui, sur les chantiers de construction, est chargé d’assembler, de fabriquer et de monter les matériaux en métal qui entrent dans la composition des : ponts, bâtiments, silos, vannes de barrage, viaducs, métros, tunnels, portes d’écluses, etc. Il assure la construction et le montage des tuyaux de cheminées et des éléments de charpentes en béton, puis l’installation de chaudières complètes, le découpage au chalumeau et ainsi de suite. Le monteur-soudeur est chargé, en outre, de fabriquer, de boulonner, de souder, de garnir et d’assembler des composants structuraux tels que : les poutres, les colonnes et les poutrelles. Il applique également les procédés de fabrication, de boulonnage, de soudage, de gréage et d’assemblage d’éléments architecturaux comme : les balcons, les escaliers, les garde-corps, les clôtures, les balustrades, les panneaux décoratifs... Au Canada, on retrouve ces professionnels sur les chantiers institutionnels et commerciaux, sur les chantiers de construction industrielle ainsi que dans le domaine du génie civil et de la voirie. Ils sont très peu présents sur les chantiers résidentiels. Les soudeurs peuvent être employés dans les entreprises spécialisées en pose d’armatures ou dans la fabrication de produits en métal tels que les avions, les bateaux, la machinerie lourde, etc. À noter qu’ils peuvent également travailler à leur propre compte. Source : gussencion - Pixabay Les tâches quotidiennes d’un monteur-soudeur sont les suivantes : Monter et installer des éléments structuraux de béton précontraint, en acier ou en d’autres matériaux similaires Étudier et interpréter des plans et schémas d’assemblage Procéder à l’installation d’échafaudages fixes Décharger du matériel de travail Mettre en place des éléments de protection Installer des passerelles et des escaliers Procéder au gréage des éléments Élever des éléments préfabriqués tels que du béton, de l’acier, des modules, etc. Souder des pièces d’équipement Monter et démonter des éléments structuraux et architecturaux Vérifier que la version finale des pièces respecte les plans initiaux Les outils qu'il utilise sont les suivants : Les outils manuels : barre d’alignement, attache-support, clé à mâchoire, ceinture à outils, scie à métaux, pointeau, ponde, etc. L’équipement de sécurité : câble, colonnette de soutien, cordage de sécurité, éclairage portatif, détecteur de fumée et de gaz toxiques, couverture ignifuge, etc. L’équipement de protection individuelle : combinaison, gants de caoutchouc, masque de soudeur, écran facial, cordon d’assujettissement, tablier de soudeur, etc. Les outils et équipements mécaniques : fixateur à cartouche, compresseur, scie à essence, meuleuse, outils de martelage, pistolet cloueur, etc. L’équipement de mesure et de traçage : cordeau traceur, équerre, niveau à barre, trépied, ruban à mesurer, etc. Les outils et équipements spécialisés : appareil de soudage à l’arc, équipement de soudage de gougeons, appareil de soudage MIG, marteau à buriner, etc. Les équipements d’accès et d’échafaudage : chevalet, échafaudage fixe, cadre de bout, échelle, etc. Les équipements de gréage : câble textile, adoucisseur, attache-poutre, cosse, culot à coin, etc. Les équipements de manutention : berceau, chariot, palan à moteur, treuil, transpalette à main, etc. Les qualités et compétences requises pour devenir monteur-assembleur Décrocher un diplôme et posséder des connaissances techniques ne suffisent pas pour être un bon monteur-assembleur. Il est également nécessaire d’avoir de solides compétences et qualités afin d’appréhender au mieux tous les aspects du métier : Savoir lire et interpréter les plans industriels Avoir une bonne dextérité manuelle Être en bonne condition physique Avoir des connaissances en construction Être autonome et savoir prendre des initiatives Être à l’aise avec le travail à l’extérieur Avoir des connaissances en mathématiques et en géométrie Être capable de travailler dans des environnements bruyants Être à l’aise avec le travail en équipe Être capable de travailler en hauteur Être minutieux, rigoureux et avoir le souci du détail Avoir une bonne perception spatiale Maîtriser les règles et normes en matière de santé et de sécurité Source : Flickr La formation pour devenir monteur-assembleur Pour avoir accès au chantier de construction, tout aspirant doit présenter à la CCQ un relevé de note ou relevé d’apprentissage attestant la réussite au diplôme d’apprentissage professionnel (DEP) en montage structural et architectural. Il doit également présenter la preuve qu’il fut employé dans une entreprise inscrite à la CCQ pendant une durée d’au moins 150 heures réparties sur une période de 3 mois consécutifs. Ces étapes mènent à l’obtention d’un certificat de compétence apprenti du métier. Bien que l’accès au métier de monteur-assembleur soit généralement réservé aux personnes diplômées, il peut arriver que des candidats non-diplômés y soient admis. Notamment en période de pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Toutefois, il doit remplir les conditions suivantes : Montrer la preuve qu’il possède les connaissances scolaires préalables du programme aboutissant à l’obtention du DEP du métier visé. Si tel n’est pas le cas, le candidat doit signer une lettre de consentement qui l’engage à suivre une formation pour acquérir les préalables scolaires. Présenter la preuve d’avoir été employé dans une entreprise enregistrée à la CCQ pendant une durée d’au moins 150 heures étendues sur une période de 3 mois consécutifs. Pour être admis à l’examen de qualification provinciale, l’apprenti doit effectuer 3 périodes d’apprentissage de 2000 heures chacune dans son métier. La réussite de cet examen est couronnée par un certificat de compétence compagnon du métier. Une fois diplômé, l’apprenti est crédité des heures de formation dans son carnet d’apprentissage. Les femmes aussi peuvent devenir monteuses-assembleuses. D’ailleurs, des mesures sont mises sur pied pour accroître le nombre de femmes dans ce métier et faciliter leur intégration. Vous pouvez consulter ces mesures via le site mixite.ccq.org. Monteur-assembleur : salaire et perspectives d’emploi La plupart des soudeurs travaillent à temps plein et se déplacent souvent. Bien qu’ils travaillent toute l’année sur les chantiers de construction, les monteurs-assembleurs sont plus actifs en période estivale. Au Canada, les assembleurs-soudeurs débutants commencent avec un salaire avoisinant les 32 400$ par année. Les travailleurs plus expérimentés peuvent gagner, quant à eux, de 23$/h à 41$/h. Depuis 2010, le salaire des assembleurs-ouvriers a augmenté de 13% et ceci grâce à la très forte demande pour ces professionnels. Ainsi, avec le temps et l’expérience, ce métier offre de belles opportunités d’augmentation de salaire. Les perspectives d’emploi pour cette profession sont donc très bonnes car la demande est grande et la main-d’œuvre qualifiée limitée. Le vieillissement des travailleurs va libérer certains postes et favoriser l’entrée en scène de jeunes ouvriers. Pour ce qui est des promotions, un monteur-assembleur peut être promu au poste de gérant de projets, contremaître, surintendant, etc. Il peut aussi devenir enseignant dans les centres de formation de futurs assembleurs-soudeurs ou se lancer dans l’entreprenariat. Quelques professions apparentées : Chaudronnier Assembleur et ajusteur de plaques et de charpentes métalliques Entrepreneur et contremaître des machinistes et du personnel des métiers du formage, du profilage et du montage des métaux et personnel assimilé Source : terje sollie - Pexels Le métier de monteur-assembleur est idéal pour les personnes réalistes et pragmatiques qui préfèrent effectuer des tâches concrètes et qui aiment être impliquées physiquement dans ce qu’elles font. Le travail effectué par les assembleurs est indispensable dans la plupart des chantiers de construction et ils ne peuvent pas être remplacés par la technologie. Tout ceci fait de ce métier une véritable mine d’or pour les futurs assembleurs-soudeurs; ils ont de très grandes chances de trouver du travail tout de suite après leur formation et de percevoir un salaire assez conséquent, compte tenu du manque de main-d’œuvre observé dans le secteur.
SoumissionRenovation.ca • 11 Aug 2022
Vous êtes à la recherche d’une nouvelle profession dans le secteur des bâtiments et travaux publics, mais vous ne savez pas vers quel domaine vous tourner? Le métier de plâtrier pourrait peut-être vous intéresser! Un plâtrier est un ouvrier spécialisé dans la préparation des plafonds et des murs d’une construction. Il est chargé d’appliquer différents types d’enduits sur les surfaces intérieures et extérieures. Quelle formation pour apprendre ce métier? Quelles sont les différentes tâches d’un plâtrier et quel est le salaire moyen? Découvrez sans plus tarder tout ce qu’il y a à savoir sur le métier de plâtrier. Le métier de plâtrier Encore appelé tireur de joint, un plâtrier est un professionnel qui intervient généralement sur le chantier juste après le maçon ou le menuisier. Il a pour principale mission de poser des enduits calcaires comme du ciment, du stuc, du plâtre, du mortier, des composantes métalliques ou d'autres produits sur les surfaces de divers types de matériaux en bois à l’aide d’une truelle ou d’une machine. Il est également amené à tirer les joints de planches murales de gypse, à fixer des moulures métalliques, à réaliser des travaux de stucs ou de moulure de plâtres, ainsi qu’à poser des éléments décoratifs. Les plâtriers travaillent généralement seuls ou en équipe et peuvent être employés dans les entreprises de construction institutionnelles ou commerciales, dans les entreprises spécialisées en plâtrage, dans les chantiers de construction ou de rénovation résidentielles. Notez qu'ils peuvent également travailler en tant qu’entrepreneur en lattage et en plâtre ou même être des travailleurs indépendants. Vous aimeriez en apprendre plus sur les métiers prometteurs dans le secteur de la construction? Jetez un oeil à notre article Les métiers d'avenir en construction. Les principales missions d’un plâtrier Les plâtriers sont amenés à réaliser de multiples tâches et opérations lors de l’exercice de leur métier. Ces tâches se subdivisent en 3 unités que nous allons citer ci-dessous : Plâtriers planifier le travail; nettoyer et préparer les surfaces; mélanger les ingrédients dans une auge pour obtenir un plâtre ayant la consistance souhaitée; appliquer des couches de plâtre bien lisses à l’aide d’instruments tels que les taloches, les truelles, les brosses ou un équipement de pulvérisation; assurer la finition des angles et des coins tout en créant des motifs décoratifs dans les couches de finition; appliquer à l’aide d'une truelle ou d'un pulvérisateur des couches de crépi sur les murs extérieurs d’un bâtiment afin de former des surfaces résistantes aux intempéries; procéder au moulage et à l’installation des corniches et des moulures ainsi que des panneaux de plâtres ornementaux; vaporiser des matériaux insonorisants sur les plafonds et les murs. Poseurs et finisseurs de cloisons sèches mesurer et couper les panneaux de gypse afin de les installer sur les murs et plafonds; poser et fixer les panneaux sur des poteaux en bois, des solives ou du métal; couper et installer des cordons d’angle en métal pour protéger les coins extérieurs; remplir les trous et les fissures avec des produits de remplissage; lisser le surplus de produits de remplissage et laisser sécher; poncer les joints après avoir appliqué des couches de remplissage pour les surfaces en panneaux de gypse ou d’enduits. Latteurs préparer l’agencement des murs et plafonds; mettre en place l’ossature métallique et les bandes de fourrure; fixer les lattes aux poteaux ou aux fourrures à l’aide de vis ou de clous; prévoir des ouvertures pour les conduits de chauffage, de ventilation et les sorties électriques; placer les treillis métalliques et les baguettes d’angles autour des poutres et ensuite enduire ces derniers de plâtre. Vous souhaitez découvrir d'autres métiers du secteur de la construction? Consultez nos articles consacrés aux métiers de la rénovation. Devenir plâtrier : quelle formation et exigences? Comme dans tout métier, il existe quelques conditions pour exercer la profession de tireur de joint au Canada : Être titulaire d’un diplôme d’études secondaires ou de son équivalent reconnu. Présenter à la CCQ un document qui atteste que vous avez réussi le DEP en plâtrage. Montrer la preuve que vous avez été employé dans une entreprise enregistrée à la CCQ pendant une durée d’au moins 150 heures, réparties sur une période de 3 mois consécutifs. Avoir effectué 3 périodes d’apprentissage de 2000 heures chacune, soit 6000 heures au total, afin de réussir l’admission à l’examen de qualification provinciale, dont la réussite mène à l’obtention du certificat de compétence compagnon du métier. Les femmes également peuvent devenir plâtrière. D’ailleurs, dans le secteur de la construction, c’est l’un des métiers où l’on trouve le plus de femmes. En outre, il existe des mesures pour augmenter la présence des femmes sur les chantiers. Vous pouvez les consulter ici sur mixite.ccq.org. Les compétences et connaissances attendues Le métier de plâtrier nécessite un certain nombre d’habiletés et de connaissances indispensables à la bonne exécution des tâches : avoir l’esprit créatif; être précis et minutieux; être dans une bonne condition physique; avoir l’esprit d’équipe; être polyvalent et rapide; avoir des connaissances en construction; être capable de lire et d’interpréter des plans; posséder des connaissances en mathématiques appliquées; avoir des aptitudes à travailler en hauteur; avoir une bonne coordination des gestes; être capable de travailler sous pression et dans des conditions parfois peu favorables. Le salaire de plâtrier Au Canada, les plâtriers gagnent en moyenne 48 750$ par an, soit environ 25$ par heure. Généralement, les plâtriers débutants (apprentis) commencent avec un salaire de 43 290$ par an et les travailleurs plus expérimentés (compagnons), quant à eux, peuvent gagner jusqu’à 58 757$ par an. À noter que ces chiffres peuvent plus ou moins varier selon le secteur dans lequel on évolue. Vous aimeriez refaire votre cv pour augmenter vos chances de décrocher un emploi? Lisez notre article 5 conseils pour rédiger un CV professionnel. Perspectives d’emploi Les perspectives d’avenir pour le métier de plâtrier sont étroitement liées à la santé économique de l’industrie de la construction en général. Plus il y a des projets de construction et mieux la profession de tireur de joint se porte. Une étude du Guichet-Emplois réalisée en décembre 2021, a dévoilé que près de 5650 personnes occupent le poste de plâtrier au Québec. On les retrouve à plus de 94% dans le secteur de la construction. La même étude prévoit un équilibre entre l’offre et la demande de plâtriers au Canada au cours des 10 prochaines années. La forte croissance de l’emploi prévue pour les années à venir va favoriser la création de nouveaux postes (les projections annoncent près de 4700 nouvelles possibilités d’emploi). De l’autre côté le départ en retraite des anciens plâtriers entraînera la libération de nombreux postes. Ces différents facteurs portent à croire que le métier de plâtrier a de beaux jours devant lui. Quelques outils de travail La plupart des tâches effectuées par les plâtriers requièrent l’utilisation d’un outil ou d’un équipement spécifique : Pour tirer les joints : banc de plâtrier, escabeau, appareil de chauffage d’appoint, hachette à plâtre, truelle, applicateur de ruban et de composé à joint, échelle, collé contact et équipement de sécurité. Pour poser des enduits acryliques : échafaudage, brouette, machine à vaporiser, apprêt acrylique, agrafeuse et fil à plomb. Pour poser le crépi de ciment : nacelle articulée, bac à mortier, marteau, pelle, ciment portland, garnitures métalliques et grattoir à mur et planché. Pour pousser les moulures de plâtre : plateforme élévatrice, perceuse, couteau à gypse, chaux de finition, ruban à masquer et tournevis électriques. Pour restaurer les finis de plâtre traditionnel et d’ornements anciens : brosse blé d’Inde, nacelle articulée, perceuse et rouleau à peinture. Pulvériser un enduit texturé : baker, baril, colle à béton, ruban à masquer, bac, balai et pinceau. Pourquoi choisir le métier de tireur de joint? Le métier de plâtrier est un choix de carrière très judicieux pour les personnes qui s’y intéressent. Il présente de nombreux avantages, notamment au niveau de la rémunération qui est plutôt intéressante. Il s’agit d’un travail créatif qui vous pousse à vous réinventer et à vous surpasser au quotidien. De plus, la forte demande des services des plâtriers dans les chantiers de construction au Canada favorise les perspectives d’emploi de cette profession.