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Rénovation écologique

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Les choses à savoir pour construire une maison écologique

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Les choses à savoir pour construire une maison écologique

Rénovation écologiqueTravaux intérieursLes choses à savoir pour construire une maison écologique

Ce n’est plus un secret pour personne qu’au cours des dernières années, la construction verte ait gagné en popularité, et pour cause! La maison écologique est à la mode en raison de son efficacité énergétique, de sa faible empreinte carbone et de son potentiel écologique.

Comme les technologies vertes ont considérablement évolué au cours des dernières années, il y a maintenant de nombreuses façons de construire durablement, lesquelles n’existaient pas auparavant. Cependant, comme avec n’importe quelle rénovation domiciliaire, il s'agit d'un grand projet à entreprendre.

Par conséquent, il est important de connaître les tenants et les aboutissants de la construction d’une maison écologique. Heureusement, nous sommes là pour vous aider! Lisez la suite pour connaître toutes les informations importantes à ce sujet:

 

10 choses à savoir avant de construire une maison écologique

maison écologique

Source: Canva

 

1- Le budget: combien coûte une maison écologique ?

Il y a encore quelques années, une maison écologique pouvait coûter de 5% à 10% plus cher qu’une maison traditionnelle. La facture avait tendance à grimper dès qu’il s’agissait de technologies vertes, en raison de la rareté des matériaux et de la main-d’œuvre qualifiée pour ce type de travaux.

Aujourd’hui, la construction écologique est très en demande et certains entrepreneurs sont spécialisés dans ce secteur, puisque le marché est très fructueux. De ce fait, construire une maison écologique ne coûte pas nécessairement plus cher qu’une maison conventionnelle, car la plupart des matériaux écologiques n’engendrent aucun surcoût.

Toutefois, le prix aura tendance à augmenter si vous installez des panneaux solaires, un plancher radiant ou un système de récupération de la chaleur pour l’eau chaude. Cependant, de telles dépenses représentent surtout un investissement qui vous fera économiser à long terme. Un tel bâtiment vous permettra d'économiser entre 30% et 70% au niveau de votre consommation énergétique. 

En autoconstruction, une maison écologique neuve coûtera environ 100$ le pied carré. Si vous faites appel à un entrepreneur, il vous en coûtera entre 150$ et 220$ du pied carré, sans compter le coût du terrain, l'excavation, les branchements sanitaires et ceux de l'eau potable, ainsi que l'aménagement paysager, c’est relativement le même prix que pour une maison conventionnelle. Toutefois, une maison écologique se revendra plus cher qu’une maison traditionnelle.

 

2- La recherche et la planification: comment réaliser une maison écologique?

La planification est certainement la clé du succès de votre projet de construction d’une maison écologique. Emmanuel Cosgrove, directeur général d’Écohabitation estime que «par expérience, une bonne marge d’erreur, jusqu’à 20%, c’est la règle pour éviter que ça vire au cauchemar». Vous l’aurez compris, en construction comme en rénovation, il ne faut jamais prévoir un budget au centime près, visez toujours un peu plus large pour prévenir les éventuels problèmes. Ainsi, définir un budget réaliste sera la première étape avant de vous lancer dans la recherche.

Quoi chercher, demanderez-vous? Cette recherche concerne plus particulièrement les matériaux de construction, les technologies vertes et autres éléments de conception qui vous permettront de réduire votre impact environnemental. Il faut dire qu’au jour d’aujourd’hui, il existe d’innombrables matériaux durables et systèmes pour vous permettre d’économiser en eau, en énergie, ou qui vont augmenter votre confort.

À vous de faire la recherche nécessaire pour établir les avantages et les inconvénients des divers éléments. Il est évident que si vous faites appel à un constructeur écologique, celui-ci saura d’autant plus vous conseiller en fonction de vos objectifs et vos besoins.

 

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3- L’emplacement de la maison

En ville, à la campagne ou en proche banlieue, vous allez certainement vous questionner sur l’emplacement de votre nouvelle maison. Certains pensent à tort que pour qu’une maison soit écologique, elle doit se situer en campagne, pourtant il n’en est rien.

Pour qu’une maison soit écologique, vous devez être à proximité du bureau, de la garderie et de l’épicerie pour réduire au maximum les émissions polluantes causées par les transports. Si plusieurs services vous sont accessibles à pied, à vélo ou en transports en commun, ceci renforce clairement l’aspect écologique de votre habitation.

D’un autre côté, une maison écologique doit être construite en fonction de son environnement. Ainsi, les plans seront conçus en fonction des particularités de votre emplacement et dépendent donc de l'ensoleillement, des vents dominants, du sol, de la faune et de la flore et d’autres éléments. Une maison écologique doit être passive, c’est-à-dire elle doit tirer le meilleur parti de son environnement et de son lieu d’implantation.

Vous apprendrez qu’il est nécessaire de penser à l’orientation de votre maison, notamment des pièces à vivre afin qu’elles soient ensoleillées été comme hiver, ce qui réduira votre facture énergétique. On parle alors d'une maison solaire passive.

De la même manière, il est recommandé d’implanter votre cuisine au sud ou sud-ouest et de l’équiper de grands vitrages de façon à récupérer la chaleur qui rayonne par inertie. En couplant l’exposition au soleil avec une isolation efficace, il est possible de couvrir au moins 50 % de vos besoins en chauffage.

 

4- La taille de la maison compte

Évidemment, l'intérêt principal de construire durablement est de maintenir la consommation d'énergie et les coûts liés à celle-ci à un niveau peu élevé. Pour cette raison, il vaut mieux éviter de construire un manoir si vous avez seulement besoin d'une maison de taille moyenne. Construisez une maison de la taille dont vous avez besoin et évitez les excès. Lorsqu'une maison est trop grande, beaucoup d'espace sera inutilisé et celui-ci mettra une pression supplémentaire sur les systèmes de chauffage et de ventilation.

Vous n'avez pas à posséder la plus petite maison du quartier, mais gardez à l'esprit que les plus petites maisons ont un impact environnemental moindre. Comme nous avons déjà conclu que la planification est déterminante pour construire une maison écoresponsable, planifiez bien tous les éléments architecturaux à l'avance, tout en étant soucieux de la quantité d'espace dont votre famille et vous-même avez réellement besoin.

 

5- L'isolation est importante

L'isolation est un des aspects les plus importants de la construction d'une maison écologique, car le chauffage et la ventilation comptent pour 50% de votre consommation d'énergie. Les fuites d'air peuvent se produire aux endroits que l'on soupçonne le moins, incluant le contour des fenêtres, des portes, des conduits de ventilation et à l'intérieur du grenier et du sous-sol. 

 

6- Les sources d'énergies alternatives : comment rendre votre maison écoénergétique?

maison écologique

Source: Canva

 

Utiliser des source d'énergie alternatives est une excellente façon de réduire les coûts tout en tirant profit du pouvoir énergétique de l'environnement. Les panneaux solaires ont gagné en popularité au fil des ans et cela est dû au fait qu'il s'agit de l'ultime source d'énergie. L'inclusion de l'énergie solaire dans votre maison écologique devra se faire lors de la phase de planification.

Cela inclut le fait de positionner correctement votre maison face aux rayons du soleil de façon à être le plus possible exposé au soleil, car cela aura un impact majeur sur la quantité de soleil que les panneaux recevront. Dans certaines villes et provinces, l'énergie solaire et d'autres méthodes alternatives sont financées par le gouvernement. Faites un peu de recherche et vérifiez si cela est vrai dans la région où vous vivez. Finalement, notez que dans les endroits où l'ensoleillement est insuffisant, utiliser l'énergie solaire pourrait ne pas être possible.

L'énergie géothermique est une autre possibilité lorsqu'il est question d'utiliser le pouvoir de la Terre pour votre maison. Comme il s'agit d'une méthode moins répandue et qu'elle n'est toujours pas populaire, elle devra être mise à l'oeuvre dans une grande propriété en plus de demander un investissement initial. Néanmoins, si cela convient à votre budget, l'énergie géothermique est défitivement la technologie du futur. 

 

7- Les systèmes d'alimentation en eau écoresponsables font une différence

Une fois de plus, dépendamment de la région où vous résidez, il existe des options écoresponsables sur le marché afin de vous permettre de tirer profit de la pluie. Installer un système de récupération de l'eau de pluie vous permettra d'emmagasiner celle-ci dans un réservoir. Cette eau n'a pas nécessairement besoin d'être utilisée pour prendre une douche, mais elle peut l'être pour votre toilette ou votre systèmes de gicleurs. Les barils d'eau de pluie sont une autre façon de recueillir l'eau de pluie et de la conserver.

Il y a aussi la possibilité d'avoir un chauffe-eau sans réservoir, réchauffant seulement une partie de l'eau et non une quantité excessive. Cela réduira définitivement les coûts relatifs à la consommation d'énergie tout en éliminant la nécessité d'avoir un espace réservé à l'emplacement du chauffe-eau. Il y a aussi des appareils sur le marché capables de ralentir le débit de l'eau et de vous aider à sauver de l'eau, de l'énergie et donc de l'argent.

 

8- Le choix des matériaux: quels sont les trois principes d'une maison écologique ?

maison écologique

Source: Canva

 

En construction écologique, le choix des matériaux se rapporte à trois principaux éléments majeurs:

  • la santé des habitants,
  • le respect de l’environnement
  • et les économies d’énergie.

Ainsi, chaque matériau sélectionné doit le plus possible répondre à ces critères pour que la maison soit écologique. Le marché de la construction et de la rénovation écologique est en plein essor au Québec. On trouve divers matériaux naturels renouvelables tels que:

 

Le bois

Ce matériau jouit d’un grand succès en ce qui concerne la construction écologique, et pour cause, ses avantages sont indéniables. Le bois est facile à mettre en œuvre et permet de réduire l’utilisation de l’eau sur le chantier, il est résistant et constitue un bon isolant. De plus, les fabricants conçoivent désormais un bois doté d’une grande résistance au feu.

 

Le chanvre

Il s'agit de la plante écologique par excellence, le chanvre pousse très facilement. Il demande peu d’engrais, peu d’eau et pas de pesticides. Une fois mélangées avec de la chaux, ses fibres constituent un parfait béton qui sera déposé entre des planches de coffrage.

 

La terre crue

La terre est un matériau recyclable, renouvelable, non polluant et disponible localement. Elle a pour avantage d’absorber et de restituer l’humidité, elle régule la température par inertie thermique et constitue un très bon isolant phonique.

 

9- Le choix de l’ameublement

Le choix de l’ameublement ne doit pas être pris à la légère, ni dans les matériaux de composition des meubles ni pour la conception des électroménagers. Privilégiez des meubles dont le bois est de production locale, en provenance de forêts certifiées (la grande majorité des forêts québécoises le sont).

Ainsi l’empreinte carbone est fortement réduite, puisque les émissions de CO2 liées aux transports seront moindres. En ce qui concerne les électroménagers, les produits Energy Star sont clairement recommandés par Hydro-Québec. Ils vous permettront des économies d’énergie sur le long terme.

 

10- La construction de maisons écologiques

De plus en plus d’entrepreneurs se spécialisent en construction écologique, autant sur le chantier que pour le résultat, et pour cause, ce secteur est en plein essor. Avec des prix similaires à ceux des maisons classiques, les nouveaux propriétaires préfèrent investir dans de nouvelles maisons respectueuses de l’environnement, qui optimisent leurs économies d’énergie à long terme.

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Dernière modification 2023-08-01

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Cynthia Laferrière 21 Jan 2023

Tout Savoir sur le Chauffage à la Biomasse

Puisque l’utilisation de la biomasse forestière provient de sources renouvelables et, par conséquent, participe à nos efforts pour préserver l’environnement, il est possible que vous en entendiez de plus en plus parler. Ressource locale intéressante à plusieurs niveaux, le coût de la biomasse demeure relativement bas et stable. Ce qui en fait une option de choix pour un chauffage d’appoint ou de base. Définition de la biomasse Source : Canva Représentant la deuxième source d’énergie renouvelable la plus populaire au Canada, il s’agit tout simplement de matières organiques non fossilisées, comme de la paille, des résidus de bois, du gazon, des ordures ménagères, voire des excréments d’animaux. Bref, la biomasse est composée de matières végétales et de déchets organiques. Transformés ou non, ces éléments peuvent servir de combustible présenté sous différentes formes : Liquide (bioéthanol, essence de bois…) Solide (copeaux, granules…) Gazeuse (biométhane) Comme les industries forestières et de transformation du bois sont très populaires au Québec, le type de biomasse le plus facile à trouver et à utiliser pour chauffer votre demeure est conçu à base de résidus de bois. On parle ici de bûches compressées, de copeaux et de granules. Les avantages écologiques de la biomasse Source renouvelable est pratiquement synonyme de ressource écologique. Puisque la biomasse à usage résidentiel est issue des résidus de l’industrie forestière qui n’auraient aucune valeur commerciale ou embourberaient les sols si laissés en nature ou envoyés dans un site d’enfouissement, il est préférable de les recycler plutôt que de les jeter. Second point important à prendre en compte, la combustion de biomasse est considérée comme étant carboneutre. Ce qui signifie que son utilisation conserve l’équilibre environnemental : la ressource qui brûle rejette dans l’atmosphère la même quantité de CO2 que ce qu’elle a absorbée de son vivant. En plus de fournir un revenu supplémentaire aux transformateurs de bois, il est non négligeable d’estimer les achats locaux réduisant le transport de la matière comme étant bénéfiques d’un point de vue environnemental. Uniquement dans notre Belle Province, il existe plus de 10 producteurs de granules fabriquées à partir de biomasse, et ce, sans utilisation d'agent liant chimique. De même, si vous êtes à court de carburant, rendez-vous tout bonnement à la quincaillerie du coin! Vous sauverez de l’espace de stockage et le temps de recherches pour trouver un fournisseur de cordes de bois. Utilisée dans un appareil à haut rendement, elle émet 12 fois moins de particules fines dans l’air. La biomasse réduit ainsi le smog et les polluants urbains, contrairement au mazout ou aux poêles à combustion lente fonctionnant avec des bûches traditionnelles. Finalement, si vous possédez un jardin, vous pourrez prendre les cendres de granules de bois dites propres pour faire du compost ou enrichir votre terre. Vous cherchez des experts pour un projet de chauffage? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Types d’appareils de chauffage à la biomasse Le choix de l’appareil est directement relié à vos besoins, notamment la grandeur de la surface à chauffer, votre budget, le look souhaité et ainsi de suite. Il existe plusieurs modèles et chacun utilise différentes formes de biomasse (poêle, chaudière, fournaise, foyer). Si vous optez pour un chauffage principal et non seulement un d’appoint localisé dans une pièce, sachez que les systèmes (fournaise et chaudière) ont grandement évolué et que leur alimentation est devenue mécanisée. Conseils : Si la superficie de votre maison dépasse 1500 pi², il est préférable d’employer une grande chaudière à biomasse raccordée à un chauffe-eau et à des radiateurs centraux afin de générer une répartition de chaleur optimale, constante et uniforme. Veillez à embaucher un professionnel pour l’installation et l’entretien de vos unités de chauffage à biomasse pour obtenir un rendement et une durée de vie conformes à vos attentes. Il est plus rentable à long terme d’investir dans la qualité de l’appareil dès le départ. Vous pourrez utiliser du combustible de moins bonne qualité pour réaliser des économies mensuelles et amortir les dépenses reliées à votre achat initial. 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Maintenant que l’eau est chauffée par la chaudière, elle est pompée dans le réseau de chauffage (planchers chauffants, radiateurs, aérothermes, etc.) Une grille mobile s’occupe de brasser et d’évacuer les cendres pour éviter les accumulations autour du brûleur. Un système de ramonage automatisé peut également être posé pour la cheminée. Concernant le système de dépollution, il fait en sorte qu’aucune odeur ni fumée toxique ne s'échappent.

6 minutes de lecture

Cynthia Laferrière 16 Nov 2022

Comment gérer efficacement les déchets de construction

Alors que les villes et banlieues prennent de l’expansion, que les modes en design de bâtiment et d’intérieur évoluent à un rythme effréné, et que les constructions désuètes sont mises à niveau selon les normes, le secteur de la construction, de la rénovation et de la démolition (CRD) bat son plein. Si l’attrait pour le beau et le neuf n’est pas près de ralentir, il apparait de plus en plus important, voire logique, de réduire les déchets causés par cette industrie. Par réduction, on entend notamment le recyclage, la transformation et la réutilisation des matériaux. Dans un élan de conscience environnementale et de responsabilité sociale, voyons comment traiter et améliorer le tri des résidus à même le chantier de votre projet. Pourquoi gérer ses déchets de construction? Peu importe le type de chantier, il générera une quantité variable et diverse de catégories de déchets. Il s’agira principalement de retailles de matériaux neufs (dans le cas d’une construction) ou de bouts de matériaux mélangés (en cas de rénovation et de démolition). Ajoutons à cela les déchets courants, comme les emballages, la poussière ou les détritus émis par les gens qui travaillent sur le site (mouchoirs, nourriture, équipement brisé, etc.). Le nombre et le type de ces rebuts apporteront leur lot d'enjeux: L’espace de stockage disponible pour trier les matières à la source; Les ressources de la région, comme les écocentres ou les transporteurs; La formation/sensibilisation des travailleurs; La responsabilité (qui doit veiller à la bonne gestion des déchets selon leur type? La municipalité, l’entrepreneur, l’ingénieur ou le propriétaire?). Puisqu’il en va de l’avenir de la planète, que des lignes directrices sont émises par plusieurs ministères et que le fait de recycler crée des emplois, il serait judicieux de bien vous occuper de vos matières résiduelles! Faits saillants: » Un site d’enfouissement qui reçoit une tonne de déchets émet en retour une tonne et demie de gaz à effet de serre. Par exemple, la rénovation d’un triplex peut générer jusqu’à 55 tonnes de déchets (ciment, briques, bois, gypse, papiers, etc.). C’est pourquoi il faut adopter une meilleure gestion des matériaux de construction, afin qu’ils ne se rendent pas jusqu’aux dépotoirs. » Enfouir certaines matières qui semblent pourtant inoffensives, comme du bois, contribue malheureusement aux changements climatiques. Le manque d’oxygène favorise l’émanation de méthane lors de la décomposition de matière organique lorsque cette dernière est enterrée. » Le plâtre et les résidus toxiques, comme les colles, peintures et ainsi de suite, causent des émanations nocives et contaminent la nappe phréatique. » Un chantier de rénovation traditionnel peut produire jusqu’à 78 tonnes de GES, alors qu’un chantier écologique de même envergure peut réussir à n’en émettre que 35. Source: coia.nac - Flickr - Titre: waste - Modifications: ajustement de la taille de l'image Vous cherchez des experts pour votre projet de rénovation écologique ? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés ! Gestion de déchets de construction: les options Que vous confiiez la gestion de vos matières à une compagnie de recyclage ou que vous assuriez vous-même leur répartition vers les bons centres de recyclage, il est important de bien identifier les matériaux utilisés ou retirés lors de votre projet. De même, cela peut valoir la peine de dresser la liste de vos options. On compte plusieurs solutions d’écogestion de chantier: Design durable Écomatériaux Écoconception de bâtiment Déconstruction sélective Conversion d’immeubles existants Technique de la charpente avancée Programme LEED Acheminement des résidus de CRD vers les ressources adéquates La déconstruction sélective Cette technique consiste à enlever méticuleusement les composantes d’un édifice, couche par couche, pour pouvoir récupérer et réutiliser le maximum de matériaux dans le cadre d’un autre chantier ou de la réfection de certains éléments du chantier actuel. La technique de la charpente avancée Ici, ingénieurs et architectes, grâce à des calculs et des techniques de pointe, œuvrent ensemble dans le but de réduire l’utilisation du bois pour la charpente et de concevoir des constructions qui génèrent le moins de pertes et de débris possible. LEED® Ce programme, de son nom complet « Leadership in Energy and Environmental Design® », propose une panoplie de systèmes d’évaluation et de certifications pour des projets écoresponsables. Plusieurs entrepreneurs se fient sur ces mesures et conseils pour gérer leur chantier ou proposer de nouvelles avenues à leurs clients. Les écocentres Au Québec, il existe autour de 260 de ces centres qui tentent de gérer efficacement les matières résiduelles de toutes sortes. On les connaît notamment par le biais des publicités des « serpuariens », où on vous incite à aller porter vos vieux appareils électroniques. Évidemment, plusieurs écocentres offrent aussi un endroit où déposer bois, agrégats, gypse, bardeaux, piles, feuilles mortes, tourbe, plomberie, résidus dangereux comme les scellants ou les bombonnes de propane, etc. Une fois les matières séparées, elles seront envoyées vers divers lieux de récupération ou de transformation. Les matériaux de construction recyclables Source: marcel.toruno - Flickr - Titre: DSC04251 - Modifications : ajustement de la taille de l'image Nommons les deux plus populaires pour vous donner des exemples concrets : Le bois Plus de 60% du bois provenant des centres de tri sera valorisé énergétiquement, et plus de 35% servira à fabriquer de nouvelles choses: panneaux de mélamine, granules de combustion, paillis, panneaux acoustiques, contreplaqué et bien plus. Le gypse Puisqu’il se désagrège facilement, il finit en fines particules poudreuses et est souvent utilisé comme matériau de recouvrement au sein de sites d’enfouissement technique, comme fertilisant pour les sols agricoles, comme ingrédient dans la composition de ciment, et comme élément dans de nouveaux panneaux de gypse. Pour permettre toutes ces transformations, il est primordial que le gypse soit séparé des autres matériaux à même le chantier. Location de conteneurs à déchets Certaines compagnies proposent un service complet qui inclut la livraison du conteneur à votre porte, son acheminement vers les centres de tri et l’attribution d’un certificat vous montrant le taux de recyclage des matériaux contenus dans la benne. Les conteneurs de 10 à 35 mètres pouvant accueillir vos déchets de construction sont loués selon ce que vous allez jeter. On ne vous recommandera pas le même format dépendamment de ce que vous y déposez: des matières lourdes comme le béton et la terre, ou quelques bouts de bois et de tapis. La compagnie Waste Management est l'une de celles qui offrent ce service au Canada. Source: Bill Smith - Flickr - Titre: Dumpster Number Nine - Modifications : ajustement de la taille de l'image Évidemment, rien n’est parfait: Certaines régions plus éloignées des grands centres sont mal desservies. Le manque de main d’œuvre et les coûts de transformation élevés empêchent parfois de donner une deuxième vie à certains matériaux comme le vinyle, les isolants, la porcelaine et bien d’autres. La provenance parfois inconnue de matières comprises dans la composition de matériaux crée une ambiguïté quant au respect des normes de qualité et du type d’émissions lors du procédé de transformation, ce qui freine le recyclage. Un tri mal effectué sur le chantier peut rendre les matières irrécupérables, car mélangées avec des résidus incompatibles. Si vous faites les choses de la bonne manière, ne vous en faites pas. En revanche, il faut garder en tête qu'il est pratiquement impossible que tous les déchets de construction puissent être recyclés, revalorisés, réutilisés ou vendus. Par exemple, un tapis moisi finira au dépotoir malgré toute votre bonne volonté ! Finalement, avant de tout envoyer au recyclage, songez à l’intérêt que pourraient susciter vos vieux matériaux et éléments. Beaucoup de bricoleurs, d’artistes et d’antiquaires cherchent des items tels que le fer forgé des rampes, les moulures d’une autre époque, les portes ornées de boiseries, et ainsi de suite. De même, les retailles des uns peuvent faire le bonheur des autres pour un plus petit projet. Les sites de vente pourraient alors s’avérer utiles (Kijiji, Marketplace, Craigslist…). Peut-être vous découvrirez-vous même une passion pour restaurer des éléments abîmés, qui sait ! Image de couverture : MPCA Photos - Flickr

7 minutes de lecture

SoumissionRenovation.ca 12 Sep 2023

L’efficacité d’une ventilation naturelle: ce qu'il faut savoir

La ventilation naturelle, appelée également ventilation passive, ne requiert aucune autre énergie que la force de la physique. Bien sûr, cette ventilation d’un bâtiment peut être assurée mécaniquement, lorsque nécessaire, grâce à différents systèmes de VMC (ventilation mécanique contrôlée). Mais avec ces précieux conseils, vous parviendrez à utiliser la ventilation passive de manière optimale. Comment créer une ventilation naturelle dans une maison ? Source: Canva La ventilation naturelle est une méthode très efficace pour assurer la circulation de l'air de l’intérieur vers l’extérieur d'une maison sans VMC. Elle peut être assurée en ouvrant les portes et les fenêtres, mais aussi grâce à des grilles d’aération, qui permettent d’assurer une bonne circulation de l’air. Les cheminées et les conduits de ventilation peuvent également être utilisés pour créer une ventilation naturelle. Quel est le principe de la ventilation naturelle ? La ventilation naturelle est une méthode de ventilation qui utilise le mouvement naturel de l'air dans un espace. Cette méthode est souvent utilisée dans les maisons ou les immeubles pour garantir le renouvellement de l'air sans l'utilisation de systèmes mécaniques, tels que les ventilateurs ou les climatiseurs. La ventilation naturelle est basée sur la différence de pression atmosphérique. Elle repose principalement sur 2 techniques : La prévention des gains de chaleur, Leur modulation. 6 éléments à maîtriser en architecture pour prévenir les gains de chaleur Pour maîtriser les gains de chaleur d'un bâtiment, les architectes doivent prendre en compte 6 éléments : Le contrôle solaire, Le microclimat, La forme du bâtiment, L’isolation thermique, Les comportements d’occupation, Le contrôle des gains de chaleur interne. 1. Le contrôle solaire Il s’agit du point le plus important. Le contrôle de l’action du rayonnement solaire sur l’enveloppe du bâtiment se fait au travers de l’ombrage. Celui-ci est assuré par : Des murs opaques, Un vitrage anti chaleur, La végétation. C’est au travers de ce dernier point qu’entre en jeu la question du microclimat. 2. L’importance du microclimat Le microclimat touche à l’emplacement du bâtiment. Dès le projet de construction, il doit être pris en compte pour construire une résidence, non seulement adaptée aux conditions climatiques de la région, mais aussi au microclimat qui l’entoure. Le but est de parvenir, dans le respect des normes locales, à contrôler l’incidence du rayonnement solaire et du vent sur la structure de la maison. Pour y parvenir, il est justement nécessaire de prendre en compte la végétation environnante. En effet, celle-ci influe également sur la qualité d’une ventilation naturelle. Par exemple, un seul arbre adulte est en capacité d’évaporer 1 460 litres d’eau durant un jour d’été. Cela correspond à une puissance de refroidissement de 870 MJ (mégajoules). Pour vous donner une meilleure idée de ce que ça représente, il faut savoir qu’un climatiseur consomme entre 1 500 et 2 500 Wh (Watt / heure). 870 MJ correspond à 241 666 Wh. La ventilation passive commence donc dans le jardin. 3. La forme du bâtiment Celle-ci détermine le niveau d’exposition des pièces intérieures aux rayonnements solaires. La forme de la maison induit les gains ou les pertes de chaleur. Comment ? En jouant sur la superficie des surfaces. Les façades sont en effet le point de passage entre la température extérieure et la température intérieure. Toutefois, l’agencement de la maison peut aussi permettre de profiter de la ventilation traversante. C’est-à-dire d’un courant d’air en provenance de l’extérieur et traversant l’habitation pour chasser l’air vicié vers l’extérieur. Dans ce cas-là, les entrées sont tournées vers le vent dominant. Vous cherchez des entrepreneurs généraux pour votre projet de rénovation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! 4. L’isolation thermique L’objectif de l’architecte est de parvenir à réduire la chaleur à l’intérieur de la maison durant l’été, et à l’augmenter durant l’hiver. 5. Le comportement des occupants Entre dans cette catégorie : L’habillement, L’activité physique, Les pièces de vie, L’usage de rideaux, La bonne ouverture des fenêtres, Etc. Toutes ces habitudes ont un effet direct sur la capacité de la maison à profiter d’une ventilation naturelle. 6. Le contrôle des gains de chaleur Cela concerne notamment l’usage d’ampoules basse consommation, qui n’émettent que très peu de chaleur, mais aussi les autres équipements. Par extension, l’installation d’une ventilation naturelle dans une maison doit prendre en compte la présence d’appareils numériques, comme les ordinateurs, voire des serveurs. Comment moduler la chaleur avec la ventilation passive ? La modulation de la chaleur se fait grâce à l’inertie thermique du bâtiment. Celui-ci absorbe la chaleur extérieure et la stocke durant la journée, pour la redistribuer durant la nuit grâce au refroidissement par : La ventilation, Le rayonnement, L’évaporation, Le sol. La masse thermique du bâtiment repose sur l’ensemble des matériaux capables d’absorber de la chaleur (murs, sols, cloisons, etc.). Ainsi, qui dit absorption de chaleur, dit aussi absorption de fraîcheur. Par principe, la modulation de la chaleur dépend des conditions extérieures. Toutefois, il est possible de rafraîchir une maison en la ventilant durant la nuit. Cela s’appelle la sur-ventilation. Ainsi, la fraîcheur va être stockée dans la masse thermique du bâtiment, pour être restituée le lendemain matin. Les gains issus de cette technique représentent jusqu’à 20% d’économies sur la facture énergétique. Avantages et désavantages de la ventilation naturelle Source: Canva La ventilation naturelle est une méthode de refroidissement naturel qui peut être très efficace dans les maisons et les bâtiments. Elle présente plusieurs avantages, certes, mais aussi quelques désavantages. Les avantages de la ventilation passive d'un bâtiment Pas de moteur La ventilation naturelle repose uniquement sur les lois de la physique. Elle n’a donc besoin d’aucun moteur pour fonctionner, et votre consommation d’énergie s'en trouve donc réduite. Peu d’entretien La ventilation naturelle est une méthode nécessitant peu d’entretien. Seules les bouches d’aération doivent être nettoyées de la poussière qui s’y accumule. Une solution presque gratuite Bien que ce soit le jeu des masses d’air qui fasse fonctionner la ventilation passive, il ne faut pas oublier qu’il faut acheter les bouches d’extraction. Cette solution n’est donc pas entièrement gratuite, mais en tout cas, elle n’est pas chère. La simplicité Sans ventilation passive, vous devez faire appel à des modes de ventilation complexes et onéreux, reposant sur des unités double flux et des gaines à pulsion. Quels sont les inconvénients de la ventilation passive ? La ventilation naturelle est capricieuse comme la météo Nous l’avons dit à plusieurs reprises : la ventilation naturelle repose sur le mouvement des masses d’air, et donc sur leur température. Pour rafraîchir une maison durant l’été, la température extérieure doit obligatoirement être plus fraîche que celle du logement. C’est loin d’être toujours le cas, encore moins en épisode de canicule. La vitesse de la ventilation d’un bâtiment ne se contrôle pas Avec la ventilation passive, il ne suffit pas de tourner le bouton pour ralentir le ventilateur. Le débit d’air à l’intérieur de la maison dépend directement du différentiel de température. Ainsi, durant les nuits d’été, lorsque les fenêtres sont ouvertes, il est possible d'utiliser la sur-ventilation pour rafraîchir les pièces de la maison. Mais le problème, durant les jours d’hiver, c'est que la sur-ventilation ferait entrer l’air froid dans la maison et de créer des déperditions thermiques importantes. Ce qui n'est absolument pas désiré avec nos rudes hivers. La distribution de l’humidité Lorsque les pressions sont équilibrées entre l’intérieur et l’extérieur, comme c’est souvent le cas en été, la chaleur des pièces humides se déplace à l’intérieur de la maison. L’humidité est ainsi envoyée dans le reste de la maison. La pollution L’entrée constante d’air de l’extérieur ne chasse pas que l’air vicié de l’intérieur. Dans un environnement urbain, il fait aussi entrer l’air pollué de l’extérieur. Et la ventilation naturelle assistée, comment ça marche ? Source: Canva Le meilleur système est celui qui permet de limiter au maximum les caprices de la nature. Dans le domaine de la ventilation naturelle assistée, de nombreux systèmes de VMC se font concurrence : La ventilation à double flux, La ventilation par insufflation, La VMC hygroréglable, La VMC double flux thermodynamique. La ventilation à double flux Il s’agit d’une VMC améliorée. Cette dernière est construite autour de 2 circuits d’air. Un circuit amenant dans l’habitation l’air extérieur, et un circuit évacuant l’air vicié. Son rôle ? Faire passer les deux flux dans un échangeur thermique. Ainsi, lorsque l’air froid entre de l’extérieur, il se réchauffe au contact de l’air intérieur, avant son expulsion hors de l’habitation. La ventilation par insufflation C’est l’inverse de la VMC. Au lieu d’aspirer l’air intérieur, la ventilation par insufflation aspire l’air extérieur et pousse l’air intérieur vers la sortie. Celui-ci peut passer par les grilles d’aération ou bien directement par les fenêtres. La VMC hygroréglable Voici la VMC intelligente. Celle qui calcule le taux d’humidité dans l’air et règle son débit en fonction de lui. La VMC hygroréglable de type A détecte le taux d’humidité dans l’air par ses bouches d’aération. La VMC hygroréglable de type B gère non seulement l’humidité au travers de ses bouches d’aération, mais également grâce aux entrées d’air du circuit. Avec ce type de VMC, la déperdition thermique liée à la sur-ventilation est limitée. La VMC double flux thermodynamique Nous terminons avec ce qui constitue certainement le meilleur système de ventilation passive. Elle se compose d’une VMC à double flux couplée à une pompe à chaleur géothermique. Non seulement son système d’aération est performant, mais en plus, elle sert de chauffage en hiver. La pompe à chaleur fait monter l’eau chaude des profondeurs et ses calories sont récupérées pour chauffer l’air ambiant. En été, elle peut être placée en position réversible, pour refroidir la maison. La ventilation naturelle : pour des bâtiments durables et confortables L'étude de l'efficacité de la ventilation naturelle révèle l'importance cruciale de cette approche dans la conception des bâtiments durables et confortables. Grâce à une exploitation intelligente des ressources naturelles, telles que le vent et les écarts de température, la ventilation passive offre une alternative respectueuse de l'environnement. En intégrant ces principes dans la planification architecturale de votre maison, vous pouvez créer un logement plus efficace, plus durable et plus agréable à vivre. Alors, mieux vaut utiliser ce que la nature a fait pour nous, quand cela est possible.

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SoumissionRenovation.ca 09 Aug 2023

Un produit d'avenir pour le secteur de la construction: la charpente en lamellé collé

La charpente en lamellé-collé est un matériau d’avenir. Non seulement ses avantages sont nombreux, mais en plus elle s’inscrit dans le tournant environnemental que prend aujourd’hui l’industrie de la construction. Si vous recherchez une maison avec une Haute Qualité Environnementale (HQE), la charpente en lamellé-collé est le matériau qu’il vous faut. En voici les raisons. Qu'est-ce qu'une charpente en lamellé-collé ? Source : Canva La charpente en lamellé-collé est une structure en bois dont les éléments se composent de couches d’une épaisseur de 45 mm reliés entre eux par des colles. Celles-ci sont des résines phénoplastes et aminoplastes. C’est-à-dire des colles thermodurcissables qui sont faites de résine mélangée sur site avec un durcisseur. Leur qualité dépend de 3 facteurs : La pression, L’humidité, La température. Ces lamelles servent ensuite à construire des poutres et des colonnes qui forment la structure des charpentes. Avantages et inconvénients pour la maison Source : Canva Les 5 avantages du lamellé-collé 1. Résistance Comparée aux charpentes traditionnelles, la charpente en lamellé collé ne présente pas les défauts naturels du bois (larges nœuds, par exemple). La variation des propriétés de résistance de chaque poutre est notamment optimisée par les normes de fabrication du lamellé-collé. Surtout, à poids égal, la résistance des poutres en lamelles est plus importante que celle des poutres en bois naturel. Enfin, les lamelles résistent très bien aux agressions liées à d'éventuels produits chimiques, ainsi qu’aux déformations et torsions induites par l’humidité. 2. Haute qualité environnementale (HQE) Le secteur de la construction fait de plus en plus face aux risques de pénurie de ressources. Dans cette situation, l’accent est mis par le secteur sur l’utilisation de matériaux renouvelables. Le bois lamellé-collé entre exactement dans les critères d’un matériau efficace, propre et vertueux, puisqu’il possède : Un rapport coût-bénéfice favorable, Des caractéristiques respectueuses des générations futures, Un cycle de vie en adéquation avec la croissance du secteur de la construction. Il participe ainsi à inverser une tendance à la consommation d’énergie qui impressionne. En effet, le secteur du bâtiment représente actuellement : 32% de la consommation totale d’énergie, 38% des émissions de dioxyde de carbone. Faire le choix des lamelles, c’est donc faire le choix de l’avenir. 3. Performances mécaniques Bien que le lamellé-collé soit plus résistant que le bois naturel, il n’en demeure pas moins que ses performances mécaniques dépendent largement des méthodes utilisées pour répondre aux contraintes structurelles du bâtiment. Ainsi, pour une charpente en lamellé couvrant un bâtiment aux dimensions conséquentes, des plaques d’acier peuvent être ajoutées en renfort. Elles ont pour conséquence d’augmenter fortement la charge ultime et la rigidité axiale du bois lamellé-collé. 4. Grandes dimensions Le taux d’humidité de 12% du bois lamellé-collé limite sa contraction et son gonflement, le rendant plus stable que le bois traditionnel. Parce qu’il est fabriqué à partir de couches collées les unes aux autres, une seule poutre peut mesurer jusqu’à 328 pi (100 m) de longueur. De très grandes structures peuvent ainsi être réalisées, avec des formes variées allant des courbes aux arcs. L’espace ainsi créé par ce type de charpente a la particularité d’être largement ouvert et esthétique, grâce à l’absence de supports intermédiaires soutenant la structure. 5. Grande légèreté À volume égal, une poutre en lamelles est 5X plus légère qu’une poutre en béton. Pourtant, la résistance est la même. Vous cherchez des entrepreneurs généraux pour votre projet de rénovation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Les 4 inconvénients du lamellé-collé 1. Un prix plus élevé Le prix du lamellé-collé doit être mis en perspective avec les ressources disponibles. Au Québec, où le bois est facilement accessible, le lamellé-collé coûte bien moins cher que dans un pays pauvre en espaces sylvicoles. Quoi qu’il en soit, le bois lamellé-collé sera toujours plus cher que le bois traditionnel, du fait de sa transformation. 2. Des qualités inégales La qualité du bois lamellé-collé dépend grandement des procédés utilisés durant sa phase de construction. C’est notamment le cas de la colle utilisée pour réunir les couches de lamellé. Si les conditions de pression, d’humidité et de température ne sont pas réunies, la résistance d’une poutre en lamelles n’est plus la même. Toutefois, des normes encadrent la fabrication de tels matériaux. Notamment la norme CSA 086, qui distingue 4 types de bois lamellé-collé : Le 20f-E, Le 20f-EX, Le 24f-E, Le 24f-EX. Les mentions E et EX servent à indiquer le sens de pose des lamelles, c’est-à-dire soit symétriquement à l’axe neutre de la poutre (EX), soit asymétriquement (E). Ces lamelles sont alors qualifiées de génériques, par opposition au lamellé-collé dit propriétaire. C’est justement de lui qu’il convient de se méfier. Les lamelles propriétaires correspondent à du lamellé-collé qui ne répond pas à la norme CSA 086, mais dont les caractéristiques sont similaires. Pour s’en assurer, le Centre canadien des matériaux de construction (CCMC) est chargé de les approuver. Au Québec, le bois lamellé-collé générique est notamment fabriqué par Goodfellow et Art Massif. 3. Une rupture par fendage C’est avant tout un problème inhérent aux structures de grande taille. Le lamellé-collé, bien qu’il possède moins de raccords que les matériaux habituels, est affaibli par les raccords en acier. Ainsi, les ruptures par fendage sont principalement observées aux extrémités des poutres, là où les forces de tension sont transversales au grain du bois. La ductilité (capacité à se déformer) et la résistance à la charge sont donc amoindries. Des solutions ont toutefois été développées : Vis autotaraudeuses, Tubes en acier, Contrefiches, Entretoises, Contreventements. Les recherches continuent pour développer des raccords, maintenant la capacité de charge du bois lamellé-collé, notamment au travers d’une meilleure répartition des forces entre les angles supérieurs et inférieurs des poutres et les colonnes . 4. Sensibilité à l’eau Parmi les avantages, nous avions dit que le lamellé-collé résiste à l’humidité. Certes, il y résiste, mais il n’est pas moins vrai qu’il n’apprécie pas l’eau. Ainsi, les dommages liés à une infiltration d’eau peuvent entraîner : Du pourrissement, Une décomposition biotique. Ce dernier point correspond à la prolifération de moisissures, de mousses, etc., qui attaquent le lamellé-collé de la même façon qu’un bois naturel. Stabilité et homogénéité des poutres en lamelles de bois Source : Canva Le fait que les lamelles soient assemblées par morceaux, avec des colles, permet de ne pas utiliser de grands arbres. Par conséquent, le lamellé-collé est moins sujet aux nœuds, qui se développent avec le temps. Il est donc plus résistant que le bois naturel, grâce à sa plus grande homogénéité. La stabilité dimensionnelle d’une poutre en lamelles est également plus importante que celle d’une poutre en bois naturel. La raison vient de la méthode de séchage. En effet, chaque lamelle de bois est séchée individuellement avant que les colles ne lui soient appliquées.

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SoumissionRenovation.ca 03 Aug 2023

Les avantages et les utilisations du béton recyclé

Saviez-vous qu’il est possible de recycler du béton ? Eh bien oui ! Le recyclage du béton est une technique qui permet de revaloriser les déchets de béton. Il s’agit d’une alternative à l’enfouissement qui a l’avantage d’être économique et écologique. Zoom sur le recyclage du béton, une pratique encore très peu répandue au Canada ! Le béton recyclé : qu’est-ce que c’est ? Source : Canva Le béton est l’un des matériaux les plus exploités dans le monde entier en raison de sa grande résistance et de son utilisation dans presque toutes les infrastructures. Cependant, son impact environnemental est fortement décrié. L’association mondiale du béton et du ciment (Global Cement and Concrete Association - GCCA) affirme qu’il serait responsable de 7% des émissions de CO2 dans le monde. Heureusement, il est possible de réduire l’impact écologique du béton en pratiquant le recyclage du béton. Il s’agit en effet d’un ensemble de techniques qui permettent de revaloriser les matériaux inertes produits par le béton. En d’autres termes, le béton est recyclé et réutilisé sur de nouveaux chantiers. Le béton recyclé offre les mêmes propriétés que le béton traditionnel. Il est tout aussi résistant, facile à travailler et présente une bonne viscosité. En termes de qualité, il n’envie quasiment rien au béton à granulats naturels. Notez toutefois que le béton recyclé est limité à certains domaines d’application et ne peut pas être utilisé dans certains chantiers. Il peut être utilisé sur les projets de construction exigeant une résistance C30/37. Les classes moins résistantes peuvent être utilisées pour les périodes de gel. Il existe deux types de béton recyclable : Le béton issu des procédés de fabrication Il s’agit des déchets provenant des usines de préfabrication ou de béton prêt à l’emploi. Ici, les déchets de béton se présentent sous plusieurs formes : déchets de béton frais, déchets de béton durci, résidus de fabrication ou retour de chantier. Ils peuvent alors soit retournés à l’usine de préfabrication (pour le cas du béton frais), soit être revalorisés dans les installations de concassage. Le béton issu de la déconstruction Ici aussi, les résidus de béton sont recyclés dans les centres de concassage. La partie fine du béton est généralement utilisée pour la fabrication de liant. Le recyclage peut aussi donner de nouveaux granulats qui sont utilisés à leurs pour la fabrication d’un nouveau béton. Ces granulats peuvent par ailleurs, remplacer les gravillons et le sable d’origine naturelle. Comment faire du béton recyclé ? Source : Canva La revalorisation des déchets de béton est un processus relativement simple qui se fait en 3 principales étapes : 1e étape : le tri La première chose à faire avant de passer au recyclage du béton est de procéder au tri des déchets de béton de sorte à les séparer des autres matériaux. Cette opération se fait à l’aide d’un tamis spécial dans le godet d’une chargeuse sur pneus qui sépare les résidus de béton du reste des déchets (les morceaux de bois, les barres métalliques ou encore les films plastiques). NB : le tri des matériaux est une étape importante pour le recyclage du béton. Il se fait à deux niveaux : tout d’abord lors de la déconstruction des infrastructures, puis lors du traitement des résidus dans les centres de concassage. 2e étape : le concassage Après le tri, vient la première étape du recyclage qui est le concassage. Les matériaux sont d’abord broyés grossièrement à l’aide d’un hydro-burineur. Ils sont par la suite réduits en de plus petits fragments dans le concasseur, jusqu’à atteindre une granulométrie de 60 millimètres. Ensuite, il faut passer à l’étape du criblage qui consiste à trier les matériaux broyés en fonction de leur granulométrie. 3e étape : le dépoussiérage Enfin, vient la phase du dépoussiérage qui se fait généralement par voie humide. C’est ainsi que l’on obtient le béton recyclé prêt à l’emploi. L'utilisation des granulats revalorisés ou béton concassé Source : Canva Le béton recyclé peut servir à de nombreux usages dans le secteur de la construction. En effet, il est utilisé pour : La construction de fondations pour les routes La construction des allées piétonnières. Le remblayages des tuyaux La fabrication des granulats de béton recyclé La construction des matériaux pour aménagement paysager La rubbisation qui consiste à casser l’ancien béton pour réaliser une couche de base La fabrication des pavés, des pots, des bancs, etc. Le béton recyclé réduit la quantité des eaux de ruissellement. Quels sont les avantages du béton recyclé Même si le recyclage du béton est une pratique peu répandue au Canada, voire critiquée par certains, il s’agit tout de même d’une alternative à l’enfouissement qui présente de nombreux atouts : La réduction de la consommation des ressources naturelles (le béton) de près de 30% : ceci est un atout intéressant lorsqu’on connaît les énormes quantités de granulats qui sont utilisées par an. La préservation de l’environnement : réduction des déchets minéraux, de l’exploitation minière et des activités industrielles liées à la production du béton traditionnel. La réduction des coûts de transport : les sites de recyclage du béton sont généralement situés dans des zones urbaines proches des zones de construction. Un gain de temps considérable : le béton recyclé peut être fabriqué et mis en oeuvre très rapidement, ce qui réduit considérablement le temps de construction. Comment normaliser l'utilisation du béton recyclé ? Le béton recyclé est un matériau aux propriétés bénéfiques pour le secteur de la construction, mais il reste très peu sollicité à cause des préjugés. Pour normaliser et développer son utilisation, le Québec pourrait mettre en place une réglementation imposant l’utilisation de béton constitué d’agrégats revalorisés pour la construction des bâtiments publics, comme c’est le cas dans d’autres pays tels que la Suisse.


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