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Rénovation écologique

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5 projets d'aménagement paysager écoresponsables

Par: Karine Dutemple

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5 projets d'aménagement paysager écoresponsables

Par: Karine Dutemple

Rénovation écologiqueTravaux extérieurs5 projets d'aménagement paysager écoresponsables

Lorsqu’il est temps de sauver l’environnement, il existe beaucoup de façons de contribuer à sa manière. En tant que propriétaire, vous devriez prendre connaissance des multiples façons de réduire votre empreinte carbone et de créer une environnement plus sain autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de votre maison.

Les projets d’aménagement paysager écoresponsables adoptent une approche permettant d’entretenir la vie sauvage tout en réduisant la pollution et la consommation d’énergie.

Retravailler votre extérieur et suivre quelques conseils pour créer un aménagement qui travaille en faveur de Mère Nature est facile et implique un minimum d’entretien. Non seulement votre terrain avant et votre cour arrière seront-ils magnifiques, mais vous prendrez en plus soin de l’environnement tout en augmentant l’attrait de votre maison. Poursuivez votre lecture pour découvrir des astuces pour de réduire votre empreinte carbone.

 

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Voici des projets d’aménagement paysager écoresponsables! 

1) Incorporez des plantes natives de votre région 

aménagement paysager écologique

Source: Canva

Commençons par le commencement: lorsqu’il est question d’aménagement paysager pour votre région, vous devriez choisir des plantes natives de celle-ci. Les plantes natives sont naturellement adaptées à l’environnement et de ce fait, elles auront besoin de moins d’eau et d’entretien que celles qui ne sont pas adaptées au climat.

De plus, les plantes natives de votre région sont plus résistantes aux insectes et aux maladies, alors que les plantes exotiques auront de la difficulté à rester en vie et à éloigner les insectes et les animaux nuisibles. Également, utiliser des plantes natives attirera le bon type de vie sauvage et d’insecte dans votre région. Incorporer des plantes natives dans votre aménagement paysager est une excellente façon de redonner à l’environnement.

 

2) Plantez des arbres parasols pour réduire la consommation d'énergie

aménagement paysager écologique

Source: Canva

Planter des arbres n’ajoute pas seulement à la beauté naturelle de votre maison et à son attrait, mais permet également de grandement réduire les coûts de votre consommation d’énergie. Réduire ces derniers est une excellente façon d'améliorer votre empreinte carbone. Cela est d'autant plus vrai en ce qui a trait aux arbres à feuilles caduques, lesquels permettent de refroidir votre maison durant l’été et de la garder au chaud durant l’hiver.

Lorsque ces arbres perdent leurs feuilles durant l’été, ils permettent à la lumière du soleil de passer entre les branches et donc, de réchauffer votre maison durant les mois plus froids.

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Planter ces arbres à des endroits spécifiques autour de votre maison maximisera leur efficacité. Essayez de planter des arbres plus grands autour des façades Est et Ouest de votre maison pour garder votre maison à l’ombre durant les mois plus chauds.

Si vous plantez des arbres sur la façade sud, cela peut vous aider à protéger le toit de votre maison. Assurez-vous aussi de déterminer la direction dominante du vent pour l’emplacement de votre maison et vous pourrez ajouter des arbres conifères dans cette section. Planter des arbres pour atténuer le vent est une pratique répandue qui réduira la force des brises glaciales hivernales qui font augmenter les coûts du chauffage durant les mois d’hiver.

 

3) Envisagez la pose de gazon synthétique

aménagement paysager écologique

Source: Canva

Le gazon est un élément naturel et magnifique. Malheureusement, il a besoin d’une quantité excessive d’eau pour rester en santé et en bon état. Une excellente façon de sauver de l’argent sur les coûts de consommation énergétique et de sauver de l’eau est d’investir dans l'achat de gazon synthétique pour certaines sections de votre terrain. Le gazon synthétique est souvent conçu de façon à imiter l’apparence du gazon, ce qui vous permet de ne pas avoir à sacrifier l’esthétique de votre terrain.

Si vous êtes complètement contre l’utilisation d’un matériau synthétique en remplacement du gazon naturel, envisagez de réduire l’étendue de votre terrain et ajoutez un jardin à base de roches pour un design d’aménagement paysager plus écoresponsable.

 

4) Incorporez des barils de pluie

aménagement paysager écologique

Source: Canva

Emmagasiner de l’eau dans les barils de pluie est une autre excellente façon de réduire les coûts et de sauver de l’eau. L’eau de pluie que vous sauvez peut être utilisée pour irriguer votre jardin ou votre aménagement paysager. L’eau de pluie est naturellement douce et exempte de produits chimiques et est donc excellente pour vos plantes.

De plus, recueillir cette eau de pluie est une autre façon de réduire la perte des eaux pluviales. Cela est également bénéfique si votre région est est période de sécheresse et que vous manquez d’eau pour votre aménagement paysager et votre terrain. Soyez seulement vigilant, néanmoins, à utiliser l’eau de façon à ce qu’elle ne devienne pas stagnante, car cela peut être dangereux pour les animaux et entraîner la prolifération d’insectes.

 

5) Le compost

aménagement paysager écologique

Source: Canva

Composter est une excellente façon de nourrir votre aménagement paysager et votre terrain, de le garder en santé ainsi que d’aider au processus naturel de renouvellement de la terre. Les nutriments organiques provenant des déchets organiques vous aideront à fournir au sol des nutriments plus que nécessaires à celui-ci. Envisagez d’utiliser des choses comme des fruits, des pelures, des feuilles, du gazon coupé et d’autres produits organiques pour votre compost.

Mélangez-le compost dans le sol de votre jardin et celui-ci permettra d’améliorer la rétention de l’humidité dans le sol tout en augmentant la longévité de vos plantes. De plus, utiliser du compost naturel réduira le besoin de recourir à des fertilisants chimiques ou dangereux.

Pour voir des exemples d’aménagement paysager et de projets de rénovation extérieurs complétés par des entrepreneurs de notre réseau, consultez l’article 10 exemples de projets d’aménagement paysager.

Texte de Amanda Harvey

Traduction de Karine Dutemple

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Dernière modification 2023-05-18

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Cynthia Laferrière 16 Nov 2022

Comment gérer efficacement les déchets de construction

Alors que les villes et banlieues prennent de l’expansion, que les modes en design de bâtiment et d’intérieur évoluent à un rythme effréné, et que les constructions désuètes sont mises à niveau selon les normes, le secteur de la construction, de la rénovation et de la démolition (CRD) bat son plein. Si l’attrait pour le beau et le neuf n’est pas près de ralentir, il apparait de plus en plus important, voire logique, de réduire les déchets causés par cette industrie. Par réduction, on entend notamment le recyclage, la transformation et la réutilisation des matériaux. Dans un élan de conscience environnementale et de responsabilité sociale, voyons comment traiter et améliorer le tri des résidus à même le chantier de votre projet. Pourquoi gérer ses déchets de construction? Peu importe le type de chantier, il générera une quantité variable et diverse de catégories de déchets. Il s’agira principalement de retailles de matériaux neufs (dans le cas d’une construction) ou de bouts de matériaux mélangés (en cas de rénovation et de démolition). Ajoutons à cela les déchets courants, comme les emballages, la poussière ou les détritus émis par les gens qui travaillent sur le site (mouchoirs, nourriture, équipement brisé, etc.). Le nombre et le type de ces rebuts apporteront leur lot d'enjeux: L’espace de stockage disponible pour trier les matières à la source; Les ressources de la région, comme les écocentres ou les transporteurs; La formation/sensibilisation des travailleurs; La responsabilité (qui doit veiller à la bonne gestion des déchets selon leur type? La municipalité, l’entrepreneur, l’ingénieur ou le propriétaire?). Puisqu’il en va de l’avenir de la planète, que des lignes directrices sont émises par plusieurs ministères et que le fait de recycler crée des emplois, il serait judicieux de bien vous occuper de vos matières résiduelles! Faits saillants: » Un site d’enfouissement qui reçoit une tonne de déchets émet en retour une tonne et demie de gaz à effet de serre. Par exemple, la rénovation d’un triplex peut générer jusqu’à 55 tonnes de déchets (ciment, briques, bois, gypse, papiers, etc.). C’est pourquoi il faut adopter une meilleure gestion des matériaux de construction, afin qu’ils ne se rendent pas jusqu’aux dépotoirs. » Enfouir certaines matières qui semblent pourtant inoffensives, comme du bois, contribue malheureusement aux changements climatiques. Le manque d’oxygène favorise l’émanation de méthane lors de la décomposition de matière organique lorsque cette dernière est enterrée. » Le plâtre et les résidus toxiques, comme les colles, peintures et ainsi de suite, causent des émanations nocives et contaminent la nappe phréatique. » Un chantier de rénovation traditionnel peut produire jusqu’à 78 tonnes de GES, alors qu’un chantier écologique de même envergure peut réussir à n’en émettre que 35. Source: coia.nac - Flickr - Titre: waste - Modifications: ajustement de la taille de l'image Vous cherchez des experts pour votre projet de rénovation écologique ? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés ! Gestion de déchets de construction: les options Que vous confiiez la gestion de vos matières à une compagnie de recyclage ou que vous assuriez vous-même leur répartition vers les bons centres de recyclage, il est important de bien identifier les matériaux utilisés ou retirés lors de votre projet. De même, cela peut valoir la peine de dresser la liste de vos options. On compte plusieurs solutions d’écogestion de chantier: Design durable Écomatériaux Écoconception de bâtiment Déconstruction sélective Conversion d’immeubles existants Technique de la charpente avancée Programme LEED Acheminement des résidus de CRD vers les ressources adéquates La déconstruction sélective Cette technique consiste à enlever méticuleusement les composantes d’un édifice, couche par couche, pour pouvoir récupérer et réutiliser le maximum de matériaux dans le cadre d’un autre chantier ou de la réfection de certains éléments du chantier actuel. La technique de la charpente avancée Ici, ingénieurs et architectes, grâce à des calculs et des techniques de pointe, œuvrent ensemble dans le but de réduire l’utilisation du bois pour la charpente et de concevoir des constructions qui génèrent le moins de pertes et de débris possible. LEED® Ce programme, de son nom complet « Leadership in Energy and Environmental Design® », propose une panoplie de systèmes d’évaluation et de certifications pour des projets écoresponsables. Plusieurs entrepreneurs se fient sur ces mesures et conseils pour gérer leur chantier ou proposer de nouvelles avenues à leurs clients. Les écocentres Au Québec, il existe autour de 260 de ces centres qui tentent de gérer efficacement les matières résiduelles de toutes sortes. On les connaît notamment par le biais des publicités des « serpuariens », où on vous incite à aller porter vos vieux appareils électroniques. Évidemment, plusieurs écocentres offrent aussi un endroit où déposer bois, agrégats, gypse, bardeaux, piles, feuilles mortes, tourbe, plomberie, résidus dangereux comme les scellants ou les bombonnes de propane, etc. Une fois les matières séparées, elles seront envoyées vers divers lieux de récupération ou de transformation. Les matériaux de construction recyclables Source: marcel.toruno - Flickr - Titre: DSC04251 - Modifications : ajustement de la taille de l'image Nommons les deux plus populaires pour vous donner des exemples concrets : Le bois Plus de 60% du bois provenant des centres de tri sera valorisé énergétiquement, et plus de 35% servira à fabriquer de nouvelles choses: panneaux de mélamine, granules de combustion, paillis, panneaux acoustiques, contreplaqué et bien plus. Le gypse Puisqu’il se désagrège facilement, il finit en fines particules poudreuses et est souvent utilisé comme matériau de recouvrement au sein de sites d’enfouissement technique, comme fertilisant pour les sols agricoles, comme ingrédient dans la composition de ciment, et comme élément dans de nouveaux panneaux de gypse. Pour permettre toutes ces transformations, il est primordial que le gypse soit séparé des autres matériaux à même le chantier. Location de conteneurs à déchets Certaines compagnies proposent un service complet qui inclut la livraison du conteneur à votre porte, son acheminement vers les centres de tri et l’attribution d’un certificat vous montrant le taux de recyclage des matériaux contenus dans la benne. Les conteneurs de 10 à 35 mètres pouvant accueillir vos déchets de construction sont loués selon ce que vous allez jeter. On ne vous recommandera pas le même format dépendamment de ce que vous y déposez: des matières lourdes comme le béton et la terre, ou quelques bouts de bois et de tapis. La compagnie Waste Management est l'une de celles qui offrent ce service au Canada. Source: Bill Smith - Flickr - Titre: Dumpster Number Nine - Modifications : ajustement de la taille de l'image Évidemment, rien n’est parfait: Certaines régions plus éloignées des grands centres sont mal desservies. Le manque de main d’œuvre et les coûts de transformation élevés empêchent parfois de donner une deuxième vie à certains matériaux comme le vinyle, les isolants, la porcelaine et bien d’autres. La provenance parfois inconnue de matières comprises dans la composition de matériaux crée une ambiguïté quant au respect des normes de qualité et du type d’émissions lors du procédé de transformation, ce qui freine le recyclage. Un tri mal effectué sur le chantier peut rendre les matières irrécupérables, car mélangées avec des résidus incompatibles. Si vous faites les choses de la bonne manière, ne vous en faites pas. En revanche, il faut garder en tête qu'il est pratiquement impossible que tous les déchets de construction puissent être recyclés, revalorisés, réutilisés ou vendus. Par exemple, un tapis moisi finira au dépotoir malgré toute votre bonne volonté ! Finalement, avant de tout envoyer au recyclage, songez à l’intérêt que pourraient susciter vos vieux matériaux et éléments. Beaucoup de bricoleurs, d’artistes et d’antiquaires cherchent des items tels que le fer forgé des rampes, les moulures d’une autre époque, les portes ornées de boiseries, et ainsi de suite. De même, les retailles des uns peuvent faire le bonheur des autres pour un plus petit projet. Les sites de vente pourraient alors s’avérer utiles (Kijiji, Marketplace, Craigslist…). Peut-être vous découvrirez-vous même une passion pour restaurer des éléments abîmés, qui sait ! Image de couverture : MPCA Photos - Flickr

6 minutes de lecture

Cynthia Laferrière 25 Aug 2022

Le toit bleu : une nouvelle construction écologique

Si vous résidez dans une grande ville ou que vous êtes adeptes des nouvelles tendances en matière de préservation de l’environnement, vous connaissez probablement déjà les toits verts; une technique qui consiste à recouvrir le toit d’un bâtiment avec des plantes, des fleurs ou des légumes. Ce n’est plus un secret : végétaliser une structure permet une meilleure isolation et une réduction des émissions de carbone. Bref, d’améliorer la qualité de l’air tout en augmentant l’efficacité énergétique de la bâtisse. Suivant le même principe, voici une version 2.0 qui servira à régler une problématique de plus en plus fréquente : les toits bleus. En effet, cette innovation pourrait bien aider les métropoles à gérer les eaux de pluies abondantes... une manière supplémentaire de s'adapter aux changements climatiques. Source : Flickr La toiture bleue : qu’est-ce que c’est? Cette nouvelle technologie a vu le jour à Montréal, développée par la compagnie Hydrotech - vous pouvez d'ailleurs en admirer une au-dessus du pavillon des sciences de l’éducation de l’Université McGill. La beauté de leur concept est qu’il n’interfère en rien avec les autres aménagements de toiture. En combinaison, on pourra ainsi poser des panneaux solaires, fabriquer une terrasse, entretenir un potager, aménager des aires de jeux ou de repos, puis installer n’importe quel type de système de chauffage ou de climatisation. Le but principal d’une toiture bleue est d’emmagasiner l’eau des précipitations sur le toit afin de réduire les risques d’inondations causées, entre autres, par un réseau d’égouts qui ne fournit pas à la demande. L’eau est alors détenue entre les granulats ou dans un espace vide sous un pavé. Avec leur look de barrages miniatures, des valves posées à même les drains pluviaux contrôlent le débit et renvoient les accumulations vers les égouts de manière progressive. (L'excédent sera drainé avant que l’hiver ne frappe de plein fouet.) Il est également possible d’inclure des tuyaux pour permettre aux résidents et aux commerçants de récupérer cette eau, par exemple pour faire fonctionner des tours de refroidissement, des machines de lavage, des toilettes, pour nettoyer la voiture, arroser les plantes et ainsi de suite. Ces toits sont généralement « intelligents ». Munis de détecteurs de fuites et de capteurs qui mesurent le niveau de l’eau, ils peuvent transmettre des données relatives aux économies d’énergie et aux conditions météorologiques. Ces gadgets sont utiles pour l’amélioration du rendement, la prévention des dommages et le contrôle à distance, notamment pour drainer une certaine quantité d’eau d’avance en cas de tempête annoncée. Source : Flickr Les avantages du toit bleu Moins dispendieux que les toits verts, les toits bleus coûtent jusqu’à 10 fois moins, soit entre 1$ et 2$ par pied carré, moyennant des frais supplémentaires pour rendre conforme une vieille toiture. Ils offrent de meilleures performances d’isolation que les toits composés de goudron ou de gravier en régulant la température intérieure d’un bâtiment. Par ailleurs, ils prolongent la durée de vie des membranes imperméables ainsi que des systèmes de chauffage et de climatisation, puisque ces derniers fonctionnent moins souvent ou à moindre intensité. Comparativement à un toit traditionnel, les risques de débordements des tuyaux ou de fuites requérant travaux onéreux et réclamations d’assurances sont considérablement réduits. Dans un principe d’économie circulaire, de même que pour baisser les frais de vos factures d’énergie, l’eau retenue peut servir à autre chose. Comme mentionné plus tôt, ils apportent une aide aux systèmes d’égouts des municipalités pour ne pas qu’ils débordent. En installant un toit bleu, vous pourriez avoir accès à des compensations monétaires offertes par des programmes gouvernementaux qui encouragent la conservation de l’eau ainsi qu’à des frais municipaux crédités en lien avec les eaux pluviales. Seuls petits bémols à l’horizon : Puisque l’installation nécessite un ingénieur particulier et quelques défis de taille, il est plus rentable, voire commode, de construire un toit bleu sur une structure neuve plutôt que d’en convertir une ancienne. Il est préférable de l’installer sur des bâtiments commerciaux ou des tours à logements et non sur des maisons; question de superficie (grandeur et pente), d’efficience et de coûts. Ils sont plus chers qu'un toit ordinaire lors de l'installation et il faut débourser pour l'entretien et la maintenance. Par contre, si vous aviez déjà l'intention de changer votre toit au complet, vous y trouverez votre compte avec les économies de frais d'énergie réalisées dans les années suivantes. Son poids est plus lourd sur les structures. Heureusement, les bâtiments sont de nos jours construits en respectant des normes strictes, or ils ont la capacité de supporter une telle charge, surtout les commerces et grosses tours. Vous cherchez des experts pour votre projet de rénovation écologique? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Installer un toit bleu Normes environnementales, besoins particuliers, calculs précis… Un tel aménagement exige un travail d’équipe hors pair entre les représentant municipaux, les clients, les ingénieurs et les constructeurs. La compagnie qui l’installe verra aux entretiens et réparations futurs. Ce projet débute évidemment par une étude de faisabilité : en cas d’installation d’un toit bleu sur un bâtiment existant, il faudra vérifier que la structure puisse le supporter. On recommande donc une structure de béton et non d’acier ou de bois. Ensuite, une inspection de la membrane d’étanchéité est requise; il faudra peut-être prévoir de la remplacer par une plus récente composée de bitume et de matières recyclées tels que des pneus et de la poudre de verre. L’endroit où sera stocké l’eau peut, ou non, couvrir l’entièreté de la toiture, selon ce qui s’y trouve déjà. Cette toiture écologique n’est posée que sur un toit plat ou ayant une très faible pente. Néanmoins, il est possible, en cas de toit à double pente, d’installer un système similaire : des réservoirs de collecte de l’eau de pluie. Une toiture avec terrasse demeure la manière la plus simple de procéder à l’implantation d’un toit bleu. En effet, l’espace vide entre le pavé et le toit peut être utilisé pour contenir de grandes quantités d’eau. Un pavé plus lourd et plus épais que d’ordinaire est par contre requis. Aussi, les socles qui supportent le pavé sont souvent ajustables, ce qui est pratique. Il est intéressant, voire recommandé, de faire cohabiter deux systèmes écologiques, le toit bleu avec le toit vert, afin de maximiser l’utilisation et la gestion du stockage des eaux. Considéré comme la suite logique au toit vert, les bassins végétalisés utiliseront le nécessaire à leur survie et se verront pourvus de réservoirs qui serviront à détenir l’eau de pluie de façon temporaire. Source : Alexa - Pixabay En tant que constructeur ou entrepreneur, la pose d’un toit bleu contribuera à vos efforts en terme de durabilité et à votre désir d’implication sociale, en plus de vous faire économiser de l’argent tant grâce aux remises gouvernementales que sur vos factures d’électricité. En outre, vous attirerez peut-être une clientèle en surplus; celle qui a à cœur les contributions positives pour un avenir consciencieux, soucieux des générations humaines, animales et végétales à venir.

5 minutes de lecture

SoumissionRenovation.ca 09 Aug 2023

Un produit d'avenir pour le secteur de la construction: la charpente en lamellé collé

La charpente en lamellé-collé est un matériau d’avenir. Non seulement ses avantages sont nombreux, mais en plus elle s’inscrit dans le tournant environnemental que prend aujourd’hui l’industrie de la construction. Si vous recherchez une maison avec une Haute Qualité Environnementale (HQE), la charpente en lamellé-collé est le matériau qu’il vous faut. En voici les raisons. Qu'est-ce qu'une charpente en lamellé-collé ? Source : Canva La charpente en lamellé-collé est une structure en bois dont les éléments se composent de couches d’une épaisseur de 45 mm reliés entre eux par des colles. Celles-ci sont des résines phénoplastes et aminoplastes. C’est-à-dire des colles thermodurcissables qui sont faites de résine mélangée sur site avec un durcisseur. Leur qualité dépend de 3 facteurs : La pression, L’humidité, La température. Ces lamelles servent ensuite à construire des poutres et des colonnes qui forment la structure des charpentes. Avantages et inconvénients pour la maison Source : Canva Les 5 avantages du lamellé-collé 1. Résistance Comparée aux charpentes traditionnelles, la charpente en lamellé collé ne présente pas les défauts naturels du bois (larges nœuds, par exemple). La variation des propriétés de résistance de chaque poutre est notamment optimisée par les normes de fabrication du lamellé-collé. Surtout, à poids égal, la résistance des poutres en lamelles est plus importante que celle des poutres en bois naturel. Enfin, les lamelles résistent très bien aux agressions liées à d'éventuels produits chimiques, ainsi qu’aux déformations et torsions induites par l’humidité. 2. Haute qualité environnementale (HQE) Le secteur de la construction fait de plus en plus face aux risques de pénurie de ressources. Dans cette situation, l’accent est mis par le secteur sur l’utilisation de matériaux renouvelables. Le bois lamellé-collé entre exactement dans les critères d’un matériau efficace, propre et vertueux, puisqu’il possède : Un rapport coût-bénéfice favorable, Des caractéristiques respectueuses des générations futures, Un cycle de vie en adéquation avec la croissance du secteur de la construction. Il participe ainsi à inverser une tendance à la consommation d’énergie qui impressionne. En effet, le secteur du bâtiment représente actuellement : 32% de la consommation totale d’énergie, 38% des émissions de dioxyde de carbone. Faire le choix des lamelles, c’est donc faire le choix de l’avenir. 3. Performances mécaniques Bien que le lamellé-collé soit plus résistant que le bois naturel, il n’en demeure pas moins que ses performances mécaniques dépendent largement des méthodes utilisées pour répondre aux contraintes structurelles du bâtiment. Ainsi, pour une charpente en lamellé couvrant un bâtiment aux dimensions conséquentes, des plaques d’acier peuvent être ajoutées en renfort. Elles ont pour conséquence d’augmenter fortement la charge ultime et la rigidité axiale du bois lamellé-collé. 4. Grandes dimensions Le taux d’humidité de 12% du bois lamellé-collé limite sa contraction et son gonflement, le rendant plus stable que le bois traditionnel. Parce qu’il est fabriqué à partir de couches collées les unes aux autres, une seule poutre peut mesurer jusqu’à 328 pi (100 m) de longueur. De très grandes structures peuvent ainsi être réalisées, avec des formes variées allant des courbes aux arcs. L’espace ainsi créé par ce type de charpente a la particularité d’être largement ouvert et esthétique, grâce à l’absence de supports intermédiaires soutenant la structure. 5. Grande légèreté À volume égal, une poutre en lamelles est 5X plus légère qu’une poutre en béton. Pourtant, la résistance est la même. Vous cherchez des entrepreneurs généraux pour votre projet de rénovation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Les 4 inconvénients du lamellé-collé 1. Un prix plus élevé Le prix du lamellé-collé doit être mis en perspective avec les ressources disponibles. Au Québec, où le bois est facilement accessible, le lamellé-collé coûte bien moins cher que dans un pays pauvre en espaces sylvicoles. Quoi qu’il en soit, le bois lamellé-collé sera toujours plus cher que le bois traditionnel, du fait de sa transformation. 2. Des qualités inégales La qualité du bois lamellé-collé dépend grandement des procédés utilisés durant sa phase de construction. C’est notamment le cas de la colle utilisée pour réunir les couches de lamellé. Si les conditions de pression, d’humidité et de température ne sont pas réunies, la résistance d’une poutre en lamelles n’est plus la même. Toutefois, des normes encadrent la fabrication de tels matériaux. Notamment la norme CSA 086, qui distingue 4 types de bois lamellé-collé : Le 20f-E, Le 20f-EX, Le 24f-E, Le 24f-EX. Les mentions E et EX servent à indiquer le sens de pose des lamelles, c’est-à-dire soit symétriquement à l’axe neutre de la poutre (EX), soit asymétriquement (E). Ces lamelles sont alors qualifiées de génériques, par opposition au lamellé-collé dit propriétaire. C’est justement de lui qu’il convient de se méfier. Les lamelles propriétaires correspondent à du lamellé-collé qui ne répond pas à la norme CSA 086, mais dont les caractéristiques sont similaires. Pour s’en assurer, le Centre canadien des matériaux de construction (CCMC) est chargé de les approuver. Au Québec, le bois lamellé-collé générique est notamment fabriqué par Goodfellow et Art Massif. 3. Une rupture par fendage C’est avant tout un problème inhérent aux structures de grande taille. Le lamellé-collé, bien qu’il possède moins de raccords que les matériaux habituels, est affaibli par les raccords en acier. Ainsi, les ruptures par fendage sont principalement observées aux extrémités des poutres, là où les forces de tension sont transversales au grain du bois. La ductilité (capacité à se déformer) et la résistance à la charge sont donc amoindries. Des solutions ont toutefois été développées : Vis autotaraudeuses, Tubes en acier, Contrefiches, Entretoises, Contreventements. Les recherches continuent pour développer des raccords, maintenant la capacité de charge du bois lamellé-collé, notamment au travers d’une meilleure répartition des forces entre les angles supérieurs et inférieurs des poutres et les colonnes . 4. Sensibilité à l’eau Parmi les avantages, nous avions dit que le lamellé-collé résiste à l’humidité. Certes, il y résiste, mais il n’est pas moins vrai qu’il n’apprécie pas l’eau. Ainsi, les dommages liés à une infiltration d’eau peuvent entraîner : Du pourrissement, Une décomposition biotique. Ce dernier point correspond à la prolifération de moisissures, de mousses, etc., qui attaquent le lamellé-collé de la même façon qu’un bois naturel. Stabilité et homogénéité des poutres en lamelles de bois Source : Canva Le fait que les lamelles soient assemblées par morceaux, avec des colles, permet de ne pas utiliser de grands arbres. Par conséquent, le lamellé-collé est moins sujet aux nœuds, qui se développent avec le temps. Il est donc plus résistant que le bois naturel, grâce à sa plus grande homogénéité. La stabilité dimensionnelle d’une poutre en lamelles est également plus importante que celle d’une poutre en bois naturel. La raison vient de la méthode de séchage. En effet, chaque lamelle de bois est séchée individuellement avant que les colles ne lui soient appliquées.

5 minutes de lecture

SoumissionRenovation.ca 03 Aug 2023

Les avantages et les utilisations du béton recyclé

Saviez-vous qu’il est possible de recycler du béton ? Eh bien oui ! Le recyclage du béton est une technique qui permet de revaloriser les déchets de bétons. Il s’agit d’une alternative à l’enfouissement qui a l’avantage d’être économique et écologique. Zoom sur le recyclage du béton, une pratique encore très peu répandue au Canada ! Le béton recyclé : qu’est-ce que c’est ? Source : Canva Le béton est l’un des matériaux les plus exploités dans le monde entier en raison de sa grande résistance et de son utilisation dans presque toutes les infrastructures. Cependant, son impact environnemental est fortement décrié. L’association mondiale du béton et du ciment affirme qu’il serait responsable de 7% des émissions de CO2 dans le monde. Heureusement, il est possible de réduire l’impact écologique du béton en pratiquant le recyclage du béton. Il s’agit en effet d’un ensemble de techniques qui permettent de revaloriser les matériaux inertes produits par le béton. En d’autres termes, le béton est recyclé et réutilisé sur de nouveaux chantiers. Le béton recyclé offre les mêmes propriétés que le béton traditionnel. Il est tout aussi résistant, facile à travailler et présente une bonne viscosité. En termes de qualité, il n’envie quasiment rien au béton à granulats naturels. Notez toutefois que le béton recyclé est limité à certains domaines d’application et ne peut pas être utilisé dans certains chantiers. Il peut être utilisé sur les projets de construction exigeant une résistance C30/37. Les classes moins résistantes peuvent être utilisées pour les périodes de gel. Il existe deux types de béton recyclable : Le béton issu des procédés de fabrication Il s’agit des déchets provenant des usines de préfabrication ou de béton prêt à l’emploi. Ici, les déchets de béton se présentent sous plusieurs formes : déchets de béton frais, déchets de béton durci, résidus de fabrication ou retour de chantier. Ils peuvent alors soit retournés à l’usine de préfabrication (pour le cas du béton frais), soit être revalorisés dans les installations de concassage. Le béton issu de la déconstruction Ici aussi, les résidus de béton sont recyclés dans les centres de concassage. La partie fine du béton est généralement utilisée pour la fabrication de liant. Le recyclage peut aussi donner de nouveaux granulats qui sont utilisés à leurs pour la fabrication d’un nouveau béton. Ces granulats peuvent par ailleurs, remplacer les gravillons et le sable d’origine naturelle. Comment faire du béton recyclé ? Source : Canva La revalorisation des déchets de béton est un processus relativement simple qui se fait en 3 principales étapes : 1e étape : le tri La première chose à faire avant de passer au recyclage du béton est de procéder au tri des déchets de béton de sorte à les séparer des autres matériaux. Cette opération se fait à l’aide d’un tamis spécial dans le godet d’une chargeuse sur pneus qui sépare les résidus de béton du reste des déchets (les morceaux de bois, les barres métalliques ou encore les films plastiques). NB : le tri des matériaux est une étape importante pour le recyclage du béton. Il se fait à deux niveaux : tout d’abord lors de la déconstruction des infrastructures, puis lors du traitement des résidus dans les centres de concassage. 2e étape : le concassage Après le tri, vient la première étape du recyclage qui est le concassage. Les matériaux sont d’abord broyés grossièrement à l’aide d’un hydro-burineur. Ils sont par la suite réduits en de plus petits fragments dans le concasseur, jusqu’à atteindre une granulométrie de 60 millimètres. Ensuite, il faut passer à l’étape du criblage qui consiste à trier les matériaux broyés en fonction de leur granulométrie. 3e étape : le dépoussiérage Enfin, vient la phase du dépoussiérage qui se fait généralement par voie humide. C’est ainsi que l’on obtient le béton recyclé prêt à l’emploi. L'utilisation des granulats revalorisés ou béton concassé Source : Canva Le béton recyclé peut servir à de nombreux usages dans le secteur de la construction. En effet, il est utilisé pour : La construction de fondations pour les routes La construction des allées piétonnières. Le remblayages des tuyaux La fabrication des granulats de béton recyclé La construction des matériaux pour aménagement paysager La rubbisation qui consiste à casser l’ancien béton pour réaliser une couche de base La fabrication des pavés, des pots, des bancs, etc. Le béton recyclé réduit la quantité des eaux de ruissellement. Quels sont les avantages du béton recyclé Même si le recyclage du béton est une pratique peu répandue au Canada, voire critiquée par certains, il s’agit tout de même d’une alternative à l’enfouissement qui présente de nombreux atouts : La réduction de la consommation des ressources naturelles (le béton) de près de 30% : ceci est un atout intéressant lorsqu’on connaît les énormes quantités de granulats qui sont utilisées par an. La préservation de l’environnement : réduction des déchets minéraux, de l’exploitation minière et des activités industrielles liées à la production du béton traditionnel. La réduction des coûts de transport : les sites de recyclage du béton sont généralement situés dans des zones urbaines proches des zones de construction. Un gain de temps considérable : le béton recyclé peut être fabriqué et mis en oeuvre très rapidement, ce qui réduit considérablement le temps de construction. Comment normaliser l'utilisation du béton recyclé ? Le béton recyclé est un matériau aux propriétés bénéfiques pour le secteur de la construction, mais il reste très peu sollicité à cause des préjugés. Pour normaliser et développer son utilisation, le Québec pourrait mettre en place une réglementation imposant l’utilisation de béton constitué d’agrégats revalorisés pour la construction des bâtiments publics, comme c’est le cas dans d’autres pays tels que la Suisse.

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Cynthia Laferrière 21 Jan 2023

Tout Savoir sur le Chauffage à la Biomasse

Puisque l’utilisation de la biomasse forestière provient de sources renouvelables et, par conséquent, participe à nos efforts pour préserver l’environnement, il est possible que vous en entendiez de plus en plus parler. Ressource locale intéressante à plusieurs niveaux, le coût de la biomasse demeure relativement bas et stable. Ce qui en fait une option de choix pour un chauffage d’appoint ou de base. Définition de la biomasse Source : Canva Représentant la deuxième source d’énergie renouvelable la plus populaire au Canada, il s’agit tout simplement de matières organiques non fossilisées, comme de la paille, des résidus de bois, du gazon, des ordures ménagères, voire des excréments d’animaux. Bref, la biomasse est composée de matières végétales et de déchets organiques. Transformés ou non, ces éléments peuvent servir de combustible présenté sous différentes formes : Liquide (bioéthanol, essence de bois…) Solide (copeaux, granules…) Gazeuse (biométhane) Comme les industries forestières et de transformation du bois sont très populaires au Québec, le type de biomasse le plus facile à trouver et à utiliser pour chauffer votre demeure est conçu à base de résidus de bois. On parle ici de bûches compressées, de copeaux et de granules. Les avantages écologiques de la biomasse Source renouvelable est pratiquement synonyme de ressource écologique. Puisque la biomasse à usage résidentiel est issue des résidus de l’industrie forestière qui n’auraient aucune valeur commerciale ou embourberaient les sols si laissés en nature ou envoyés dans un site d’enfouissement, il est préférable de les recycler plutôt que de les jeter. Second point important à prendre en compte, la combustion de biomasse est considérée comme étant carboneutre. Ce qui signifie que son utilisation conserve l’équilibre environnemental : la ressource qui brûle rejette dans l’atmosphère la même quantité de CO2 que ce qu’elle a absorbée de son vivant. En plus de fournir un revenu supplémentaire aux transformateurs de bois, il est non négligeable d’estimer les achats locaux réduisant le transport de la matière comme étant bénéfiques d’un point de vue environnemental. Uniquement dans notre Belle Province, il existe plus de 10 producteurs de granules fabriquées à partir de biomasse, et ce, sans utilisation d'agent liant chimique. De même, si vous êtes à court de carburant, rendez-vous tout bonnement à la quincaillerie du coin! Vous sauverez de l’espace de stockage et le temps de recherches pour trouver un fournisseur de cordes de bois. Utilisée dans un appareil à haut rendement, elle émet 12 fois moins de particules fines dans l’air. La biomasse réduit ainsi le smog et les polluants urbains, contrairement au mazout ou aux poêles à combustion lente fonctionnant avec des bûches traditionnelles. Finalement, si vous possédez un jardin, vous pourrez prendre les cendres de granules de bois dites propres pour faire du compost ou enrichir votre terre. Vous cherchez des experts pour un projet de chauffage? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Types d’appareils de chauffage à la biomasse Le choix de l’appareil est directement relié à vos besoins, notamment la grandeur de la surface à chauffer, votre budget, le look souhaité et ainsi de suite. Il existe plusieurs modèles et chacun utilise différentes formes de biomasse (poêle, chaudière, fournaise, foyer). Si vous optez pour un chauffage principal et non seulement un d’appoint localisé dans une pièce, sachez que les systèmes (fournaise et chaudière) ont grandement évolué et que leur alimentation est devenue mécanisée. Conseils : Si la superficie de votre maison dépasse 1500 pi², il est préférable d’employer une grande chaudière à biomasse raccordée à un chauffe-eau et à des radiateurs centraux afin de générer une répartition de chaleur optimale, constante et uniforme. Veillez à embaucher un professionnel pour l’installation et l’entretien de vos unités de chauffage à biomasse pour obtenir un rendement et une durée de vie conformes à vos attentes. Il est plus rentable à long terme d’investir dans la qualité de l’appareil dès le départ. Vous pourrez utiliser du combustible de moins bonne qualité pour réaliser des économies mensuelles et amortir les dépenses reliées à votre achat initial. Comment fonctionne une chaudière à biomasse Source : Canva La mécanique d’un tel système se décompose généralement en ces éléments : Silo à biomasse Convoyeur à combustible Brûleur et chaudière Dispositif de contrôle programmé Système de dépollution et cheminée Système anti-cendre Groupe hydraulique Les explications qui suivent concernent un type de chaudière à grille mobile en particulier et ne reflètent pas nécessairement le fonctionnement de toutes les marques d’appareils. Le réservoir à combustible où l’on déverse la biomasse est nommé le silo. Plus ce silo est de grande taille, moins vous aurez à le remplir fréquemment. En revanche, la grandeur définit en partie son prix. On retrouve sur le marché : Le silo à granules avec un fond en forme de cône qui alimente l’appareil par gravité. Le silo à distributeur rotatif qui comporte un disque mélangeur qui mène le combustible où il se doit. Le modèle à raclettes en acier conçus pour les grands silos. Le silo à échelles hydrauliques pour plus de puissance d’acheminement et de déchargement. Le combustible passe du silo au brûleur grâce à un convoyeur. Une sonde s’assure que la température de la vis du brûleur ne dépasse pas un certain degré pour éviter un retour de feu vers le silo. Cette mesure de sécurité fonctionne de concert avec des gicleurs et des extincteurs installés stratégiquement dans le système de convoyage, puis aussi avec des portes hydrauliques. Le cœur de l’appareil de chauffage à biomasse est composé du brûleur et de la chaudière; là où la combustion, utile au confort de votre demeure, s’effectue. Une flamme va se créer dans la chambre de combustion entourée d’eau, elle-même située dans la chaudière. Les gaz chauds circulent alors dans des tubes pour transférer la chaleur à l’eau et les fumées seront envoyées vers la cheminée. Maintenant que l’eau est chauffée par la chaudière, elle est pompée dans le réseau de chauffage (planchers chauffants, radiateurs, aérothermes, etc.) Une grille mobile s’occupe de brasser et d’évacuer les cendres pour éviter les accumulations autour du brûleur. Un système de ramonage automatisé peut également être posé pour la cheminée. Concernant le système de dépollution, il fait en sorte qu’aucune odeur ni fumée toxique ne s'échappent.


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