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Les métiers de la rénovation

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Tout apprendre sur le métier de soudeur

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Tout apprendre sur le métier de soudeur

Les métiers de la rénovationTout apprendre sur le métier de soudeur

Le métier de soudeur est un métier de création, comme il n’en existe plus beaucoup parmi les métiers ouvriers. Le soudeur spécialisé peut travailler dans tous les environnements et sur différents procédés et matériaux. Des compétences au salaire en passant par les débouchés, apprenez tout ce qu’il faut savoir sur le métier de soudeur.

Soudeur : un métier à découvrir

soudeur

Source: Canva

Le soudeur a pour mission d’assembler, réparer, découper ou réformer un produit grâce à différents alliages. Il est indispensable dans les métiers de l’industrie, mais également dans les entreprises de services, en usines électriques et les sociétés de construction :

  • industrie chimique;

  • industrie pétrolière;

  • industrie automobile;

  • industrie nucléaire;

  • industrie électrique;

  • bâtiment et travaux publics;

  • etc.

Son expertise en métallurgie est attendue pour souder ou braser des éléments capables de répondre à des contraintes précises. Ainsi, il opère dans des environnements particulièrement éclectiques, qui vont du sommet d’une éolienne au bâtiment réacteur d’une centrale nucléaire, en passant par le simple travail en atelier.

Être soudeur demande d’être en mesure de comprendre des informations relatives aux spécifications propres à la tâche à réaliser. Pour ce faire, le soudeur doit ici pouvoir interpréter les dessins mis à sa disposition, mais également bien comprendre les consignes qui lui sont données.

Le choix de la technique de soudage à utiliser est ensuite laissée au soudeur. Ce dernier devra préparer son intervention en étant capable de recourir aux techniques indispensables à la réalisation d’une soudure propre (ex. : gougeage, chanfreinage, ou encore préchauffage).

Une fois le bon matériel de soudage mis en place, le soudeur doit s’assurer qu’il évolue dans un environnement sécurisé pour lui-même et pour autrui.

Les techniques de soudure

Différence entre souder et braser

La soudure consiste en l’assemblage de deux pièces de métal de même nature grâce à un métal dit d’apport, également de même nature que les pièces à souder.

À l’inverse, la brasure consiste à souder deux pièces de métal grâce à un métal d’apport différent. C’est là qu’un soudeur devient un opérateur de machines à braser ou un régleur de machines à braser.

Comment choisir entre les deux? Le choix entre la brasure et la soudure est dépendant des contraintes que va devoir subir le produit fini. C’est généralement le soudeur, fort de son expertise, qui choisira quel type de métal d’apport utiliser pour obtenir une résistance optimale, répondant au cahier des charges du client.

Toutefois, des dispositions réglementaires peuvent encadrer le travail du soudeur, qui doit alors suivre des normes strictes l’obligeant à sélectionner certains types de métaux plutôt que d’autres et opérer une brasure forte plutôt qu’une brasure tendre.

C’est notamment le cas dans le domaine de l’habitation, en ce qui concerne la brasure des conduites collectives de gaz, par exemple. On devine ainsi que le soudeur exerce un métier à très fortes responsabilités.

Soudage manuel et semi-automatique

Il s’agit ici de savoir utiliser les appareils de levage et les mécaniques de pointage permettant de mettre en place et de maintenir l’ensemble des outils nécessaires à la réalisation de la soudure.

Une fois le poste de soudure convenablement mis en place, le soudeur doit pouvoir gérer seul, selon le procédé de soudage qu’il aura choisi : la polarité, le mode de transfert, la tension du courant et de l’arc, ainsi que la vitesse de dévidage du fil-électrode, tout en gérant le débit du gaz de protection.

Une fois cet ensemble mis en place et sous contrôle, le soudeur peut commencer à souder selon les bonnes pratiques qui lui ont été enseignées.

Travaux connexes

La soudure n’est pas le seul élément du travail de soudeur. La maîtrise des joints est un point essentiel du métier. Ce faisant, il doit savoir meuler, brosser, sabler ou encore dégraisser les pièces mises à sa disposition.

Ces opérations doivent respecter le cahier des charges remis. Lorsqu’un gougeage est nécessaire, le soudeur doit être en mesure de recourir aux procédés du gougeage à l’arc avec électrode au carbone (AAC) ou au plasma (PAC).

Enfin, pour éviter que les soudures ne se fissurent sous l’effet d’un dégagement d’hydrogène trop important, le soudeur doit savoir maîtriser la température de chauffe tant au moment des passes que du postchauffage.

Les outils 

Le soudeur, outils en mains, peut réaliser les travaux que nous venons d’évoquer à la condition de disposer du bon outillage, pour le bon type de soudure. Deux types de soudures, pour rester très généraliste, nécessitent chacune un matériel spécifique.

Le soudage à la flamme :

  • une lampe à souder ou un chalumeau;

  • une cartouche de gaz;

  • un métal d’apport;

  • une pince étau.

Le soudage à l’arc :

  • des baguettes à souder (ou électrodes);

  • un poste à souder (type poste à Shunt, MigMag ou Inverter);

  • un marteau de soudeur;

  • une brosse métallique;

  • un aimant de soudeur;

  • un masque de soudeur;

  • un tablier en cuir;

  • des gants de protection.

Contrôle qualité des soudures

Un soudeur travaille souvent seul, mais la qualité de ses soudures sont toujours contrôlées pour s’assurer de leur étanchéité et de leur résistance. Ce travail est généralement celui de l’ingénieur.

Toutefois, certaines entreprises s’assurent des qualités d’un soudeur grâce à des sociétés de contrôle. Ces dernières interviennent avant que le soudeur ne commence à travailler les pièces. Il est alors chargé d’effectuer des soudures similaires à celles qu’il devra réaliser. Ces dernières sont testées par la société de contrôle, visuellement et sous contrainte, parfois jusqu’à la rupture. Une fois le soudeur certifié par la société de contrôle, il est autorisé à commencer son travail pour la société cliente.

Au Canada, ces contrôles s’effectuent à la lumière des normes CSA W et CSA Z, qui encadrent notamment :

  • le soudage par fusion de l’acier (norme CSA W47.1);

  • le soudage par fusion de l’aluminium (norme CSA W47.2);

  • le soudage par résistance de l’acier et de l’aluminium (norme CSA W55.3);

  • le soudage des réseaux de canalisations de gaz et de pétrole (norme CSA Z662).

Chaque pays dispose ainsi de ses propres normes qui, bien qu’éloignées au niveau du nom, se rejoignent quant à la forme. Par exemple, les soudeurs états-uniens répondent aux normes AWS et API, tandis que les soudeurs européens respectent les normes EN ISO.

Bien que nous ayons évoqué le rôle de l’ingénieur et de celui des entreprises de contrôle qualité, le premier contrôleur des soudures qu’il a réalisées est le soudeur lui-même. Ce dernier doit savoir contrôler ses soudures alors même qu’il les réalise, afin de pouvoir apporter immédiatement les corrections qui s’imposent. 

Une fois les défauts de soudure identifiés, il doit pouvoir les modifier pour les rendre conformes aux normes et aux attentes du client. Il doit ainsi être en mesure de maîtriser le redressage des pièces que sa soudure aurait pu déformer.

Comment devenir soudeur ?

soudeur

Source: Canva

Formation et exigences

Pour se préparer au métier de soudeur, une formation professionnelle est nécessaire, avant de terminer sa spécialisation dans la profession. De manière générale, pour prétendre à devenir soudeur, il faut :

  • être diplômé du secondaire;

  • avoir effectué un apprentissage de trois ans ou avoir trois ans d’expérience dans la profession;

  • avoir suivi une formation spécialisée en soudure.

Toutefois, celles et ceux qui n’apprécient pas du tout l’école ne doivent surtout pas penser que la condition de diplôme ou de formation en apprentissage est rédhibitoire. Au Québec, plus du quart des soudeurs ont appris leur métier «sur le tas». Ils n’ont ainsi jamais de diplômes, ni suivi de formation professionnelle, et cela ne les empêche pas d’être de bons soudeurs. 

Il en va de même pour les opérateurs de machines à braser et les régleurs de machines à braser, dont les conditions d’accès à la profession sont les suivantes :

  • avoir effectué des études secondaires (pas d’obligation de réussite à un diplôme);

  • avoir suivi une formation de plusieurs mois dans l’emploi;

  • avoir été apprenti-opérateur (pas toujours exigé);

  • avoir une expérience en robotique.

Le métier de soudeur est donc accessible à toutes personnes motivées par cette profession passionnante.

Qualités et compétences

La minutie étant une qualité indispensable chez le soudeur, si vous l’êtes, n’hésitez plus. Les environnements de travail étant divers et variés, une bonne condition physique ainsi qu’une bonne vue sont attendues de la part du soudeur. En effet, il est fréquent que le soudeur soit appelé à travailler dans des environnements exigus, dans des positions incommodantes et des endroits très bruyants.

Le soudeur doit maîtriser quatre grandes compétences professionnelles :

  1. la planification des travaux de soudage;

  2. le procédé de soudage manuel et semi-automatique;

  3. la vérification de ses soudures;

  4. la réalisation des travaux connexes à la soudure.

Pour maîtriser ces compétences professionnelles, il est nécessaire de savoir :

  • lire et comprendre des formulaires, instructions, fiches techniques, notes de service, règlements, codes et procédures de soudure;

  • lire et comprendre les légendes, panneaux, symboles, signes déterminant la dangerosité d’un environnement de travail;

  • comprendre des manuels de montage;

  • connaître les catégories de métaux et d’alliages;

  • lire les schémas électriques;

  • lire des dessins d’assemblage;

  • lire et comprendre des tableaux de spécifications complexes regardant les métaux et leurs tolérances;

  • rédiger des notes et des descriptifs d’incidents ou d’accidents de travail;

  • maîtriser les notions mathématiques d’angles, de températures, de dimensions, de pression, de volume, de diamètre et d’arithmétique; 

  • participer à des réunions et échanger des informations.

Certains soudeurs arrivent dans ce métier après avoir commencé à souder des statues en fer à la maison comme passe-temps, d’autres en ayant entendu parler d’un travail. Tous y ont trouvé une passion. Le soudeur est un couturier du métal.

Il construit des citernes, des bennes, rend étanche des réseaux et apprend toujours en commençant son métier au sein d’une équipe… soudée. Choisir le métier de soudeur, c’est choisir la cohésion. Un soudeur peut travailler dans l’aéronautique, le nucléaire, l’aérospatiale et même sous la mer, en qualité de soudeur-scaphandrier.

Salaire et perspectives d'emploi

Il est difficile d’établir avec précision le salaire d’un soudeur, car un élément majeur entre en ligne de compte : la région de travail.

En moyenne, un soudeur gagne 25,50$ de l’heure au Canada. Néanmoins, pour un soudeur du Québec, le salaire médian est de 23,50$ et il existe de fortes disparités locales. Ainsi, le salaire médian pour un soudeur dans la région de l’Estrie est de 21$ de l’heure, alors qu'il s’élève à 26$ dans les régions de l’Outaouais et d’Abitibi-Témiscamingue.

En Alberta, le salaire médian d’un opérateur ou d’une opératrice de machines à souder et à braser est de 34$, quand il n’atteint que 21,75$ sur l'Île-du-Prince-Édouard. Toutefois, les perspectives d’emploi du moment, dans la province de Québec, laissent entrevoir la possibilité de négocier un meilleur salaire.

En 2006, la province de Québec comptait 22 385 soudeurs et soudeuses. Quinze ans plus tard, le chiffre serait de 21 000, au point que Radio-Canada lançait, dès 2019, un appel de détresse.

Les employeurs de la province de Québec doivent recruter directement en Tunisie, tant le marché est porteur. Du fait de la législation canadienne sur les étrangers, notamment concernant les métiers à bas salaire, certains patrons augmentent le salaire horaire pour contourner la loi. Une aubaine pour tous les soudeurs.

Pour maximiser leurs chances d’occuper un poste, qui sont toutefois déjà très importantes en raison de la forte demande, certains types de soudeurs sont plus recherchés que d’autres, notamment lorsque le soudeur emploie :

  • l’arc avec fil fourré (procédé FCAW);

  • l’électrode de tungstène (procédé GTAW).

Les deux autres grands types de procédés de soudure sont :

  • le soudage à l’arc sous gaz avec fil plein (GMAW);

  • le soudage à l’arc avec électrode enrobée (SMAW).

Si vous êtes une femme, cela peut également faire la différence. Pourquoi? Parce que les femmes occupent, à l’heure actuelle, moins de 4% des postes.

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Dernière modification 2023-11-07

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