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Les métiers de la rénovation

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Couvreur : un métier en hauteur

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Couvreur : un métier en hauteur

Les métiers de la rénovationTravaux extérieursCouvreur : un métier en hauteur

Réparer ou refaire une toiture comprend un certain nombre de risques, principalement en raison du travail en hauteur. Or, il est fortement recommandé de faire appel à une équipe de couvreurs professionnels. Toit plat ou en pente, ils ont l’expertise pour remettre votre toit à neuf.

Le métier de couvreur

En été comme en hiver, l’expertise du couvreur peut être réclamée puisqu’il s’agit d’un spécialiste des toits qui travaille pour une entreprise spécialisée en toiture, en construction, en rénovation ou à son propre compte. «Il applique et pose des revêtements sur différents types de toits ou il remet à neuf les toitures et effectue les réparations nécessaires», indique le professeur au centre de formation Le Chantier, Claude Boulanger au Journal Métro.

La journée d’un couvreur commence tôt, puisqu’il faut hisser le matériel et délimiter une zone de sécurité autour du chantier avant de s’attaquer à la toiture. Il faut enlever la toiture et en installer une nouvelle. La toiture ne peut pas rester ouverte indéfiniment. «Nous touchons à la plomberie, à la ventilation et à la menuiserie. Chaque toit est différent, il faut chaque fois trouver la solution idéale», explique le couvreur qui travaille pour la compagnie familiale fondée en 1924 depuis 28 ans, Jacques Perron à La Presse

L’exercice de ce métier comporte un risque de chute et vous ne devez pas avoir le vertige. Les couvreurs doivent faire face aux intempéries et aux coups de chaleur. Sur le toit, les températures peuvent frôler les 70 degrés Celsius étant donné que le bitume doit être chauffé à 500 degrés Celsius pour l’appliquer.

«Bien entendu, pour se tailler une place dans ce milieu, il faut prouver qu’on est toute aussi professionnelle que les hommes. Et il faut être prête psychologiquement à affronter les préjugés», confie la couvreuse qui exerce le métier depuis 10 ans, Teresa Moniz au Journal Métro.

Couvreur toit plat_Couvreur : un métier en hauteur

Photo : torbakhopper

Les programmes offerts

Le Diplôme d’études professionnelles (DEP) permet à l’aspirant couvreur d’acquérir les connaissances, les habiletés et les aptitudes nécessaires pour poser des revêtements de toiture sur des toits à versants (bardeaux, tôle, grès, tuiles et matériaux composites), poser des revêtements d’asphalte et gravier, ainsi que des revêtements de membranes monocouches (PVC, Hypalon, EPDM, Elastomère, etc.).

De plus, la formation vous apprend à faire la réfection de l’ensemble de ces revêtements et les réparations qu’imposent les infiltrations, dans le but de les isoler et de les imperméabiliser, procéder à l’entretien et aux réparations mineures de l’équipement.

Le DEP pose de revêtement de toiture est offert dans plusieurs écoles aux Québec, dont les trois écoles suivantes situées en Montérégie, à Québec et à Laval :

- École de formation professionnelle de Châteauguay

- École des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec (EMOICQ)

- Centre de Formation Le Chantier, Commission scolaire de Laval

Cette formation est accessible aux personnes de 16 ans avec un niveau de secondaire 3 en anglais, en français et en mathématiques ou aux personnes détenant un diplôme d’études secondaires (DES). Selon la FTQ-Construction, le métier de couvreur compte deux périodes d’apprentissage de 2000 heures. Dès que 4000 heures ont été enregistrées à la Commission de la construction du Québec (CCQ), l’apprenti est admis à l’examen de qualification provinciale dont la réussite mène à l’obtention du certificat de compétence compagnon du métier.  

Travailler comme couvreur au Québec

Couvreur en hauteur_Couvreur : un métier en hauteur

Photo : David Wilson

Pour travailler à titre de couvreur au Québec, il est indispensable d'obtenir une licence valide de la RBQ, soit plus précisément une licence d'entrepreneur en isolation, étanchéité, couvertures et revêtements extérieurs (licence 7.0). Pour le consommateur, il est indispensable de vérifier que l'entrepreneur détient bel et bien cette licence, faute de quoi il sera impossible d'obtenir un quelconque dédommagement en cas de préjudice.

Vous souhaitez savoir comment choisir votre couvreur? Lisez notre article sur le sujet!

Les associations syndicales

L’Association des Maîtres Couvreurs du Québec (AMCQ) fournit un soutien technique auprès de ses membres, gère le programme de garantie 10 ans avec surveillance continue ainsi que des inspections post-travaux, représente ses membres auprès des donneurs d’ouvrage et des organismes législatifs, fournit une assistance aux professionnels de l’industrie pour la validation de devis techniques, réalise des processus de vérification des nouveaux produits disponibles sur le marché, développe et diffuse des formations spécifiques aux besoins de l’industrie et de ses membres. 

Vous pouvez également adhérer à la FTQ-Construction si vous êtes diplômé en pose de revêtements de toiture ou par pénurie de main-d’œuvre selon certaines conditions. Selon la centrale syndicale, les perspectives d’emploi sont bonnes pour les couvreurs en raison de l’accroissement prévu de la demande au cours des prochaines années, alors que la disponibilité est très faible et que le taux de roulement des travailleurs demeure élevé. 

Un couvreur parle de son métier - Gabriel Lacoste

Le président du Groupe Serveko Inc., spécialisé en réfection de toitures et en remplacement de gouttières, Gabriel Lacoste, un entrepreneur faisant partie du réseau SoumissionRenovation.ca, nous a accordé une entrevue sur son métier.

Quelles sont les qualités d’un bon couvreur?

Ponctuel, attentionné, assidu, travaillant, minutieux, persévérant. C’est un métier dur physiquement, ce n’est pas tout le monde qui peut faire ça.

Quelles sont les étapes d’un projet de couverture?

Le client nous appelle, il demande une soumission. On se déplace à sa résidence, on prend les mesures de la maison, puis on lui donne une soumission. Suite à ça, s’il accepte le prix, on planifie une date. Après, on se présente chez lui pour faire les travaux. Au début, il faut enlever l’ancienne couverture. Si c’est un toit en pente, on enlève le bardeau. Si c’est un toit plat, on va enlever l’asphalte et le gravier. On va se rendre au bois. 

… et après avoir enlevé la couverture?

Pour une toiture en pente, ça va prendre une membrane dans les bas de pente pour étancher le bas de la toiture. Ensuite, on va mettre un papier sur le toit, un genre de pare-vapeur. On va appliquer le bardeau sur la membrane dans le bas et sur toute la superficie. Généralement, ce sont des bardeaux garantis 40 ans, un peu plus épais qu’avant.

Comment fixez-vous les bardeaux?

Ils sont cloués. Ça prend 5 à 6 clous par feuille. Il y a une bande qui nous indique où mettre nos clous et on cloue le bardeau sur la ligne droite. Puis, l’autre bardeau va aller par-dessus le bardeau déjà cloué, on va couvrir le tiers de la feuille par chevauchement. Le papier qu’on utilise a déjà des lignes; évidemment il faut installer le papier de façon assez droite pour pouvoir suivre les lignes sur le papier. Je dirais que les bons couvreurs savent comment bien s’enligner pour que ce soit droit.  

Combien êtes-vous dans votre équipe?

On a trois équipes : deux équipes sur la pose de bardeaux et une sur les toits plats, une quinzaine de couvreurs en tout. Généralement, on a trois projets par jour. Il y a deux mondes dans la couverture, ceux qui font les toits plats et ceux qui font le bardeau. Souvent, les couvreurs qui sont sur les toits plats ont passé par des grandes compagnies qui les ont formés à la dure. Leur façon de travailler est plus sérieuse, plus encadrée. Tandis que ceux qui font du bardeau avec des petites compagnies sont plus décontractés.

Quelles sont les mesures de sécurité?

Le matin quand on arrive, il faut mettre un ancrage sur le toit, à une extrémité de la toiture. C’est un ancrage pour chaque couvreur avec chacun sa corde. À cet ancrage, il y a un anneau, auquel on va accrocher nos cordes, nos «lignes de vie». C’est comme un harnais d’escalade. Sur un toit plat, ils n’ont pas besoin d’être attachés, mais il faut installer des garde-corps, des barrières sur tout le périmètre de la toiture.

Utilisez-vous le goudron?

Oui, il y a un procédé qui est de l'asphalte et du gravier. Il y a un autre procédé qui est de la membrane élastomère. On va mettre un panneau en dessous pour mettre un fond sur le bois, mettre une première couche de membrane et la deuxième va être soudée à la torche. Puis, cette membrane-là a une petite pierre incrustée, un peu comme un papier sablé. Ça protège des rayons UV, c’est fait pour être au soleil.

Ça doit être chaud d'appliquer du goudron au soleil?

Sur les toitures plates, c’est plus chaud à cause du goudron, puis aussi quand on utilise nos chalumeaux. Une journée qu'il fait trente degrés, il doit faire quarante sur le toit, si ce n’est pas plus. C’est important de faire régulièrement des pauses et tout le monde a sa gourde d’eau.

À part les bardeaux et la membrane élastomère, utilisez-vous d’autres matériaux?

Des toits en bardeaux de cèdre, on n’en fait pas. Les toits de métal, on n’en fait pas non plus. On n’est pas spécialisé là-dedans.

Pouvez-vous travailler sous la pluie?

On prévoit nos rénovations en fonction de la météo. En haut de 60% de précipitation, on remet les travaux à une autre journée. C’est possible que le temps change. C’est sûr que le moment le plus critique, c’est le matin, quand on arrache. On ne peut pas travailler quand il pleut. Quand il pleut beaucoup, on perd des journées de travail. S’il pleut deux jours pendant la semaine, on va essayer de travailler la fin de semaine.

Travaillez-vous l’hiver?

Pas beaucoup, ce n’est pas l’idéal. On peut travailler pour des contracteurs qui construisent pendant l’hiver. On ne peut pas faire de rénovations. Dans un cas d’extrême urgence, une maison qui passe au feu en plein mois de février, ça peut se faire. Ce n’est pas conseillé de refaire son toit l’hiver. Pour les toitures plates, ça se fait. On déneige.

Quelle est la durée des travaux?

Généralement une journée, jusqu’à deux, trois jours. Quatre à cinq jours, c’est un gros contrat pour le bardeau. Pour les toits plats, ça dépend de la superficie. Si on refait un IKEA par exemple, on va être là plusieurs semaines.

La formation pour devenir couvreur est-elle obligatoire?

Ce n’est pas tout le monde qui a suivi un cours; tu commences en bas de l’échelle, comme manœuvre, puis ensuite tu acquiers des responsabilités pour monter dans les échelons de l’entreprise.

Couvreur spécialiste toiture toit en pente_Couvreur : un métier en hauteur

Photo : H & S Roofing Charlotte NC

Que faut-il savoir avant de s’inscrire à un programme de formation?

Avant d’entreprendre une formation de couvreur, il est recommandé d’avoir les habiletés et les intérêts suivants :

  • Acquérir des connaissances liées à l’application des notions de mathématiques, aux propriétés des produits et des matériaux ainsi qu’en ventilation;
  • Avoir le sens de l’organisation;
  • Être capable de travailler en équipe et en hauteur;
  • Pouvoir déplacer des objets lourds;
  • Avoir une bonne condition physique et pouvoir s’adapter à des changements de température extrêmes;
  • Avoir une bonne dextérité manuelle;
  • Faire preuve d’une bonne coordination de mouvements;
  • Être ponctuel et assidu;
  • Faire preuve de patience et de persévérance dans l’exécution des détails;
  • Avoir une bonne acuité visuelle.

Le métier se nomme «Couvreur et poseur de bardeaux», mais le programme d’étude se nomme «Pose de revêtements de toiture». Le métier s’apparente aux professions «Couvreur de bardeaux de bois» et «Couvreur en asphalte». 

Il existe un métier d’artisan qui se nomme «Couvreur-ornemaniste». Ce professionnel se spécialise dans le remplacement des élégantes coquetteries des maisons anciennes : corniches, frises, gargouilles, lucarnes, etc. Il ne reste plus que deux ou trois ferblantiers ornemanistes autodidactes en mesure de reproduire des ornements, comme Pascal Perron.

Alors, si vous avez l'ensemble des habiletés et intérêts énumérés, mais que vous préférez être solitaire, en plus de vous intéresser au patrimoine architectural, une belle opportunité de carrière s’offre à vous.    

Photo entête : Bart Everson

Auteur : René-Maxime Parent

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SoumissionRenovation.ca peut vous aider dans vos démarches pour obtenir des soumissions pour votre projet de rénovation de toiture. En nous parlant de votre projet, nous vous mettrons gratuitement en contact avec les personnes-ressources adéquates. Vous n’avez qu’à remplir notre formulaire (en quelques minutes seulement) et vous pourrez recevoir des soumissions d’entreprises spécialisées.

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Dernière modification 2023-03-27

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Si vous avez déjà consulté un orienteur, ce dernier vous a peut-être fait passer le test RIASEC dans le but de déterminer votre personnalité et vos champs d’intérêts. Sachez que le profil susceptible de correspondre au poseur de revêtements souples est Réaliste - Investigateur - Conventionnel. Autrement dit, vous l’aurez d’ailleurs probablement déduit en lisant les informations citées précédemment, les gens de ce type préfèrent les tâches concrètes et physiques, résoudre des problèmes et respecter une ligne de conduite rigoureuse. Notez que certains employeurs exigeront le bilinguisme et la capacité de se déplacer sur tout le territoire québécois (permis de conduire et véhicule). 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Léonard-De Vinci, Édifice Thimens (CSS Marguerite-Bourgeoys – Montréal) Il est aussi possible d’accéder à ces fonctions en réussissant un DEC relié, par exemple en technologie de l’électronique, ou encore en passant par «l’ouverture des bassins de main-d’œuvre de la CSD Construction» offerte aux non-diplômés. Perspectives d’emploi en installation et entretien de systèmes de sécurité Le taux de placement pour un diplômé est excellent. La demande pour les métiers manuels est en hausse et les candidats manquent à l’appel. La construction est évidemment une industrie en constante recherche, mais il est envisageable de travailler en dehors de ce secteur. Par exemple, certaines compagnies privées ou entreprises de vente au détail ainsi que des distributeurs ou fabricants de matériel électronique engagent et proposent des services d’installation, de réparation et d’entretien. 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Que fait un poseur de systèmes intérieurs?

On vous décrit comme précis, manuel et endurant? Les hauteurs ne vous font pas peur et un emploi qui ne se passe pas toujours au même endroit vous attire? Le métier de poseur de systèmes intérieurs, aussi nommé installateur de murs et de plafonds, répondra alors à vos besoins de bouger et de rigueur. Quelles sont les tâches du poseur de systèmes intérieurs? Source : Canva Si vous choisissez de suivre cette voie, une fois sur le terrain, vos tâches se résumeront à installer des colombages de métal pour des murs et des cloisons, à mettre des supports pour le montage et l’installation de plafonds et à poser des panneaux de gypse ainsi que des tuiles acoustiques ou revêtements de plafonds spéciaux. Un poseur de murs et de plafonds (acoustiques, décoratifs ou ornementaux) est aussi capable de comprendre des plans et devis, d’établir un schéma pour les hauteurs et niveaux, de tracer les emplacements, de poser des dispositifs de fixation, de couper des panneaux et de préassembler les éléments du système intérieur. Il sera également amené à assurer l’étanchéité des murs et des cloisons. En résumé et plus précisément, vous vous occuperez : D’effectuer des calculs de planification De poser des structures des plafonds, des murs et des cloisons des bâtiments D’ériger des murs et plafonds à l’aide de colombages d’acier ou de fourrures métalliques D’installer et ajuster des panneaux de gypse aux poteaux ou aux solives De poser tout type de lattis, de plafonds suspendus en tuiles, ou encore des dispositifs d’insonorisation et des plafonds à caissons De réaliser des procédés de mise à niveau, de division, de coupe, de fixation, d’ancrage et d’assemblage D’appliquer des enduits calcaires (plâtre, mortier, ciment…) ainsi que des produits de remplissage avant de poncer les joints De la prévention concernant la santé et la sécurité sur le chantier Quel profil correspond au métier de poseur de systèmes intérieur? 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Autres qualités requises : Minutieux, rigoureux et soucieux des détails Bonne écoute et facilité à communiquer Aimer le travail sous pression Patient et observateur Autonome et organisé Compétences et habiletés Dans un autre ordre d’idées, sachez que vous devrez être prêt à œuvrer dans des environnements poussiéreux, bruyants, voire dangereux. Les outils de précision et les échafaudages feront partie de votre quotidien. Les habiletés utiles pour bien accomplir son travail sont d’abord en lien, évidemment, avec la condition physique et le travail manuel. Vous devrez donc posséder : Une bonne condition physique générale et ne pas avoir de problèmes au niveau du cou ou des bras Une dextérité manuelle accrue, une excellente coordination ainsi qu’une bonne stabilité des membres supérieurs Un bon équilibre, de la souplesse au niveau du tronc et une certaine force musculaire lorsqu’en position statique Une vision de proche impeccable et aucune difficulté à distinguer les couleurs Quant aux compétences davantage intellectuelles, vous devrez être à l’aise en résolution de problèmes et avec les mathématiques. 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Vous aurez le choix de vous inscrire dans les établissements suivants si vous respectez les préalables d’admission : Capitale-Nationale - CSS de la Capitale - ÉMOICQ Centre-du-Québec - CSS des Chênes - C.F.P. Paul-Rousseau Montérégie - CSS des Grandes-Seigneuries - École de formation professionnelle de Châteauguay Outaouais - CSS des Portages-de-l'Outaouais - CFP des Portages-de-l'Outaouais (Asticou) Montréal - CSS de Montréal - École des métiers de la construction de Montréal (plusieurs groupes débutent tout au long de l’année) Par la suite, vous devrez passer les étapes normales de l’industrie de la construction. Vous travaillerez donc en tant qu’apprenti en début de carrière. Pour accéder à ce statut, vous devrez d’abord présenter à la CCQ le diplôme attestant la réussite de votre DEP. Ensuite, un employeur inscrit à la CCQ devra vous garantir 150 heures de travail. Finalement, vous obtiendrez votre carte de compagnon après avoir cumulé 6000 heures en tant qu’apprenti. À quoi ressemble le marché du travail du poseur de systèmes intérieurs? Source : Canva Le boulot s’effectue majoritairement sur les chantiers commerciaux ou institutionnels. Principalement, il s’agit d’un travail saisonnier, mais il est possible de dégoter des contrats durant toute l’année, surtout si vous faites preuve de polyvalence et que vous êtes prêt à vous déplacer sur tout le territoire de notre Belle Province. Vous serez embauché notamment par des entreprises de construction et rénovation, par des fabricants de maisons préusinées et par des distributeurs de produits manufacturés. Finalement, le salaire varie de 25$/h à 50$/h, selon votre statut, le type de chantier, vos années d’expérience, l’endroit, etc. En moyenne, un compagnon québécois gagne 60 000$ par année. Vous êtes une femme et appréhendez les défis à relever pour accéder à vos buts? Lisez notre article concernant les programmes de formation destinés aux femmes en construction.

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Cynthia Laferrière 18 Feb 2023

Mécanicien industriel de chantier : un métier diversifié

Travailler dans les transports et l'entretien de machinerie vous attire? Vous avez un fort intérêt pour la mécanique, la résolution de problème et le travail manuel? Ajoutez à cela l’envie de dégoter un emploi qui vous garde en forme et qui vous mène sur différents types de chantiers, autant intérieurs qu’extérieurs… Vous êtes peut-être fait pour remplir les fonctions d’un mécanicien industriel de chantier de construction. La formation d’études professionnelles pour devenir mécanicien industriel Source : Canva Pour ceux qui aiment savoir à quoi s’attendre et prévoir le parcours à suivre pour atteindre leurs buts, nous commencerons l’aperçu de cette profession par les études requises. Or, vous devrez compléter une formation académique de type DEP en mécanique industrielle de construction et d'entretien (Industrial Construction and Maintenance Mechanics) d’une durée de 1800 heures. À temps plein, ce nombre d’heures représente environ 15 mois. Plusieurs établissements offrent ces cours au Québec : Abitibi-Témiscamingue - CSS Harricana - Centre de formation professionnelle Harricana Bas-Saint-Laurent - CSS des Monts-et-Marées - CFPRO à Amqui Capitale-Nationale - CSS de Portneuf ­- Centre de formation de Portneuf - Donnacona Centre-du-Québec - CSS des Bois-Francs - Centre intégré de formation et d’innovation technologique Chaudière-Appalaches - CSS de la Beauce-Etchemin - Centre intégré de mécanique industrielle de la Chaudière (CIMIC) Chaudière-Appalaches - CSS des Appalaches - C.F.P. Le Tremplin Côte-Nord - CSS de l'Estuaire - CFP de l’Estuaire - Baie-Comeau Côte-Nord - CSS du Fer - Centre de formation professionnelle de Sept-Îles Estrie - CSS des Sommets - CFP EXPÉ - secteur du Val-St-François Estrie - CSS du Val-des-Cerfs - Campus de Brome-Missisquoi (Cowansville) Lanaudière - CSS des Affluents - C.F.P. des Moulins Laurentides - CSS de la Rivière-du-Nord - Centre Performance Plus Laval - CSS de Laval - École Polymécanique de Laval Mauricie - CSS de l'Énergie - Carrefour Formation Mauricie Montérégie - CSS de la Vallée-des-Tisserands - CFP du Suroît - Édifice de la Pointe-du-Lac Montérégie - CSS de Sorel-Tracy - Centre Bernard-Gariépy Montréal - CSS de Montréal - École des métiers du Sud-Ouest-de-Montréal Montréal - CSS Marguerite-Bourgeoys - CIMME - Centre intégré de mécanique, de métallurgie et d'électricité Nord-du-Québec - CSS de la Baie-James - C.F.P. de la Baie-James Outaouais - CSS au Cœur-des-Vallées - C.F.P. Relais de la Lièvre-Seigneurie (Pavillon Relais de la Lièvre) Saguenay - Lac-Saint-Jean - CSS De La Jonquière - C.F.P. Jonquière (Édifice du Royaume) * Si vous ne détenez pas de diplôme d’études secondaires, consultez les préalables nécessaires avant de vous inscrire. Une fois diplômé, vous pourrez vous spécialiser en : Tuyauterie Soudure Usinage Électricité Électromécanique de systèmes automatisés Technologie de maintenance industrielle Technologie du génie électrique Les tâches du mécanicien industriel de chantier Source : Canva Suivre la formation vous permettra d’acquérir les connaissances et aptitudes pour bien faire votre métier. Vos tâches principales consisteront à installer, entretenir et réparer de la machinerie industrielle. Plus précisément vous serez amené à : Faire fonctionner des systèmes mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, électrohydrauliques et électropneumatiques Gérer et régler de la machinerie assistée par ordinateurs ou par automates programmables Utiliser des systèmes complexes (pompes, presses, turbines, éoliennes, fours, variateurs de vitesse, convoyeurs, compacteurs, machines industrielles de production, etc.) Fabriquer des gabarits Assembler et souder des pièces de machinerie Trouver la cause des défaillances et réparer les appareils Interpréter et réaliser des plans, des diagrammes et des schémas Diriger une équipe et participer à l’installation de fondations capables de soutenir la machinerie nécessaire aux travaux Participer à l’élaboration de chantiers d’usines et au montage d’équipements de ligne de production Appliquer des techniques de levage et de manutention Utiliser des techniques d’équilibrage statique et dynamique ou d’analyse de vibrations Les conditions et l'environnement de travail du mécanicien de chantier de construction Source : Canva Sur le terrain, vos collègues et employeurs pourraient vous apposer une étiquette différente de celle figurant sur votre diplôme. En effet, il se pourrait qu’on vous désigne en tant qu’électromécanicien, réparateur d’instruments électriques ou monteur-ajusteur de machinerie. Vous aurez aussi souvent l’occasion de collaborer avec divers professionnels du domaine. Une semaine typique sera plutôt stable, avec des heures et des jours fixes. Évidemment, comme plusieurs emplois en construction, il existe des périodes de pointe qui nécessiteront que les travailleurs fassent du temps supplémentaire. Ce métier étant physiquement exigeant, mieux vaut se tenir en forme toute l’année. Les contrats sur chantiers se tiendront autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, dans un environnement bruyant, poussiéreux et parfois dangereux. Néanmoins, la formation suivie vous aura enseigné toutes les règles, normes et méthodes reliées à la santé et la sécurité. Outre les entrepreneurs en construction et rénovation, vous pourriez être embauché par des entreprises manufacturières, des sidérurgies, des usines de transformation de métaux, des compagnies d'entretien industriel, des entreprises de production automatisée, des hôpitaux ou édifices publics, des entrepôts d'alimentation et ainsi de suite. Les perspectives d’emploi du moment sont excellentes, et ce, partout au Canada. D’ailleurs, si vous souhaitez œuvrer dans différentes provinces, sachez que vous pouvez passer les examens afin d’obtenir la mention Sceau rouge. Cette dernière attestera de vos compétences professionnelles répondant aux normes nationales. Dans le cas contraire, sachez que le salaire médian au Québec se situe autour de 28$/h. Sachez également que certains employeurs pourraient exiger que vous déteniez un certificat de qualification de mécanicien de machine à coudre industrielle. Habiletés et intérêts reliés au métier de mécanicien industriel Si vous avez déjà songé à changer de carrière ou à retourner aux études, vous avez peut-être consulté un orienteur pour vous aider à déterminer vos traits de personnalité dominants et vos champs d’intérêts. Sachez que le profil dit idéal pour vivre de cette profession correspond aux gens Réalistes - Investigateurs - Entreprenants. En résumé, les personnes de ce type préfèrent les tâches concrètes et physiques. Elles apprécient use servir de leur sens de l’observation et d’analyse avant d’agir. Finalement, relever des défis et diriger une équipe les font se sentir utiles et performants. Les habiletés pour bien accomplir ses tâches sont d’abord en lien avec la condition physique et le travail manuel. Vous devez posséder une bonne coordination, être précis dans vos mouvements, pouvoir bouger des objets lourds, détenir une vision sans faille et avoir une excellente dextérité manuelle. Quant aux compétences dites intellectuelles, vous devez être à l’aise avec les mathématiques, l’informatique, la chimie et la physique. La résolution de problèmes, la prise de décisions sous pression et les raisonnements déductifs feront partie de votre quotidien. Le sens de l’initiative, la débrouillardise et l’autonomie sont aussi des atouts aux yeux d’un futur employeur. Finalement, puisque vous aurez parfois besoin de travailler en équipe ou de rendre des comptes, vous devrez apprendre à bien communiquer par écrit et verbalement, puis à recueillir des informations dans le but de les partager clairement.

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Cynthia Laferrière 11 Feb 2023

Travaillez avec le béton en devenant cimentier-applicateur

Vous avez un souci du détail qui frise le perfectionnisme et on vous reconnaît pour vos talents manuels ainsi que votre endurance? Si, en plus, vous recherchez un emploi qui vous garde en forme et qui vous mène sur différents chantiers autant intérieurs qu’extérieurs, vous êtes au bon endroit! Le métier de cimentier-applicateur, aussi appelé finisseur de béton, comblera vos besoins de bouger et de rigueur. Que fait exactement un cimentier-applicateur de béton? Source : Canva Les tâches principales de cet employé spécialisé consistent à travailler sur différentes surfaces conçues en béton ou en ciment : murs, trottoirs, planchers, ponts, escaliers, tunnels, pavages, barrages, fondations, etc. En résumé, il prépare ces surfaces, coule et répare le béton avant d’effectuer la finition adéquate au type de mandat. Afin de peaufiner le tout, il applique des traitements et des produits d’imperméabilisation. Le cimentier est aussi capable de texturer, ciseler, meuler, restaurer, teindre, estamper et lisser la matière première avec laquelle il œuvre. Les plus habiles et créatifs d’entre ces ouvriers peuvent également être amenés à concevoir des pièces sur mesure en béton décoratif ou à réaliser des éléments architecturaux complexes. En supplément et plus précisément, la formation scolaire professionnelle ainsi que l’expérience acquise sur le terrain apprendront à ces futurs artistes du béton à : Vérifier des structures maçonnées (coffrages, fondations, armatures) Éliminer les défauts, aplanir et niveler les couches de béton Choisir et appliquer les bons mortiers de réparation, durcisseurs, membranes et scellants Comprendre des plans, devis et dessins techniques Utiliser de manière sécuritaire différents outils et l'équipement d'élévation Réaliser des revêtements de crépi et d’acrylique Mettre en place l’acier d’armature, les boulons d'ancrage, les plaques d'acier et les seuils de porte Effectuer le contrôle qualité pour analyser et compiler les résultats Est-ce que votre profil correspond au métier de finisseur de béton? Source : Canva Si vous avez déjà songé à changer de carrière ou à retourner aux études, vous avez peut-être consulté un orienteur pour vous éclairer. Ce dernier vous a probablement fait passer un test nommé RIASEC dans le but de déterminer vos traits de personnalité dominants et vos champs d’intérêts. Sachez que le profil dit idéal pour devenir cimentier-applicateur correspond aux personnes Réalistes - Conventionnelles - Sociales. Autrement dit, les gens de ce type préfèrent les tâches concrètes, définies et physiques. Elles apprécient le travail d’équipe et aider, tout en respectant une ligne de conduite rigoureuse préétablie. Sachez que vous devrez être prêt à travailler dans diverses conditions climatiques, puis dans des environnements poussiéreux, bruyants, voire dangereux. La machinerie lourde de même que les outils de précision ne doivent pas vous rebuter. Notez que certains employeurs prioriseront les candidats bilingues qui ont la capacité de se déplacer sur tout le territoire québécois. Les habiletés utiles pour bien accomplir son ouvrage sont d’abord en lien avec la condition physique et le travail manuel. Vous devez donc posséder une bonne coordination, une certaine force musculaire au niveau du tronc et des bras, une excellente acuité visuelle et une dextérité de précision sans faille. Quant aux compétences davantage intellectuelles, vous devrez être à l’aise en résolution de problèmes, capable de prendre des décisions sous pression et avoir un raisonnement déductif. Le sens de l’initiative, la faculté d’adaptation et l’autonomie seront aussi des atouts dans votre C.V. Finalement, puisque ce travail en est un d’équipe, vous devrez apprendre à bien communiquer par écrit et verbalement, à recueillir des informations dans le but de les partager clairement et à vous organiser logiquement. La formation académique à suivre pour devenir cimentier Une formation académique de type DEP vous permettra d’accéder à la profession plus rapidement. Le titre du cours à compléter se nomme Préparation et finition de béton (Preparing and finishing Concrete) - secteur Bâtiment et travaux publics – et dure 900 heures à temps plein. Vous aurez le choix de vous inscrire dans les établissements suivants si vous respectez les préalables d’admission : Capitale-Nationale - CSS de la Capitale - ÉMOICQ Laurentides - CSS des Mille-Îles - Centre de formation Construc-Plus Vocational Centre Outaouais - CSS des Portages-de-l'Outaouais - CFP des Portages-de-l'Outaouais (Asticou) Montréal - CSS de Montréal - École des métiers de la construction de Montréal Vous désirez vous spécialiser en inspection de travaux de bétonnage? Le collège Ahuntsic propose la formation continue pour vous perfectionner. Comment envisager l’avenir en tant que poseur de béton? Source : Canva Le salaire moyen d’un cimentier-applicateur bien établi est de 35$/h. Les secteurs nécessitant votre expertise sont répartis de la sorte : Institutionnel et commercial 54% Génie civil et voirie 25 % Résidentiel 15 % Industriel 6% Plus clairement, vous serez engagé au sein d'entreprises de construction et de rénovation, de compagnies de ciment, de fabricants de produits en béton, de poseurs d’asphalte, de municipalités en tant que col bleu, ou carrément « partir à votre compte ». Pour accéder au statut d’apprenti de votre branche, vous devrez d’abord présenter à la CCQ le diplôme attestant la réussite de votre DEP. Ensuite, un employeur inscrit à la CCQ devra vous garantir 150 heures de travail. Si vous souhaitez devenir compagnon, il vous faudra cumuler au moins 2000 heures d'expérience. Votre but est plutôt de devenir entrepreneur? Consultez le site Formation Construction pour en apprendre plus sur le parcours à suivre, comment se préparer aux examens et différencier les licences à obtenir. Suggestions de lecture : Comment intégrer l’industrie de la construction sans diplôme Les programmes de formation destinés aux femmes en construction


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